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 Sywhaîd [Marisol Ozalee Wakanda Garcia Sanchez]

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MessageSujet: Re: Sywhaîd [Marisol Ozalee Wakanda Garcia Sanchez]   Sywhaîd [Marisol Ozalee Wakanda Garcia Sanchez] EmptySam 18 Oct 2008 - 19:27

Sywhaîd [Marisol Ozalee Wakanda Garcia Sanchez] Oz06

Prénom et Nom : Marisol Ozalee Wakanda Garcia Sanchez

Age: 25 ans

Origine : Los Chontes (Chihuahua, Mexique)

Famille :
Moitié indienne hopi du côté de sa mère Lomasi Enola, moitié mexicaine catholique du côté de son père José Manuel, élevée comme une non-sorcière, Oz a grandi entourée de ses grands-mères Kachina, et Satinka, au grand dam de sa famille paternelle qui ne supporte pas les deux excentriques qu’elles semblent être. Maria Magdalena Concepción, sa grand-mère paternelle, est la première à les houspiller, et à vouloir « protéger sa petite-fille de la mauvaise influence des deux hérétiques ». Et lorsque la discussion dévie en ce sens, il n’y a que la diplomatie de Lomasi et de son beau-père, Pedro Joaquin Mateo, pour calmer le jeu.

Elle a assez récemment appris l’existence, brève en ce monde, mais ô combien importante, de Maria Bena Kay, sa sœur jumelle décédée à la naissance. Elle aurait été infectée par un virus contracté par Lomasi pendant la grossesse, et qui est aussi à l’origine de la stérilité de cette dernière. Morte dès l’accouchement, Maria a eu droit à un enterrement en bonne et due forme, José et Lomasi insistant pour qu’elle ait un nom et qu’elle repose en paix.

Oz a aussi 3 tantes et 4 oncles qui vivent tous aux Etats-Unis, qu’elle ne voit jamais quasiment, et elle ne sait même pas combien elle a de cousins de ce côté-ci…

Et puis il y a Oncle Nascha, qu’Oz adore depuis toute petite, et qui le lui rend bien. Pas étonnant que ce soit vers lui qu’elle se soit tournée en premier lieu à la fin de ses études.

Parcours scolaire et/ou professionnel :
Il avait fallu que Lomasi et José patientent quelques années pour voir enfin arriver leur petite fille. Née dans un petit village tout au Nord du Mexique, pas très loin de Ciudad Juarez, ville frontalière avec les Etats-Unis, celle qui fut nommée Marisol par son père, Ozalee par sa grand-mère, et Wakanda par son arrière-grand-mère, vit le jour un 30 juillet, et sans doute tout ceci la lia à jamais à l’astre du jour. Fille unique dès lors que sa jumelle fut déclarée décédée à la naissance, elle a surtout été élevée par sa mère, et ses deux grands-mères, fières représentantes de la culture indienne hopi…

En dehors des éternelles querelles sur la mauvaise influence que ses grands-mères pouvaient avoir sur Marisol, le plus souvent provoquées par Maria, l’enfance de la petite mexicaine s’est déroulée de la façon la plus classique qui soit. Elle a été à la maternelle de Los Chontes dès sa troisième année, puis est entrée en primaire, où elle a rencontré Juan, Penelope, Federico, Cristina... et Tallulah. Les deux fillettes étaient très proches, même si Tallulah, plus calme que la bande de surexcités qu’ils étaient tous, toujours partants pour faire la course, grimper aux arbres, ou escalader tout ce qu’ils pouvaient trouver, avait un caractère radicalement opposé. Elle les observait, et félicitait Oz lorsqu’elle gagnait surpassait les autres, mais elle ne participait guère plus à leurs jeux turbulents. Et pourtant, elles étaient inséparables. A tel point qu’à la fin de ses années d’école primaire – comme les enfants peuvent être cruels entre eux – là où on aurait pu voir une amitié presque sororale, des murmures circulèrent comme quoi les relations des deux fillettes n’étaient pas saines, et que ça n’était pas surprenant, finalement, quand on connaissait un peu la famille Garcia Sanchez, surtout le côté maternel. Oz n’avait pas hésité à mettre son poing dans la figure du garçon qui avait osé débiter de pareilles horreurs, mais elle se souviendra toujours du regard de Tallulah ce jour-là. Plus rien n’avait été comme avant, Penelope et Cristina aussi avaient pris de la distance, et seuls Juan et Federico acceptaient encore de courir avec elle, bien qu’ils prennent plus souvent la mouche lorsqu’elle arrivait avant eux à ce qu’ils avaient fixé comme ligne d’arrivée.

