Il y a longtemps, en surfant un peu sur le net, j'étais tombée sur ce fanart d'une certaine Harli B.

Du coup j'ai repris la liste des chiots des 101 dalmatiens, et j'ai recasé chacun comme j'ai pu, librement interprété parfois (Rover est cité parfois, mais je crois pas avoir trouvé plus de référence, et Two-Tone n'est censée avoir de tâche que du côté de son oreille noire mais osef).

Équivalents français et petites notes :
Pongo == Kenneth
Perdita == Charlie
Dodie est purement inventée, donc modifiable...
Dipstick = Pinceau
Fidget = Grattouille
Freckles est souvent confondu avec Pepper dans la VF, il semble également qu'un chiot soit surnommé Spotty... Ce qui lui irait pas mal aussi
Wizzer = La Flaque
Penny = Penny
Pepper = Pepper
Jewel = Bijou
Rover = Rover n'est que cité, puis utilisé sur des produits dérivés
Chip n'est pas un nom réel, juste inventé par l'auteur du fanart à l'origine, mais en revanche, on cite Biscotte dans la VF, qui n'apparaît nulle part en VO, donc...
Capdig est un personnage de la série seulement
Patch = Patch
Rolly = Rolly
Two-Tone = Kif Kif
Lucky = Lucky == Neal

Spoiler:

Ciarán Neal Vaughn MacLachlan

LONDON CALLING TO THE FARAWAY TOWNS
NOM(S) : MacLachlan. PRÉNOM(S) : Ciarán Neal Vaughn, qu'on pourrait à peu près traduire par "petit champion aux cheveux sombres"... Mouais...ÂGE : 29 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 septembre 1985 à Galway. NATIONALITÉ : Irlandaise, avec quelques origines écossaises sans doute, et étrangement finlandaises, il paraît. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Infographiste 3D, patron d'une petite boîte de jeu indé tout juste démarrée. TRAITS DE CARACTÈRE : Gentil, Jaloux, Serviable, Maladroit, Doux, Paresseux, Discret, Désordonné. GROUPE : The Tube.




