Description physique :

Rosita est un tout petit bout de femme aux cheveux d'ébène qu'elle garde jusque sous les épaules et aux grands yeux sombres contrastent avec sa peau claire. Elle n'est pas tout à fait l'archétype de l'espagnole de base, mais s'en moque. A défaut de bronzer au soleil, elle ne brûle pas, et si sa peau reste éternellement claire, elle ne vire pas couleur homard au moindre coup de soleil. Son visage enfantin laisse croire qu'elle est plus jeune qu'elle ne l'est réellement, et il n'est pas rare qu'on lui demande sa carte d'identité dans les supermarchés où elle va acheter de la bière pour faire la fête avec son cousin, ou lorsqu'elle va voir un film d'horreur au cinéma.

Elle a un crédo en ce qui concerne l'habillement : jamais moins de quatre couleurs différentes et au moins du rose et du vert. Ca, c'est la classe. Pas la même que celle de Raoul, mais c'est la classe quand même. On l'a parfois qualifiée de goth en couleur, d'arbre de noël ou d'autres surnoms idiots en référence à ses tenues bigarrées, elle hausse seulement les épaules et laisse dire, ces gens-là, ils ne savent pas ce que c'est la classe.

Caractère :

Rosita est une véritable pile électrique qui ne tient pas en place. Si elle n'est pas en train de fumer une cigarette, c'est qu'elle est en train de dessiner des fleurs ou quelque joue avec n'importe quoi (le plus souvent son briquet aux couleurs flashy). Elle n'aime pas devoir attendre, et arrive souvent en retard pour être partie à la dernière minute pour ne pas avoir à patienter.

Si ça n'a pas toujours été le cas - elle a eu peur de son cousin lorsque celui-ci a découvert ses pouvoirs, et d'elle-même ensuite à la découverte de ses propres pouvoirs -, aujourd'hui, elle est fière de son don et de ce qu'il lui permet de faire mais regrette de ne jamais pouvoir transmettre son gène mutant.

Car elle est stérile, elle le sait depuis une inflammation des reins qui lui a valu une échographie démontrant l'absence d'utérus dans son corps de jeune fille, sans doute du à un traitement médical que sa mère a reçu pendant la grossesse. D'origine congénitale, cette malformation la prive de la possibilité de jamais enfanter, et elle supporte difficilement cette idée. C'est peut-être ça, aussi, qui fait qu'elle garde une attitude très juvénile. A quoi ça lui servirait de grandir, puisqu'elle n'aura jamais à montrer l'exemple ?

Elle idolâtre son cousin, auprès de qui elle pense faire pâle figure, et tente d'être au mieux une justicière de la justice tout comme lui est un justicier de la justice.

Historique :

Rosita est née le 11/04/2027 dans la grande ville de Barcelone où elle a grandi. Enfant hyperactive, ses parents l'ont inscrite à des cours de danse traditionnelle, la sardane, dès ses 6 ans, espérant ainsi canaliser un peu du trop-plein d'énergie de leur pile électrique de fille. La danse traditionnelle ne suffit pas. On l'inscrivit en plus à des cours de Flamenco. Si elle adora d'emblée ces danses et s'y fit bien vite remarquer dans le bon sens du terme, cela ne suffit pas à calmer complètement ses ardeurs, et il ne fut pas rare qu'elle fût convoquée chez le directeur de l'école pour une bêtise ou une autre. Pourtant ses notes étaient loin d'être mauvaises, car elle comprenait vite, mais se lassait tout aussi rapidement. Ainsi, si elle maîtrisa très rapidement l'espagnol, le catalan et l'anglais, elle abandonna très vite les mathématiques, ayant rapidement marre de ressasser toujours la même chose - de son point de vue s'entend.

Les week-ends étaient synonymes de danse et de bowling, sport familial par excellence, où elle excella tout aussi rapidement que pour la danse, à la grande joie de ses parents qui avaient une paix royale dès qu'il était question d'un de ses sports de prédilection. Et les vacances étaient des périodes de repos pour les parents de Rosita, qui, elle, suivait son cousin à la trace, quelle que fût son activité et s'abreuvait de ses discours sur la loi, l'amour et la justice. Evidemment, quand il s'agissait de course, elle ne le rattrapait jamais, mais au moins pendant ce temps-là, elle ne faisait pas de bêtise.

Quand Raoul découvrit ses pouvoirs, elle prit peur et s'éloigna de son cousin adoré avec qui elle faisait les quatre cents coups pendant toutes les vacances jusque-là. C'était trop bizarre de le voir ainsi se fondre dans les ombres. Mais l'année suivante, son propre pouvoir se déclencha, et si elle avait eu peur du don de son cousin, elle fut plus encore effrayée par le sien, ses ongles s'étant considérablement allongés et durcis, comme de vraies cisailles. Elle en eut peur, donc, et le soutien de son cousin fut une grande aide pour accepter son don. Comme il le lui disait : ils étaient maintenant des justiciers de la justice, et il leur fallait faire honneur à leur statut.

Alors dès qu'il en avait besoin, elle se mit en devoir de lui rafraîchir sa coupe de cheveux ou de tailler la haie de sa grand-mère. Bien vite, son goût pour le soin des fleurs se développa, et après son brevet des collèges, elle entra en apprentissage en alternance pour valider un CAP fleuriste qu'elle obtint haut la main. Il faut dire qu'avec des cisailles pour ongles, elle était particulièrement avantagée. En plus, Raoul était entré au lycée à Barcelone, et avait fini par obtenir son diplôme de fin d'études. Et régulièrement, il demandait l'aide de Rosita dans ses missions pour le bien. Car Raoul et Rosita sont des justiciers de l'amour, de la loi et de la justice !

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