Elle n’avait pas bien compris ce que c’était que cette histoire d’école spéciale à Ciudad Juarez, dont ses grands-mères lui avaient parlé, sous l’œil bienveillant de maman, en lui faisant promettre d’une part de ne pas tenter d’ouvrir la malle qu’elles lui avaient préparée avant d’arriver à l’école, d’autre part de ne rien dire de plus à papa, qui rentrait ce week-end. Bah… De toute façon, papa ne rentrait pas tous les week-ends et passait plus de temps à raconter à maman toutes ses mésaventures au travail qu’à s’occuper d’elle. Ce qui fut le plus surprenant, ce fut l’enthousiasme avec lequel il accueillit la nouvelle. Maman lui avait annoncé qu’elle avait trouvé une bonne école privée à la frontière, et que les grands-mères étaient prêtes à en payer les frais – le seul point sur lequel il tiqua un peu, mais comme leur situation financière n’était pas si glorieuse, il ne releva pas – et que ça permettrait à Oz d’apprendre l’anglais de surcroît, de par la proximité avec les Etats-Unis. Ca avait été décidé ainsi, il n’avait pas fallu plus d’une soirée pour que tous soient d’accord, et le premier septembre, elle avait pris le train pour la ville, un effroyable tas de ferraille bruyant et dont on doutait de l’état à l’arrivée, si toutefois il allait jusqu’au bout du chemin. Elle avait revu oncle Nascha, le vieux marchand d’animaux qui se chamaillait tout le temps avec ses grands-mères au sujet de son appartenance ou non à la famille, qui lui avait promis pour la énième fois qu’il trouverait un moyen de lui offrir une petite bête à elle. Elle lui souriait toujours et lui faisait une bise sur sa joue ridée, même si, à force, elle doutait de la réalisation de la chose. Papa avait toujours catégoriquement refusé qu’on fasse entrer un animal à la maison…

Maman et grand-mère Satinka lui avaient dit au revoir sur le pas de la porte, et grand-mère Kachina était venue avec elle, tenant fermement en main la lettre qu’elle avait reçue et qui donnait toutes les indications nécessaires pour gagner l’école. Une entrevue avec la directrice plus tard, elle regagnait une grande salle où s’entassaient plus d’enfants qu’il n’y en avait au village, vêtus de robes de couleurs différentes selon les tables, et on lui indiqua la table bleue, dont l’étendard figurait un colibri se détachant sur un soleil. Il y avait aussi une table noire, symbolisée par un poisson entouré d’une vague déferlante, une autre d’un serpents à plumes enlaçant une tornade sur fond blanc, une autre enfin figurant un jaguar crachant des flammes sur fond rouge. Elle supposait vaguement qu'il devait y avoir des références aux légendes de grand-mère.

C’est lors de son tout premier stage de fin d’années alors qu’elle avait à peine treize ans, qu’elle observa le travail d’un chaman sous un autre angle… L’école avait mis en place ce système de quatre semaines en milieu sorcier pour apprendre à connaître les débouchés possibles : stage obligatoire dès la fin de la seconde année pour les élèves issus de familles non-sorcières, facultatif pour les autres. Oz avait plutôt fait partie des premiers, ses grands-mères encore réticentes à tout lui expliquer. De jeunes gens étrangers venaient demander l’assistance de son « maître de stage » dirons-nous, pour révéler leur daemon. Leur moitié, lui avait expliqué grand-mère Kachina. Un événement marquant pour la mexicaine qui garde encore ces visages et ses frimousses animales gravées dans sa mémoire et s’est dès lors destinée à tout ce qui pouvait toucher, et les créatures magiques, et les « moitiés ». Elle était trop jeune, lui avait dit le chamane, « dans sa tête » pour entamer le voyage à la recherche de son daemon, mais elle pourrait venir le revoir plus tard, lorsqu’elle serait prête, qu’elle aurait enfin pris conscience de qui elle était. Elle n’avait pas trop bien compris, à l’époque, mais avait gardé l’information dans un petit coin de sa mémoire, et s’était promis de revenir le voir un jour, quand elle serait plus grande.

