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 Neal ♣ Help me save my life

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Nathanael Keynes
Nathanael Keynes
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Date d'inscription : 12/02/2014


Neal ♣ Help me save my life Empty
MessageSujet: Neal ♣ Help me save my life   Neal ♣ Help me save my life EmptyMar 3 Sep 2019 - 13:54

- NEAL VAUGHN DOHERTY -

ft. Ed Westwick


Nom : Doherty, le nom de ton père, celui que t'as toujours porté. Parfois tu regrettes de pas être né sous celui de ta mère, cela dit, mais t'arrives même pas vraiment à savoir pourquoi. ❇ Prénom(s) : Neal, le champion. T'as jamais compris comment ton prénom pouvait signifier quelque chose d'aussi loin de toi. Tu te demandes ce que ton père pense de l'ironie de la chose, aujourd'hui, même si t'as jamais osé lui poser la question. T'as trop honte de tout ce que tu leurs as fait subir pour tendre le bâton pour te faire battre. Vaughn, ton deuxième prénom, signifie petit, et c'est sans doute ce qui te reste en tête. T'as l'impression d'avoir ta place nulle part, que tu feras jamais rien de grand dans ta vie, et même, parfois, que tu ferais mieux de pas être là. ❇ Surnom(s): Quand tu t'es cherché, quand t'as écumé les sites internets divers pour jouer autant que faire des rencontres, toi qu'a tellement de mal avec les gens dans la vie réelle, t'as utilisé les prénoms Ciarán et Cynan pour te présenter. Tu sais pas trop pourquoi, pour leurs sonorités sans doute. Ciarán, au moins, ça signifie celui aux cheveux sombres, et ça peut t'aller... Mais pour le second, tu dois bien admettre que sa signification est tout aussi éloignée de toi que ton prénom réel. Le guerrier. C'était bien sur tes jeux en ligne, ça collait à ce barbare qui te servait d'avatar. Mais t'estimes que t'es loin d'en être un, et tu te demandes parfois ce qui t'es passé par la tête pour prendre un surnom pareil que tu colles partout. ❇ Âge : 30 ans, et tu le vis pas très bien. Bientôt 31 même, et c'est la fin du monde dans ta tête. L'idée d'être sorti de la vingtaine te rend malade, toi qu'as déjà eu du mal à accepter de passer le quart de siècle. Ton corps a pas l'air de trop vouloir sortir de l'adolescence, pourtant, et t'es partagé entre l'idée que tu vieillis - mais d'autres te diraient que t'as la vie devant toi, et ça te donnerait autant envie de rire que de pleurer - et celle que t'es vraiment encore qu'un gamin paumé. ❇ Date et lieu de naissance : 18 septembre 1988, à Ramsey, sur l'île de Mann, au Royaume-Uni ❇ Nationalité et origines : britannique, t'es né sur le territoire de l'île de Mann, ton père est irlandais, ta mère mannoise et écossaise. T'as l'impression d'être un mélange de tout ce qui fait la Grande-Bretagne... sans le principal : le côté anglais. Ca te correspond pas mal : un peu de plein de choses, mais il manque l'essentiel... ❇ Situation matrimoniale : Célibataire, désespérément. T'as des envies, des attirances, mais qui voudrait d'un type aussi bousillé que toi, à l'âme écorchée, à vif en permanence ? ❇ Orientation sexuelle Homosexuel. Tu trouves de la beauté dans le corps d'une femme comme t'en trouves dans une fleur, un tableau, les courbes d'un félin... Mais il n'y a que les muscles masculins qui éveillent ton désir. ❇ Situation économique : Tu vis encore un peu sur les économies de ta grand-mère, mais c'est pas folichon, et tu risques d'arriver au bout bientôt, si tu veux pas puiser dans les fonds de ta boîte... ❇ Métier : Infographiste 3D, designer de jeux vidéos. Même ton boulot, c'est celui d'un adolescente attardé. Tu l'adores, tu vois pas les heures passer, tu bosses de chez toi sans peine. Mais pour bien des gens, c'est pas un vrai métier, et tu leur jettes même pas la pierre. ❇ Date d'arrivée à la Nouvelle-Orléans : mars 2019 ❇ Lieux de résidence : Marigny, en coloc ❇ Groupe : Slow Drag ❇ Signes distinctifs : Les marques sur tes bras, ton éternelle chaîne autour du cou, et ton sempiternel air de chien battu aussi peut-être... ❇ Crédits profils : avatars par eck et icon par tumblr

