nom ➸ Czerwona. prénom(s) ➸ Grażyna. surnom(s) ➸ Red, Ruby, Poppy. âge ➸ 26 ans. date et lieu de naissance ➸ 30 avril à Warszawa... pardon, Varsovie. nationalité ➸ Irlandaise. origines ➸ Polonaises. occupation ➸ Commissaire de police. orientation sexuelle ➸ Bisexuelle. statut civil ➸ Célibataire. caractère ➸ Distante ♦ secrète ♦ solitaire ♦ caractérielle ♦ compliquée ♦ lunatique ♦ assez autoritaire ♦ déterminée ♦ rancunière ♦ déracinée ♦ fière ♦ perfectionniste ♦ très exigente envers elle-même ♦ protectrice ♦ gourmande ♦ moins sûre d'elle qu'elle n'en a l'air ♦ très affectueuse quand elle est en confiance
 
anecdotes ➸ Je suis née en Pologne, pendant la dernière année d'études de ma mère. Irlandaise d'origine polonaise, elle était partie là-bas pour se familiariser avec la culture de ses ancêtres, pour un cursus de deux ans après lequel mon père et elle devaient se marier. Je suis juste arrivée... un peu tôt... ♦ Je parle anglais, évidemment, et polonais, parce que c'était la langue de la maison. ♦ J'ai toujours eu un truc avec la couleur rouge, et maman disait que ça avait à voir avec le drapeau polonais - et notre nom de famille, aussi. En tous les cas, c'est une couleur très présente chez moi, dans ma garde-robe, mes bijoux, autant qu'un peu partout dans mon appartement. Dans le même registre, je craque complètement sur les fleurs de coquelicot, ce qui m'a valu le surnom de Poppy quand j'étais au lycée, vu que j'en mettais un peu partout. ♦ J'ai une mémoire éidétique qui me permet donc de me souvenir d'énormément de choses... et un bon sens de la physionomie. Autant je risque d'oublier un nom si je ne le vois pas écrit, autant un visage... jamais. ♦ Je suis incollable sur l'histoire de la Pologne autant que sur la littérature shakespearienne. ♦ Terriblement gourmande, je ne résiste pas au chocolat et autres douceurs... ou alors très difficilement. Heureusement que j'ai toujours été sportive... ♦ Sportive, donc, il ne passe pas une semaine sans que j'aille courir, ou ne serait-ce que marcher. Et je parle pas d'aller faire du lèche-vitrines, hein, je parle de vrai randonnées... J'ai aussi pris pas mal de cours de self-défense, même avant de tout faire pour entrer dans la police. Et c'était plutôt une bonne idée, pour la peine... ♦ A la toute base, je ne supportais pas les armes, quelles qu'elles soient, particulièrement les armes à feu. Aujourd'hui, je ne sais absolument plus m'en passer.

J'ai pas de souvenir de la Pologne, j'étais qu'un nourrisson quand mes parents sont revenus, rapatriés en Irlande. Ils étaient pas polonais, même si leurs origines et leurs coeur les y avaient menés, et je devais pas arriver si tôt. Il a bien fallu rentrer chez eux, une fois que la sécurité de ma mère et la mienne étaient assurées. Un peu trop tôt. Maman a pas terminé ses études, mais ça l'a pas empêchée, ensuite, de s'adonner à la photo, de compenser en profitant de sa passion, et, même de se faire un petit nom dans la photographie artistique. Elle a ouvert une petite galerie, sans grande prétention, et ça lui va très bien comme ça. Au delà de ça, elle s'occupait de moi, pendant que papa qui avait fini par obtenir la double nationalité qu'il voulait, était entré à l'ambassade... et voyageait un peu trop souvent à mon goût. Et pas qu'au mien.
 
Je faisais comme si de rien n'était, parce que maman ne disait rien, mais ça nous minait, chacune à notre manière. Elle se montrait forte pour moi, et moi je serrais les dents pour faire comme elle. J'étais pas la petite fille la plus sage, ni la plus douée, ni la plus populaire. Un peu trop grande, un peu trop maigre, un peu trop sportive, et pas toujours assez intéressée en cours, pas assez sociable, ni à la mode non plus, j'ai pas vraiment souvenir d'avoir été très proche de plein de gens pendant ma scolarité. Je cherchais pas à l'être, et y a bien eu quelques exceptions, sinon je n'aurais pas écopé de certains surnoms, mais... Disons que j'aurais aucun intérêt à revenir à cette époque.
 
Ne serait-ce que parce que le lycée, ça a été le moment où mes parents ont commencé à se déchirer. Maman en avait marre que papa ne soit jamais là, et à vrai dire, je crois qu'elle supposait la même chose que moi : qu'il avait fini par aller voir ailleurs. A cette époque-là, je lui en voulais énormément. Et pour maman, en dehors des disputes avec lui, il n'y avait plus que ses photos, sa galerie, et ses collègues. Au final, leurs chemins avaient fini par se séparer. Ils ont divorcé - et au bout d'un moment, je dois bien avouer que je n'attendais plus que ça, tout pour ne plus les entendre se disputer jusqu'à la moindre cuiller, et ne parlons même pas de ma garde - et je me suis retrouvée à aller une semaine chez l'un, l'autre chez l'autre. J'aime le travail de ma maman, mais je dois bien avouer que je me sentais plus à ma place dans la petite chambre de l'appartement de papa, décorée à mes couleurs... que dans la vitrine sophistiquée remplie des oeuvres de ma mère. C'était beau, mais ça n'était pas moi. Et puis il y avait... son nouveau petit-ami, et sa fille, qui ne me supportait manifestement pas. Et j'ai jamais rien fait pour changer ça, je crois. C'est dommage, parce que j'aimais bien l'entendre chantonner et jouer du piano. Mais au final, je vidais les lieux le plus souvent possible. Et pour ça, la salle de sport, c'était vachement bien. La bibliothèque, aussi, quand il n'était pas trop tard.
 