Après le premier cycle d’études magiques classique, ponctué des railleries des uns sur son appartenance à une famille non-sorcière (censément tout du moins) et par la complicité grandissante avec une de ses camarades de classe, après un diplôme pas trop difficilement obtenu, elle était revenue auprès d’oncle Nascha, plusieurs années, pour apprendre tout ce qu’il pouvait lui enseigner sur les soins aux créatures, magiques ou non, et puis s’était inscrite à l’Université Sorcière de Tijuana, pour faire valider ses aptitudes – ça, ça passait tout seul - et en apprendre davantage encore bien qu’elle ait déjà passablement approfondi le sujet par elle-même sur les daemons – et ça, c’était moins facile à faire accepter. Il avait fallu batailler, son cursus n’ayant pas été des plus classiques, mais elle avait tenu bon. Et bien lui en avait pris. Son seul regret, sans doute, est de ne plus avoir revu son amie depuis la sortie de l’école, bien qu’elles se soient promis de garder contact. Elle n’a jamais osé lui parler ni de la mort de sa grand-mère peu avant la remise de leur premier diplôme, ni de la disparition du petit hibou qu’oncle Nascha avait fini par réussir à lui offrir, ni du drame que Maman s’était enfin – il était temps - décidé à lui révéler. Car c’est à l’obtention de son diplôme de Licenciatura finalement, que les deux femmes de la maison se décidèrent à expliquer à Oz la réalité sur sa naissance. La jeune fille les avait écoutées, patiemment, sans broncher, et puis avait simplement répondu qu’elle comprenait mieux. Elle comprenait mieux pourquoi elle avait cette impression de vide, comme s’il lui avait toujours manqué quelque chose. Elle comprenait mieux aussi ce qu’elle recherchait finalement auprès de Tallulah, et peut-être aussi de sa plus proche amie à qui elle n’osa plus guère adresser de lettre dès lors. Elle comprenait mieux aussi, les mots du vieux chaman, qui avait visiblement déjà tout compris, lui. Ce jour-là, elle venait de s’offrir – petit cadeau de fin d’études à moi-même, avait-elle écrit dans son journal – une paire de boucles d’oreilles d’argent, une chaîne plutôt longue avec un pendentif en forme de cœur, et décida de n’en porter qu’une, à l’oreille gauche. L’autre n’avait plus jamais quitté sa boîte, et à ses yeux, il appartenait à Maria, où qu’elle soit.

Alors elle s’était décidée à revenir auprès de son ancien « maître », espérant qu’il puisse tenir la promesse qu’il lui avait en quelque sorte faite lorsqu’elle avait à peine 13 ans. Malheureusement, son assistante de l’époque et épouse par ailleurs avait eu le regret de lui annoncer qu’il avait rejoint les esprits, et Oz avait discuté avec la veuve assez longuement de ce qu’il aurait pu apporter à la mexicaine, si elle était revenue plus tôt ou lui parti un peu plus tard, entre autres… Jusqu’à ce que la veuve évoque une terre lointaine où elle avait vécu il y avait déjà bien des années. Une terre mystérieuse, inconnue de la plupart, invisible aux yeux de ceux qui n’en étaient pas dignes, et si particulière, si chargée en magie que nul autre endroit au monde ne pouvait rivaliser avec elle. La mexicaine apprit que la vieille femme en était originaire et avait quitté son univers pour découvrir l’extérieur qui lui était encore inconnu, jusqu’à ce qu’elle rencontre celui qui avait partagé ses jours jusqu’ici. Elle avait dit être trop vieille à présent pour entreprendre le voyage du retour, malgré la proposition que Marisol lui avait faite de l’y accompagner. Seule ou accompagnée, en tout état de cause, sa décision était prise : elle irait, elle tenterait de trouver cette Brume, et cette « noble lande »…