Caractère

Gentil. T'es un mec foncièrement bon, même trop, sans le moindre doute. Tu te fais avoir, tu le sais. Souvent tu t'en rends compte. Mais t'es serviable, aussi, et t'arrives rarement à dire non. Alors les gens en profitent, tu le sais bien. Mais tu sais pas faire autrement. • Jaloux. Des autres et de leur réussite. De leur bonheur. T'as tellement mal, t'es tellement mal, que tout te semble plus beau chez les autres. Tu te voiles sans doute la face, parce que ça t'évite de regarder en détail ce qui va pas chez toi, de juste rêver à ce que d'autres ont, comme si tu pouvais l'avoir aussi, juste en le souhaitant très fort. Et puis tu sais que tu le serais aussi, si t'avais quelqu'un à toi. Jaloux, et possessif, sans doute. Parce que t'aurais trop peur de le voir partir, le jour où il se rendrait compte du truc bousillé qui traîne avec lui, le jour où il rencontrerait quelqu'un de mieux que toi. Parce que ça finirait forcément par arriver, t'en es convaincu. • Maladroit. Dans tes mots, tu sais pas t'exprimer, t'arrives jamais à expliquer le fond de ta pensée, et les gens te comprennent pas. Dans ton corps aussi, et c'est pas pour rien que tu danses pas, par exemple. T'es foutu d'écraser les pieds de ton partenaire toutes les trois secondes, chrono en main. • Doux. T'es un agneau, tout prêt à se faire dévorer. Tu fais pas de mal à une mouche, t'as tout le profil de la victime. Mais t'es tout autant affectueux, tendre, et t'as aucun mal à te préposer aux caresses. Encore faut-il que quelqu'un soit disposé à les recevoir. T'es quelqu'un de très affectueux avec les gens qui te sont chers, t'aurais même tendance parfois à être un peu saoulant avec tes câlins et bisous à outrance. T'as besoin de contact physique et d'intérêt visible des gens que t'aimes, et t'as beaucoup de mal à comprendre et accepter l'indifférence et le manque de démonstration d'affection... • Paresseux. Un peu. T'es pas capable de beaucoup d'efforts si on attise pas ton intérêt. Ton job, le dessin, sont des exceptions, tu peux y passer des jours et des nuits entières. Mais si y a un endroit autre que derrière ton pc ou avec une feuille de papier et un crayon devant toi où tu te sentes bien, c'est bel et bien ton lit, bien au chaud sous ta couette, confortablement installé à rêvasser. • Discret. On oublie tellement facilement ta présence que tu pourrais presque assister à une réunion et que tout le monde ignore que t'as été là. Pas sûr que t'aies pas entendu des choses que tu devrais pas d'ailleurs... • Désordonné. T'as des trucs qui traînent un peu partout chez toi, et t'as même pas envie de les ranger. Tu déplaces des piles de trucs divers quand il faut que tu fasses le ménage, mais c'est pas pour autant que tu ranges tout comme il faut. De toute façon, la nature a horreur du vide. Et toi aussi. Dans ta tête, tout est parfaitement carré, ordonné, logique. Mais pour le reste, c'est un bordel innommable. Tu te retrouves jamais mieux que dans ton 'bordel organisé' - qui ne l'est que pour toi. Et si tu finis par ranger les choses bien comme il faut, il y a toutes les chances pour que tu ne retrouves plus rien. • Obsédé par les casse-têtes. Tu ne sais pas ne pas t'acharner sur le moindre casse-tête qui arrive à ta portée. Il faut que tu comprennes comment un truc fonctionne, que tu trouves la solution du problème, quitte à y passer la nuit s'il faut. C'est parfois saoulant pour ton entourage, quand on essaie d'attirer ton attention sur autre chose et qu'il n'y a pas moyen de te faire lâcher l'affaire jusqu'à ce que t'aies trouvé. • Accroc, t'es incapable de de passer de plein de choses... glorieuses ou moins... Mais t'as un côté obsessionnel et dépendant dans bien des domaines, et t'as beau entendre des trucs du genre qu'il faut se restreindre ou prendre sur soi, ça marche pas vraiment très bien.

