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 Vivian-May GIBBS - what doesn't kill you makes you stronger

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MessageSujet: Vivian-May GIBBS - what doesn't kill you makes you stronger   Vivian-May GIBBS - what doesn't kill you makes you stronger EmptyJeu 19 Aoû 2021 - 9:17

Vivian-May GIBBS

what doesn't kill you makes you stronger
Prénoms : Vivian-May. Ta mère était fan d'Autant en emporte le vent et des poèmes de May Sinclair. T'as hérité du prénom de l'actrice collé au pseudo de l'auteure, un nom beaucoup trop long à ton goût. Faut dire que ton père a merdé en t'inscrivant à l'état civil, et a tout écrit sur la même ligne au lieu de mettre Vivian en premier prénom et May en second. Flemme de faire des démarches administratives supplémentaires pour rectifier, tu t'es retrouvée affublée d'un prénom composé...
Surnoms : V. Enfin... Il y a peu de gens qui t'appellent encore ainsi, mais tant qu'à raccourcir, t'as été au plus court, à l'époque. Aujourd'hui, tu t'entends le plus souvent appeler "Maman" voire "Maman de Zoey".
Lieu et date de naissance : T'as vu le jour le 2 octobre 1990.
Âge : Bientôt 31 ans, même si personne te donne cet âge de prime abord. La faute à ta bouille de poupée. Toi t'as l'impression d'avoir déjà trop avancé dans la vie, te reste plus qu'à voir ta fille s'installer, et tu pourras partir en paix.
Ou presque.
Nationalité : Ecossaise.
Origines : Anglaises et écossaises.
Situation familiale : Mère célibataire d'une petite Zoey de onze ans.
Occupation : Secrétaire, assistante, la faiseuse de café là. Appelez ça comme vous voulez. Toi, tu fais ce qu'on te demande, tant que la paie tombe à la fin du mois. Faut ce qu'il faut pour élever seule une enfant quand on n'a pas pu faire de grandes études.
Date d'arrivée à Edimbourg : Eté 2009, juste avant la rentrée.
Groupe : as you wish
Avatar : Emily Rudd.
Crédits : ©Nutmeg.

Dons

Si ton personnage a un ou des dons, tu peux nous les expliquer ici. Si ce n'est pas le cas, tu peux nous dire si ton personnage crois en l'existence des dons, s'il en a déjà entendu parler...

Je vous laisse voir ?

Regrets

Quand tu regardes ta fille, t'es partagée entre fierté et regret. Oh, elle est magnifique et adorable, ça n'est pas le souci. C'est elle et toi contre le monde entier, même. Mais... Mais tu regretteras toujours cette soirée, tu te répètes encore et toujours que rien ne serait arrivé, si tu n'y avais pas été. Si tu avais fait plus attention à ton verre, aussi. Si, tout simplement, tu n'avais pas bu. T'aurais pas fini droguée dans ce lit, sous le corps trop mince qui t'as possédée, et dont tu ne te souviens que des cicatrices barrant son visage sombre. T'aurais pas eu à te confronter au corps médical pour une interruption de grossesse que t'as pas pu mener à son terme. Ca aussi, parfois, tu le regrettes. Peut-être que t'aurais dû aller au bout. T'aurais pas dû faire une croix sur les études que tu rêvais de faire. Et puis ta fille te sourit de toutes ses dents, et tu te dis que si c'était à refaire, sans doute que tu referais la même chose. Malgré toutes les difficultés que ça a pu impliquer.

Et tu regrettes d'avoir abandonné Dante. De plus avoir donné de nouvelles, de pas lui avoir expliqué. T'as pas pris le temps, t'avais honte de toi, peur de son regard aussi. Mais t'aurais voulu lui présenter ta fille, et tu l'as pas fait. Jusqu'au jour où tu as plus eu le choix. Et tu regrettes que ça se soit passé comme ça.

Caractère

T'as été une enfant douce et sans histoire. Docile, studieuse, aimable avec tout le monde. Si on te regardait parfois de travers comme tu avais tendance à la rêverie, tu ne t'en rendais pas trop compte. T'as jamais été la fille la plus populaire de l'école, mais t'en as jamais eu grand chose à faire. Toi, t'étais toi, et si ça ne plaisait pas à tout le monde, t'avais assez d'amour et de reconnaissance de la part de tes parents pour ne guère plus t'en formaliser. T'as toujours été plus à l'aise avec eux et leurs amis qu'avec les enfants de ton âge. Et tu t'es vite rendu compte qu'il manquait un entourage familial à ton père et ta mère, sans que tu n'oses leur demander pourquoi.