Moi j'aimais la littérature, la poésie, et bouger. Elle, elle aimait la musique. Objectivement, dans d'autres circonstances, on aurait sans doute pu se compléter, peut-être même s'apprécier. C'étaient ces circonstances-là, malheureusement, et la discrimination que faisait son père et sur laquelle ma mère fermait les yeux n'arrangeait rien. J'ai jamais été autant ravie que quand j'ai su que je pourrais avoir une chambre à moi à la fac.
 
J'avais opté pour un double cursus droit et langues, je me disais que ça ouvrirait plein de portes, et aussi que j'avais toutes les chances que ça soit pas du tout l'optique de ma demi-soeur. J'aurais sans doute eu plus de risque dans un cursus littéraire, et je l'avais évincé d'office. Et puis je me disais que je trouverais peut-être plus facilement du boulot par ce biais-là. Ce qui n'empêchait pas que j'hésitais pas mal, en fait, entre différentes carrières. Dans le droit, notamment, un peu le commerce, mais sans grande conviction aussi. Et puis il y a eu ce soir, et cet appel sur mon portable, alors que je rentrais de la salle de sports dans laquelle j'étais inscrite depuis cinq ans. Il était tard, je partais souvent parmi les derniers, mais tout de même... Pas l'idée qu'on se fait d'une telle agression. Je rentrais pour le dîner, exceptionnellement, chez ma mère... mais je suis jamais arrivée jusqu'à son appartement. Non, au final, c'est la direction de l'hôpital que j'ai prise, pour apprendre qu'un connard lui avait tiré son portefeuille et son portable. Et que même si elle n'avait pas opposé de résistance, il lui s'était fait un plaisir de lui tabasser la tronche.
 
Ca a été mon déclic. J'ai continué mes études, et le sport, notamment en ajoutant des cours de self-défense à ma musculation et mes courses habituelles, et une fois mon diplôme en poche, j'ai passé les concours pour entrer dans la fonction publique... en tant que flic. Commissaire même - tant qu'à faire, autant viser haut. Il a fallu que je me fasse violence pour apprendre à me servir d'une arme. La première fois que j'en ai tenu une en main, j'ai bien failli la lâcher tant ça me brûlait les doigts au sens figuré. J'aimais pas la violence, je l'aime toujours pas. Mais savoir se défendre, c'était nécessaire, maintenant je le savais. Alors j'ai appris. C'est pas comme si j'étais pas une tête de mule parfois. J'ai appris à me servir de ce foutu revolver, et il est devenu mon meilleur ami. J'ai appris à me faire respecter par mes collègues, et particulièrement par mes subordonnés. C'est pas toujours évident d'être la nana chef, et je sais que certains m'attendent au tournant dans l'équipe, mais je suppose que c'est un peu comme ça partout. Et au tout début, ça fonctionnait pas mal.
 
Mais plus ça allait, et pire c'était niveau criminalité... On avait beau faire, renforcer les effectifs, augmenter les rondes, faire preuve de plus de sévérité dans les peines demandées, aussi, lors des procès, rien n'y faisait. Et c'était pas comme si on avait beaucoup de soutien de la municipalité. Alors quand ils ont commencé à faire parler d'eux, forcément, ça m'a intéressée. Ok, c'est pas très catholique leur façon de faire. Ok... Mais n'empêche que ça fonctionne. Et au point où on en est, moi, je pense que toutes les actions positives sont bonnes à prendre. Etrangement, tout le monde n'est pas d'accord autour de moi, et je dois être assez vigilante au jour le jour, à savoir face à qui je laisse voir ce que je pense de tout ça. Mais moi, tout ce que veux, c'est que les gens soient en sécurité. Et si on doit sortir des sentiers battus, je dis pas non. Je me suis retrouvée confrontée à l'un d'eux, une fois. J'aurais dû tenter de l'intercepter, et j'aurais pu, à ce moment-là, lui tirer dans la jambe pour l'immobiliser, il était à ma portée. Mais je sais à peu près ce que ça aurait donné ensuite, et ça n'aurait aidé personne. Les autres membres de mon équipe n'étaient pas encore à portée, alors je lui ai dit de partir, vite. Je connais rien de lui. Juste sa silhouette, vaguement le son de sa voix, mais c'est pas vraiment ce que je retiens le mieux. Tout ce que je sais, c'est que lui, comme les autres, ils peuvent compter sur moi. Quitte à contourner les règles pour leur donner une longueur d'avance, tant que c'est pour aider la population de Belfast, je suis à peu près prête à tout.

pseudo/prénom ➸ Cookie (Et je crois que je vais me faire manger très vite...). âge ➸ Mamie. comment as-tu connu broken arrow ➸ J'ai qu'une chose à dire : CA MARCHE A TOUS LES COUPS, VOUS DEVRIEZ AVOIR HONTE ! comment trouves-tu le forum ➸ Joliii. un dernier mot ➸ Je peux baver un peu sur certains persos ou... ?