Mes anecdotes


1. Tu parles anglais, ta langue maternelle, mais les londoniens savent bien que t'es pas né dans la capitale, et les autres aussi s'en doutent certainement. T'as jamais eu l'accent du coin, ni à Londres, ni ici à la Nouvelle Orléans, et quand tu jures en gaélique, on comprend vite pourquoi. T'es pas bilingue en gaélique, tu tiendrais pas toute une conversation, mais tu sais ce que les gens disent, tu les comprends, à défaut de pouvoir parfaitement leur répondre.
2. T'es incapable de te passer de ton téléphone, ton mac et ton ipod. Tu peux pas passer une journée sans checker tes mails, facebook et twitter. Même pas une heure, en fait. T'es le début des générations connectées, et ça se voit... T'es capable de communiquer avec un proche par téléphone interposé, même si vous êtes dans la même baraque. Ca doit bien faire marrer ton coloc, parfois...
3. T'es un geek dans toute sa splendeur, l'info, les jeux, la BD, la science-fiction... T'es pas vraiment tombé dans le graphisme info par hasard non plus, et si t'as commencé dans le milieu de l'animation, parce que t'as clairement un côté otaku - parfois frôlant le ridicule - t'as fini par changer de domaine en bifurquant vers un autre sujet geek : les jeux vidéos. T'as tes murs qui sont remplis d'étagères blindées de bandes dessinées d'origines diverses, tout comme ton coloc entasse les romans et pièces de théâtre. On pourrait croire que t'arrives au bout, mais tu trouves toujours le moyen de commencer de nouvelles séries... Et hors de question de te séparer d'anciennes pour faire de la place pour les nouvelles. Ce que d'aucuns appellent leur coin bureau est plutôt une antre de la console chez toi. T'as gardé toutes celles que tu t'es offertes au fil des années, ce qui commence à faire une certaine collection, joliment disposée sous l'écran HD, des plus old school comme la Megadrive ou la Super NES, jusqu'à la dernière PS4. Avec les jeux qui vont bien, chacun dans la boîte correspondant à leur console. Si le reste de ton appart est un beau bordel, c'est sans doute les éléments les plus soigneusement ordonnés.
4. Geek un jour, geek toujours, c'est en ligne - sur un MMO - que t'as rencontré ton associée. C'est en ligne aussi que t'as répondu à des petites annonces de coloc. Dans un premier temps, tes contacts, ils sont tous exclusivement virtuels, à moins que t'aies vraiment pas le choix. Comme ce type qui a croisé ta route en cure de désintox et dont t'as perdu le contact avec le temps. Même si tu l'as pas vraiment complètement oublié et qu'il y a toujours des photos dans ton téléphone, des années après.
5. T'es un vrai bisounours et t'as besoin de contact et de câlins au quotidien. Même pas pour des raisons plus charnelles que ça, juste comme témoignage d'affection, un truc que tu partages facilement avec ton coloc. T'es tactile, foncièrement, particulièrement avec les gens que t'apprécies. A contrario, il s'est jamais rien passé entre Seb et toi, et tu penses pas que ça arrivera un jour, t'en as pas envie, sans doute que vous vous ressemblez trop sur beaucoup trop de points. Mais les séances ciné collés sur le canapé, c'est des moments à vous qui vous correspondent bien, et qui pourraient surprendre les personnes qui vous connaissent pas. Et puis s'il y a un truc qui te rend fou, ce sont les caresses dans les cheveux. Si y a bien un truc qui te fait littéralement craquer et perdre toute concentration, c'est bien celui-là. Meilleur moyen de te détourner de ton écran et du rendu sur lequel tu bosses depuis des heures. Peut-être le seul, d'ailleurs.
6. T'as un sérieux faible pour les fruits secs, et particulièrement la pistache. Saveur de glace favorite, agrément de la plupart des desserts, incontournable apéritif, il y a peu de chance qu'il ne se trouve pas au moins un truc comestible qui en contienne chez toi, n'importe quand. Il y a pas un repas où t'as pas quelque chose qui en soit composé. Tu sais pas comment les gens font pour pas en manger, toi tu sais pas t'en passer.
7. T'as un passé dépressif que t'as toutes les peines du monde à laisser au placard. Pas pour rien que t'as fini par sombrer dans la drogue, et que tu luttes à te maintenir hors de l'eau. Si une part de toi s'en veut, tu sais bien qu'il y a longtemps que ça te pendait au nez. C'est pas comme si y avait pas eu d'autres alertes par le passé. T'es pas vraiment d'une nature très confiante, et le geek que t'as toujours été en a pas mal pâti pendant l'adolescence. Etant donné que t'es plutôt quelqu'un de réservé, ça n'a pas vraiment été facile de t'intégrer parmi les autres élèves. Et t'as fini par craquer. T'avais légèrement tendance à scarifier ta peau, comme si cette souffrance-là pouvait atténuer le reste. Tu t'en suis sorti avec le soutien de ta famille, et l'écoute attentive de ta grand-mère, avec un suivi médical aussi, plus que nécessaire, mais c'était un pansement sur une plaie pas refermée. Et puis le rejet de sa part il y a quelques années quand tu as fini par lui avouer ton homosexualité reste très difficile à encaisser pour toi, et son décès peu après, alors que t'as jamais pu faire réellement la paix avec elle, t'ont clairement fait replonger, et à défaut de te blesser à nouveau, tu t'es mis à chercher d'autres moyens de contourner la souffrance à savoir la drogue. T'en es pas fier, mais tu sais aussi que t'es pas vraiment complètement sorti d'affaire. Dans ta tête, c'est encore souvent Bagdad et tu sais pas si ça changera vraiment un jour.
8. T'as les bras marqués autant par les lacérations que tu t'es infligées quand t'étais plus jeune que par les piqûres d'aiguilles, et tu les caches en permanence. T'as honte, et ça en rajoute à ton mal-être général. Tu t'es fait soigner, désintoxiquer, t'es suivi psychologiquement... Mais t'es loin d'être hors de danger, tu restes fragile, et tu le sais très bien.
9. T'as une chaîne en argent autour du cou, à laquelle pendent un trèfle, un chardon stylisé et un soleil, l'Irlande, l'Ecosse, l'île de Mann, et une croix anglicane. Tu caches tout ça comme les marques sur tes bras, sous tes vêtements, et t'as vraiment pas envie de les montrer à qui que ce soit. Mais t'y tiens énormément et tu serais inconsolable si tu venais à les perdre.
10. T'as joué au volley-ball pendant des années, le seul truc qui te rendait un petit peu sociable - vaguement - parce qu'il fallait bien jouer en équipe. Mais t'as été percuté par un taxi à Londres, il y a quelques années, et t'as le genou amoché. T'as marché un temps avec des béquilles, t'as dû avoir pas mal de rééducation, et t'as bien douillé, vu que les anti-douleurs étaient limité compte tenu tes addictions passées. T'as plus de séquelles au quotidien, tu vis normalement, mais il reste une faiblesse, tu le sens bien si tu marches trop longtemps. Alors t'as arrêté le volley. Et les contacts sociaux qui allaient avec.