Même ton adolescence est restée calme, t'as jamais été du genre à faire trop de vagues. Si t'as cherché un peu ton identité, ça a surtout consisté en des looks vestimentaires décalés, et tenter un peu toutes les couleurs de cheveux qui te plaisaient, sur un coup de tête. Mais t'as pas été l'adolescente rebelle qui envoie tout péter. Ca t'empêche pas de pas te faire marcher sur les pieds non plus, tu te mêles pas des histoires des autres, t'attends à ce qu'on se mêle pas des tiennes non plus. Ca a parfois surpris, que tu l'ouvres quand on commençait à t'emmerder, comme on te cataloguait dans les cases "l'intello coincée" ou "la fille zarb là-bas". T'es gentille... jusqu'à un certain point. Y en a qu'ont été surpris.

Et c'est d'autant plus vrai depuis que tu es maman. Puis t'es seule, aussi. Tu vas pas vraiment vers les autres, tu vis ta vie comme tu peux, pour élever ta fille au mieux, mais tu permettrais jamais à qui que ce soit de la critiquer elle, et s'il y a bien une chose qui peut te faire sortir de tes gonds, c'est qu'on tente de s'en prendre à elle.

Anecdotes

Tes parents ont tout fait pour t'élever du mieux possible. T'as grandi dans une banlieue familiale, t'as suivi des cours dans une école sans prétention, mais au niveau correct, et t'étais partie pour rendre ceux qui t'ont donné la vie fiers de toi.

Et puis y a toute cette famille sortie de nulle part qu'a débarqué un jour, et t'as rien compris au départ. T'es passée par un tas d'émotions, la rancoeur d'avoir ignoré leur existence tout ce temps, la jalousie face à ces filles sensiblement du même âge que toi, mais avec lesquelles tu n'avais pas grand chose en commun et dont ta mère s'occupait plus que de toi songeais-tu, l'agacement devant les manigances du petit dernier. Tu t'es murée dans tes livres, dans ton monde, et t'as sauté sur l'occasion de filer loin quand est venu le temps de l'université. Parfois, tu regrettes de n'avoir pas pris plus le temps de les connaître.

Mais ça te semble si loin maintenant.

T'étais pas du genre à sortir et faire la fête, ni à te rebeller, même à l'adolescence, si ce n'est dans ta façon de t'apprêter. On te trouvait un peu space, avec tes cheveux aux couleurs étranges... Ca changeait selon ton humeur, mais au fond, tu restais un peu l'intello de service, le nez dans tes bouquins. Tu te créais une identité autrement que par la rébellion fracassante de certains de tes camarades. T'as obtenu ton diplôme de fin d'études sans trop d'effort, et tu savais parfaitement ce que tu voulais faire.

Faut dire que ta mère venait de subir son premier cancer, et tu t'es promis de trouver des solutions pour qu'elle, ou d'autres, aient plus de chances de s'en sortir. Tu voulais faire de la recherche en pharmacie, t'étais même partie pour intégrer une école, t'avais ton chemin tout tracé dans ta tête.

Et puis t'as été à cette soirée. T'as parfois accepté les invitations de tes camarades, comme ça, alors cette fois aussi, tu t'es dit pourquoi pas ? Ca t'es même arrivé une fois ou deux de ne pas rentrer seule, t'as fait tes expériences sans grande clameur, sans trop partager la nouvelle non plus. T'as quand même toujours été un peu solitaire, faut bien avouer. Et ce soir-là, t'étais pas vraiment dans ton environnement habituel. C'était même pas vraiment chez quelqu'un que tu connaissais bien, juste une invitation random, mais t'avais besoin de te vider la tête. Tu savais pas trop comment te comporter, à qui parler ou non, ne connaissant que trop peu de gens sur place. C'était pas ta première soirée, mais t'étais pas non plus une grande habituée, et tu sirotais ton verre, sans trop te mêler à la foule. T'avais cherché à faire comme les autres, mais t'aurais dû être plus vigilante, à l'évidence. Surveiller ton verre, ne pas accepter d'emblée celui qu'on t'a proposé, l'air de rien, quand le tien s'est trouvé vidé. Tu t'es sentie un peu fatiguée, à un moment, et puis le reste s'est perdu dans un flou artistique complet. Un moment t'étais au milieu des autres, à écouter vaguement une musique qui ne te correspondait pas vraiment, l'instant d'après tu distinguais avec peine le plafond d'une chambre quelconque, et le moelleux d'un lit dans ton dos.