My style, my life, my name

Dans ma tête, tout est parfaitement carré, ordonné, logique. Mais pour le reste, c'est un bordel innommable. Je me retrouve jamais mieux que dans mon 'bordel organisé' - qui ne l'est que pour moi. Et si je finis par ranger les choses bien comme il faut, il y a toutes les chances pour que je ne retrouve plus rien • Je ne sais pas ne pas m'acharner sur le moindre casse-tête qui arrive à ma portée. Il faut que je comprenne comment un truc fonctionne, que je trouve la solution du problème, quitte à y passer la nuit s'il faut. C'est parfois saoulant pour mon entourage, quand on essaie d'attirer mon attention sur autre chose et qu'il n'y a pas moyen de me faire lâcher l'affaire jusqu'à ce que j'ai trouvé • Si y a bien un truc qui me fait littéralement craquer et perdre toute concentration, ce sont les caresses dans les cheveux. Meilleur moyen de me détourner de mon écran et du rendu sur lequel je bosse depuis des heures • Cela étant, je suis quelqu'un de très affectueux avec les gens qui me sont chers, et j'ai tendance parfois à être un peu saoulant avec mes câlins et bisous à outrance. J'ai besoin de contact physique et d'intérêt visible des gens que j'aime, et j'ai beaucoup de mal à comprendre et accepter l'indifférence et le manque de démonstration d'affection... • J'ai un faible pour les fruits secs, et particulièrement la pistache. Saveur de glace favorite, agrément de la plupart des desserts, incontournable apéritif, il y a peu de chance qu'il ne se trouve pas au moins un truc comestible qui en contienne chez moi, n'importe quand • J'ai deux soeurs auxquelles je tiens plus que tout au monde : Siobhán, 25 ans, et Quinn, 14 ans. J'ai une relation très fusionnelle avec la première, qui se trouve être ma plus grande confidente. Quant à Quinn, elle a hérité du même syndrôme "connecté" que moi, et on communique énormément par téléphone interposé - même quand on est dans la même baraque • Je suis accroc à mon téléphone, mon mac et mon ipod. Je peux pas passer une journée sans checker mes mails, facebook et twitter. Même pas une heure, en fait. Génération connectée, tout ça... • Je suis pas vraiment tombé dans le graphisme info par hasard non plus, et si j'ai commencé dans le milieu de l'animation, parce que j'ai clairement un côté otaku - parfois frôlant le ridicule - j'ai fini par changer de domaine en bifurquant vers un autre sujet geek : les jeux vidéos • Chez moi, les murs sont remplis d'étagères blindées de bandes dessinées d'origines diverses. On pourrait croire que j'arrive au bout, mais je trouve toujours le moyen de commencer de nouvelles séries... Et hors de question de me séparer d'anciennes pour faire de la place pour les nouvelles • Ce que d'aucuns appellent leur bureau est plutôt une antre de la console chez moi. J'ai gardé toutes celles que je me suis offertes au fil des années, ce qui commence à faire une certaine collection, joliment disposée sous l'écran HD, des plus old school comme la Megadrive ou la Super NES, jusqu'à la dernière PS4. Avec les jeux qui vont bien, chacun dans la boîte correspondant à leur console. Si le reste de mon appart est un beau bordel, c'est sans doute le seul endroit le plus soigneusement ordonné • J'ai pas vraiment une nature très confiante, et le geek que j'ai toujours été en a pas mal pâti pendant mon adolescence. Et étant donné que je suis plutôt quelqu'un de réservé, ça n'a pas vraiment été facile de m'intégrer parmi les autres élèves. Dépressif à l'époque adolescente, mes avant-bras gardent des marques de cette période où j'avais légèrement tendance à scarifier ma peau. Je m'en suis sorti avec le soutien de ma famille, et l'écoute attentive de ma grand-mère, avec un suivi médical aussi, plus que nécessaire. Le rejet de sa part l'an dernier quand je lui ai avoué mon homosexualité reste très difficile à encaisser, et son décès cette année alors qu'on n'a jamais pu faire réellement la paix, m'ont clairement fait replonger, et à défaut de me blesser à nouveau, je me suis mis à chercher d'autres moyens de contourner la souffrance... à savoir la drogue... • Je suis encore en centre de désintoxication et j'ai un peu de mal à passer outre le traumatisme émotionnel de l'année qui vient de passer. Je suis pas fier de ce qu'il s'est passé, mais je le nie pas non plus. Je regrette cependant d'en être arrivé là et les stigmates sur mes bras, cicatrices et traces de piqûres, qui me rappellent à quel point j'ai pu sombrer, sont des choses que j'ai bien du mal à supporter : j'évite donc au maximum d'avoir les bras découverts.
PSEUDO : Cookie. PRÉNOM : Ewa. ÂGE : Mamie, toujours. PERSONNAGE : Inventé. AVATAR : Ed Westwick. CRÉDITS : Je sais plus, mais moi bientôt, c'est temporaire là. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Par feu-Spencer à la base, toujours, mais QC à présent. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Ouip, y a déjà Mini-Nate, R.i.K.a et Sha(ton) déjà.

At the beginning

« Seanmháthair... »

Je suis pas revenu sur sa tombe depuis l'enterrement. Mais je crois qu'aujourd'hui, j'avais besoin de lui parler. Je sais pas si elle me voit de quelque part, si ses croyances sont vraies, ou pas. Je crois que j'ai besoin de croire que oui, qu'elle est là-haut et qu'elle me voit. Et je dois l'avoir pas mal déçue, d'ailleurs, ces derniers temps, plus encore que quand elle a appris mes préférences sexuelles, en fait. Tout ça, c'était censé être derrière moi. Elle était là, quand j'allais vraiment mal, et que je me faisais du mal, quelque part un peu pour avoir le sentiment d'exister. Elle était là pour m'aider à m'en sortir, et chaque fois que je vais dans la salle de bain, mon regard tombe sur mes avant-bras et ce que j'y vois me rappelle cette période. Les cicatrices ne disparaîtront jamais totalement, ni celles sur ma peau, ni celles sur mon coeur. Mais elle était là. Et ça ne sera plus jamais le cas. J'ai tenté de passer au-dessus de ça, et d'oublier la souffrance. Mais oublier par des moyens détournés, ça n'est qu'une échappatoire temporaire. Je sais que je l'ai déçue, je sais qu'elle ne voulait certainement pas que j'en arrive là. Pourtant, les autres marques en attestent. Et il faut que ça cesse, j'en suis conscient. Il paraît que c'est la première étape pour guérir. Accepter, admettre qu'il y a un problème à solutionner. Alors peut-être que je finirai par y arriver, n'est-ce pas ?