Mon histoire

« Seanmháthair... »

T'es pas revenu sur sa tombe depuis l'enterrement. Mais tu crois qu'aujourd'hui, t'avais besoin de lui parler. Tu sais pas si elle te voit de quelque part, si ses croyances sont vraies, ou pas. T'as besoin de croire que oui, qu'elle est là-haut et qu'elle veille sur toi. Et tu dois l'avoir pas mal déçue, au fil des années, plus encore que quand elle a appris tes préférences sexuelles, en fait. Tout ça, c'était censé être derrière toi. Elle était là, quand t'allais vraiment mal, et que tu te faisais du mal, quelque part un peu pour avoir le sentiment d'exister, un peu aussi pour faire taire l'autre souffrance, dont tu pouvais pas parler. Elle était là pour t'aider à t'en sortir, et chaque fois que tu vas dans la salle de bain, ton regard tombe sur tes avant-bras et ce que t'y vois te rappelle cette période. Les cicatrices ne disparaîtront jamais totalement, ni celles sur ta peau, ni celles sur ton coeur. Mais elle était là. Et ça ne sera plus jamais le cas. T'as tenté de passer au-dessus de ça, et d'oublier la souffrance. Mais oublier par des moyens détournés, ça n'est qu'une échappatoire temporaire. Tu sais que tu l'as déçue, tu sais qu'elle ne voulait certainement pas que t'en arrives là. Pourtant, les autres marques en attestent. Et il faut que ça cesse, t'en es conscient. Il paraît que c'est la première étape pour guérir. Accepter, admettre qu'il y a un problème à solutionner. Alors peut-être que tu finiras par y arriver, n'est-ce pas ? Même si t'as essayé et que t'as rechuté. Peut-être que la seconde fois sera la bonne ?