Caractère :
Pétillante, impulsive et gaie, très expansive et pas du tout introvertie, elle a toujours eu du mal à tenir en place, à rester inactive. Elle était pourtant plutôt bonne élève car sa vivacité d'esprit n'avait d'égale que son impétuosité, et elle comprenait en général assez vite. Du coup, le rabâchage, c’était pour elle le pire des ennuis et il fallait toujours qu'elle trouve quelque chose à faire pour s'occuper. Une chose qui n’a toujours pas changé, chez elle, puisque même adulte, elle court toujours partout, ayant toujours mille choses à accomplir, faute de quoi elle se sentirait comme amputée d’une partie d’elle-même. Ne rien faire ? Non, ça c’est impossible…

De ses grands-mères, elle a également gardé un profond respect de la hiérarchie, ce qui lui vaut souvent un certain respect en retour. Elle n’est pas vraiment du genre à se mettre en colère (ou en tout cas à "éclater"), surtout si elle a une personne plus haute qu’elle dans sa vision de la hiérarchie, mais c’est qu’elle ravale sa rancœur par respect des convenances. Ca ne l’empêchera pas dans la mesure du possible d’argumenter sur son point de vue.

Car Oz ne supporte pas l’injustice, et cherche le plus souvent à la réparer, même lorsqu’elle n’est pas de son fait ou que cela semble impossible. Elle a donc également tendance à jouer les « princes protecteurs » vis-à-vis de ceux qu’elle aime et à s’inquiéter pour tous ceux qui l’entourent, quitte à user de ses poings ou de sa baguette, au choix, s’il le faut. Là, gare à celui qui a un mot plus haut que l’autre… Ca a déjà été le cas dans son enfance, pour Tallulah, puis pour son amie à Tijuana… Aujourd’hui, nul doute que si de pareils événements se représentaient, elle réagirait de même.

Physique :
1m68, 58 kilos, 94 – 60 – 90. C’est un petit brin de femme, dont la vivacité et la forme physique ne sont plus à démontrer. Comme lorsqu’elle était enfant, elle a gardé l’habitude de courir régulièrement pour se maintenir en forme. Un dégradé rarement bien lissé encadre son visage enfantin de mèches brunes, mais le plus souvent, elle attache sa tignasse en un chignon, une queue de cheval ou une natte pour être plus à l’aise. Sa peau mate trahit ses origines, et lorsqu’elle s’emporte, son accent mexicain ressort au milieu de ses phrases, tout comme certains jurons tirés de la langue de ses aïeules…

Sahariennes, tailleurs, avec pantalons droits ou jupes au-dessus du genoux et fendues, histoire de ne pas trop entraver ses mouvements malgré tout, dans les tons noirs, bruns, kakis, débardeurs oranges, verts, bruns ou noirs, constituent l'essentiel de sa garde-robe. Les tennis qu'elle portait systématiquement étant plus jeune ne servent plus que lors de séances de vol ou de jogging et sont remplacées la plupart du temps par des ballerines à brides, très années soixante, ou de grandes bottes de cuir à toute épreuve…

En tout état de cause, elle ne quitte jamais la boucle d’oreille d’argent qui pend à son oreille gauche, et, pour le détail, porte une paire de lunettes à monture ouverte pour lire, écrire, ou regarder un écran quel qu’il soit.

Daemon :
Elle souhaite justement extérioriser le sien, et pense que Sywhaid est le meilleur endroit pour ça.

Aptitudes magiques :
Très douée pour tout ce qui touche à un truc qui se rapproche de près ou de loin à un animal, elle est plutôt d'un niveau moyen pour le reste.
Baguette en bois de chêne blanc du Mexique, dans laquelle est inséré un fil de toile d’acromantula.

Développements pour Majeures :
Elle sera bien plus intéressée par la Magie partagée, surtout ce qui touche aux daemons, et la magie canalisatrice que par les cours élémentaires. Si c’était possible, elle souhaiterait tout apprendre sur les daemons et les créatures magiques.

Avatar : Mackenzie Rosman


Dernière édition par Fiona - Admin le Dim 12 Juil 2009 - 11:06, édité 1 fois
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Sywhaîd [Marisol Ozalee Wakanda Garcia Sanchez]

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