Aujourd'hui, j'ai besoin de 'la voir', de lui montrer que je me prends en main aussi. A bientôt trente ans, il serait temps j'imagine... J'avais ce projet depuis longtemps, et je l'ai fait, finalement. J'ai monté cette boîte, au moins d'un point de vue administratif. Grâce à elle, en quelque sorte, grâce à ce qu'elle m'a laissé, quand bien même elle n'acceptait pas ma sexualité.

« C'est grâce à toi, tu sais ? Je regrette tellement que tu sois pas là pour le voir... »

Erin Games. Erin. Son prénom. Pour l'instant, c'est à peu près le seul hommage que je peux lui faire, à cette petite mamie irlandaise pure souche qui m'a tellement soutenu jusqu'à son départ. Je sais pas ce que j'aurais fait si elle avait pas été là. Je suis pas sûr que je serais encore là. Elle était là quand j'ai sombré, elle était là quand Quinn est née, elle m'a soutenu quand je suis venu ici, pour faire des études d'infographie en lesquelles peu de gens croyaient. Elle était là à chaque tournant de ma vie, et je me suis jamais lassé de ses histoires - peut-être pas toujours cent pour cent vraies - quand bien même elle me les racontait pour la millième fois. Je me suis jamais lassé de ses sourires, pas même de ses remèdes de bonne fame, qui marchaient une fois sur deux.

« J'ai pas vraiment été un petit-fils idéal, hein ?... »

Surtout ces derniers temps. Si elle avait encore été là, je crois que ça l'aurait tuée de me voir me faire du mal à nouveau. De gâcher ma vie, elle qui avait la vie en si haute estime. Je l'entendrais presque me sermonner, parce que je n'ai pensé ni à Siobhán, ni à Quinn, ni à nos parents, enfermé dans ma propre souffrance, et elle aurait tellement raison.

« Je vais m'en sortir, je te le promets. Mais je pourrai pas venir te voir pendant un moment pour ça. Je vais entrer dans un centre spécialisé dans le traitement de ce genre d'addiction. Je sais pas combien de temps je resterai enfermé là-bas, mais j'en sortirai que quand ça ira vraiment mieux. Et que je pourrai lancer réellement la création du premier jeu de ta société. »

Des idées, j'en ai déjà quelques-unes, qui me trottent en tête, et que j'aurai tout le temps de peaufiner pendant mon internement. Mes bagages sont prêts, demain, je ferme la porte de mon appart' pour un nombre de semaines indéterminé. Ma soeur m'a promis de venir récupérer le courrier, arroser les plantes. Elle me tiendra au courant de tout ce qui concerne la société - je ne suis pas encore complètement familier de toutes ces démarches administratives, mais on s'en sort encore, pour le moment. Quand je sortirai, il faudra que je trouve quelques personnes à embaucher. Pour l'administratif et la comm, mais surtout pour la programmation. Mais je verrai ça quand je sortirai. Quand je serai capable d'être crédible face à un potentiel salarié. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui mais...

« Tu seras fière de moi, Seanmháthair, même si tu n'apprécies sans doute toujours pas le fait que j'aime les hommes. Je te le promets, tu seras fière de moi. »

Ce sont les derniers mots que j'ai prononcés sur sa tombe, dans ce petit village du nord de l'Irlande où elle a toujours vécu. Et quand je reviendrai, j'aurai tenu cette promesse, je m'en suis fait le serment. Et même si c'est rude, et même si Quinn et Siobhán me manquent, nos parents me manquent et n'avoir de contacts avec eux que par écrans interposés n'est pas toujours évident. Mais je tiens le coup, et je vais mieux, vraiment... Et puis... Vivre depuis des semaines dans cet institut, auprès de certaines personnes, n'est pas si désagréable, en réalité... Même si ce genre de pensées, je les garde pour moi.