Aujourd'hui, t'as besoin de 'la voir', de lui montrer que tu te prends en main aussi, que tu vas changer. En tout cas, que t'as l'intention de le faire, et tu te dis que ça fonctionnera cette fois, une fois que tu seras parti. Que t'auras vraiment tourné la page.. Tu sais pas si tu vas y arriver, mais tu sais qu'il le faut. Tu sais juste pas très bien comment t'y prendre, pourtant t'as passé la trentaine, maintenant, et tu te dis qu'il serait temps... T'avais ce projet depuis longtemps, et tu l'as fait, finalement. T'as monté cette boîte, au moins d'un point de vue administratif, mais pas en Angleterre. C'est grâce à elle, en quelque sorte, grâce à ce qu'elle t'a laissé, quand bien même elle n'acceptait pas ta sexualité, mais t'as la trouille d'échouer et de la décevoir encore.

« C'est grâce à toi, tu sais ? Je regrette tellement que tu sois pas là pour le voir... »

Erin Games. Erin. Son prénom. Pour l'instant, c'est à peu près le seul hommage que tu peux lui faire, à cette petite mamie irlandaise qui t'a tellement soutenu jusqu'à son départ. Tu sais pas ce que t'aurais fait si elle avait pas été là. T'es pas sûr que tu serais encore là. Elle était là quand t'as sombré, elle t'a soutenu quand t'as décidé de faire ces études d'infographie en lesquelles peu de gens croyaient. Elle était là à chaque tournant de ta vie, et tu t'es jamais lassé de ses histoires - peut-être pas toujours cent pour cent vraies - quand bien même elle te les racontait pour la millième fois. Tu t'es jamais lassé de ses sourires, pas même de ses remèdes de bonne femme, qui marchaient une fois sur deux.

« J'ai pas vraiment été un petit-fils idéal, hein ?... »

Surtout ces derniers temps. Si elle avait encore été là, tu crois que ça l'aurait tuée de te voir te faire du mal à nouveau. De gâcher ta vie, elle qui l'avait en si haute estime. Tu l'entendrais presque te sermonner, parce que t'as pensé à personne, enfermé dans ta propre souffrance, et elle aurait tellement raison.

« Je vais m'en sortir, je te le promets. Mais je pourrai pas venir te voir pendant un moment pour ça. Il faut que je tourne la page. Que je fasse table rase. C'est un peu ce qu'ils disent au centre, alors... Alors je m'en vais. Je sais pas combien de temps il me faudra mais quand je reviendrai te voir, je te promets que ça ira vraiment mieux. Et que je pourrai te montrer le lancement du premier jeu de ta société. »

Des idées, t'en as déjà quelques-unes, qui te trottent en tête, et que t'auras tout le temps de peaufiner avec ton associée. T'as peur bordel, t'as tellement peur que ça foire, qu'elle soit pas vraiment motivée ou qu'elle soit en train de te berner, cette informaticienne de l'autre côté du globe avec qui t'as bien accroché et qui te suis dans ton projet. Tu savais bien que tu pouvais pas faire ça tout seul, de toute façon, t'as trop besoin de quelqu'un pour mener ça a bien. Pour l'administratif et la comm', mais surtout pour la programmation. Toi t'es designer, t'as les idées et le graphisme, mais tu sais pas coder, et tu saurais tellement pas te vendre non plus ! Mais t'as la trouille, tellement la trouille ! Tes bagages sont prêts, t'as qu'à fermer la porte de ton appart' et rendre les clefs à ce proprio qui t'as toujours regardé de travers, toi et ton bordel, quand il venait récupérer le loyer. Mais tu pouvais pas partir sans la voir, sans lui parler une dernière fois ou presque.

« Tu seras fière de moi, Seanmháthair, même si tu n'apprécies sans doute toujours pas le fait que j'aime les hommes. Je te le promets, tu seras fière de moi. »

Ce sont les derniers mots que t'as prononcés sur sa tombe, dans ce petit village du nord de l'Irlande où elle a toujours vécu. Et tu te promets que quand t'y reviendras, tu auras tenu ta promesse. Et que t'auras pas retouché à la came, non plus. Mais t'es bien placé pour savoir que « jamais », c'est un bien trop grand mot, surtout pour tes petites épaules.


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Ton âge : toujours #teammamie #teammommy #teamdinosaure ❇ Ton arrivée ici : 08/07/2019 officiellement avec Nate le papa poule. ❇ Ton avis : :hrt: :hrt: :hrt: ❇ Inventé/prélien/scénario : Inventé (mais plus ou moins prélien non officiel de @"Tristan Newman" :siffle: ) ❇ Expression libre : : y a des jours où je serai un peu moins présente pour cause de mini-moi de moins de trois ans tout le temps malade Crying or Very sad mais je suis jamais bien loin quand même :hrt:
par Moses.
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Neal ♣ Help me save my life

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