T'as refermé les yeux, la tête lourde, comme t'avais le sentiment que le monde ne se déciderait jamais à cesser de tourner. Une seconde, une minute, une heure ? Tu serais bien en peine de le dire. T'as senti ce poids sur toi, et la douleur sourde vrillant tes entrailles, mais t'arrivais même pas vraiment à bouger, à peine à geindre ton malaise. Tu te souviens à peine du visage de celui qui s'affairait sur toi, si ce n'est la peau sombre et les cicatrices barrant ses traits, t'étais incapable de rien faire pour empêcher quoi que ce soit.

Tu t'es réveillée là, hagarde, des heures plus tard sans doute. Le coeur au bord des lèvres, t'as rendu le peu que t'avais dû avaler de solide au pied du lit, avant de fuir tant bien que mal l'endroit. Tu ne sais même plus vraiment comment t'as fait pour rentrer chez toi. Et tu n'as rien dit, trop honteuse, quand on t'a demandé comment ça s'était passé. Tu n'as rien dit, quand tes règles ont tardé à arriver, ni quand t'as fini par faire un test de grossesse, dans les toilettes d'un restaurant pour ne surtout pas en laisser une trace chez tes parents.

T'as pris rendez-vous pour interrompre cette grossesse, t'as rencontré ce médecin, prêt à s'occuper de toi, autant qu'à suivre ton état de santé général. T'étais prête à laisser partir cet embryon qui s'était niché au creux de toi, et à poursuivre ta vie comme si rien n'était arrivé.

T'as pas pu. Au dernier moment, t'as tout arrêté. T'as pensé à cet enfant qui ne verrait pas le jour, qui n'avait, lui, rien demandé, et t'as pas pu mettre fin à ses jours avant même qu'il ne vienne au monde. Ca t'a pas empêché de pleurer de faire une croix sur des projets tout tracés. De pleurer de honte, aussi, en admettant face à tes parents que tu avais été stupide. Tu leur as jamais dit que ce rapport n'était pas consenti. Tu leur as juste dit que t'avais fait une connerie. Et s'ils se sont efforcés de te soutenir par la suite, tu sais très bien que leur regard n'a plus été le même.

T'as passé tes mois de grossesse à t'organiser une nouvelle vie, loin de ce que t'avais imaginé. T'as commencé à travailler dans ce petit office pour une paie de misère, mais qui suffisait tout de même à payer ton loyer. Tes parents ont fait ce qu'ils pouvaient pour t'aider à emménager, et tu sais que tu leur dois énormément.

Elle est née au petit matin, au printemps.
l'accouchement:


Et même si pas un jour ne passe sans que la couleur de sa peau ne te rappelle les circonstances de sa conception, ta fille est ta raison de vivre, et tu n'effacerais son existence de ta vie pour rien au monde.

Tu t'es tellement raccrochée à elle, quand ta mère n'a pas survécu à son deuxième cancer. Davantage encore quand ton père n'a pas surmonté le chagrin de la perdre. Vous vous êtes retrouvées toutes les deux, et si t'as revu une partie de tes cousins aux funérailles, t'as pas réussi à aller vers eux. Il s'était passé trop de temps, et tu voulais pas voir la pitié ou le dégoût dans leurs regards. Alors c'est elle et toi. Toutes les deux contre la terre entière. Et tu sais que tu serais prête à tout ou presque pour lui offrir la vie que toi tu n'as pas pu avoir.

Derrière l'écran

Pseudo : Eastern Cookie / ECK
Âge : vieille
Localisation : Région parisienne
Où as-tu entendu parler du forum : Par Isaïah à l'origine :keur: TC à présent
Fréquence de connexion : Connexion quasi quotidienne, RP autant qu'un petit loulou de bientôt 5 ans me le permet
Parle nous de toi : Ma life est vraiment pas palpitante, je vous assure x)

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Vivian-May GIBBS - what doesn't kill you makes you stronger

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