Revenir en haut Aller en bas

Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 I will love you unconditionnally ♥ 01.09.2075 - Infirmerie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Fiona - Admin
Fiona - Admin
Directrice ♠
Nombre de messages : 797
Date d'inscription : 07/01/2008

https://fionaslab.forum-actif.net
Paspoort
A Amsterdam depuis: Toujours
Petites infos utiles:

I will love you unconditionnally ♥ 01.09.2075 - Infirmerie Empty
MessageSujet: I will love you unconditionnally ♥ 01.09.2075 - Infirmerie   I will love you unconditionnally ♥ 01.09.2075 - Infirmerie EmptyLun 7 Mar 2016 - 20:36

Premier jour de l'année à Poudlard, premier jour ou je peux voir Médée. Deux mois loin de l'école, deux mois loin d'elle ça m'a manqué. Je n'ai pas pu la voir de tout l'été, on fait toujours des road trip avec mon père pendant les grandes vacances, malgré tout ce qui s'est passé, il me fait toujours confiance et il me protège toujours. Je ne lui ai pas vraiment parlé de Médée, je sais qu'il s'inquiétera et ce n'est peut-être pas le moment de lui en parler. Il y a cinq ans il ne voulait plus m'envoyer à Poudlard, après tout ce qu'il y avait eu. J'ai du le convaincre et lui faire comprendre que ma place était là-bas, que j'avais besoin de faire des études pour devenir quelqu'un pour qu'il soit fier de moi et ça a marché. Il m'a laisser revenir. Je pense qu'il a besoin que je le rassure et je le ferais jusqu'au bout parce qu'il est mon père et que je l'aime.

Je suis allé directement à l'infirmerie après la grande salle. Les premières années se rendent dans leur salle commune et je me revois à travers eux. Je me revois il y a onze ans au même âge. Tout ça me manquera. J'ai peur de ce que l'avenir me réserve mais tant que je suis avec Médée, je sais que tout ira bien. Je suis entré dans l'infirmerie, ça ne change pas elle est toujours ouverte. Le fait que Charlie ne soit plus là et qu'il ai eu un poste à St Mangouste me fait un peu de peine, je l'aimais bien. Je me demande ce que je serais à son âge, je n'ai que vingt et un an après toi, peut-être que moi aussi j'aurais un travail qui me plaît à trente ans et j'espère surtout que je serais avec la femme que j'aime. Elle doit sûrement être dans son bureau. Je me dirige vers le bureau en question et souris en la voyant.

« Salut princesse, je suis tellement content d'être rentré, tu m'a manqué tu sais et j'ai quelque chose pour toi.»

Je me suis glissé jusqu'à elle et l'ai embrassé dans le coup. J'ai toujours un cadeau pour elle quand je reviens de vacances, ou qu'on est trop longtemps sans se voir.

« On est allé en Australie cette année, j'aurais aimé que tu vois ça, le bleu de la mer, le sable du désert. J'ai pensé à toi en voyant ça.»

Je lui montre un collier avec un pendentif en coquillage qui a la forme d'un cœur, il est très discret et j'espère qu'elle l'aimera, qu'elle pensera à moi en le portant. Je me suis assis sur le bureau pour ne plus la lâcher des yeux, j'ai tellement envie de l'embrasser, encore et encore à chaque fois que je la vois.

***

Ca fait quelques années maintenant, et pourtant j'ai l'impression que c'était hier. Combien de fois je me suis répété que c'était une grossière erreur, que je n'avais pas le droit de le regarder autrement que comme les autres élèves, qu'il fallait que je taise ces sentiments qui enflaient dans ma poitrine ? J'ai cessé de compter il y a bien longtemps. Et puis il m'a avoué ce qu'il ressentait quand il a eu dix-sept ans, et si j'ai tenté de ne pas y répondre au départ, je crois qu'il a su instantanément que je n'étais pas aussi indifférente que ce que mes mots devaient vouloir dire. Il n'a pas fallu longtemps pour que je cède, et si une part de moi continue de soulever le problème éthique que notre relation représente, si je dois être parfaitement honnête, je me dois d'admettre que j'ai rarement été aussi heureuse que depuis ce jour où ses lèvres se sont posées sur les miennes pour la première fois.

Mais je viens d'avoir trente ans et nos neuf ans d'écart me terrorisent. Chaque été que je passe loin de lui me laissent craindre qu'il ne rencontre quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus jeune, plus proche de lui. Et le jour de la rentrée est synonyme de nervosité extrême. Et s'il ne revenait pas ? Et s'il ne revenait que pour m'annoncer que tout est terminé ? Quand sa silhouette s'est découpée dans l'encadrement de la porte de mon bureau, mon souffle s'est arrêté un instant. Et puis son sourire a balayé mes craintes.

« Salut Princesse, je suis tellement content d'être rentré, tu m'as manqué tu sais et j'ai quelque chose pour toi.
- Tu m'as manqué aussi... »

Le baiser qu'il dépose dans mon cou chasse la question que j'allais poser quant à ce qu'il peut bien avoir pour moi. J'ai beau lui répéter qu'il n'a pas besoin de me ramener toujours quelque chose de ses voyages, c'est une sorte de rituel, je crois, et au fond, ça me fait énormément plaisir.

« On est allés en Australie cette année, j'aurais aimé que tu vois ça, le bleu de la mer, le sable du désert. J'ai pensé à toi en voyant ça.
- Oh... »

J'ai découvert un pendentif en forme de coeur, taillé dans un coquillage que je trouve tout simplement charmant.

« C'est très joli... Mais il ne fallait pas, tu sais... »

Il s'est assis sur mon bureau, me dévorant des yeux - ce que je lui rends bien - et j'ai attrapé ma baguette pour refermer la porte de la pièce, de sorte que personne ne nous surprenne en cet instant. Je me suis levée, donc, pour m'approcher de lui, et déposer un tendre baiser sur ses lèvres.

« Merci mon ange... »

Tout à l'heure, il faudra donner le change, et garder nos distances. Alors pour l'instant, comme on est seuls tous les deux, je profite de ces quelques secondes d'intimité pour goûter ses lèvres et m'asseoir près de lui. Dans quelques heures à peine, il sera un élève et je ferai à nouveau partie du personnel encadrant. Mais pour quelques minutes encore, nous sommes deux amants qui se retrouvent après deux longs mois de séparation. Et après avoir accroché ce collier autour de mon cou, mes doigts sont venus s'emmêler aux siens.

***

Je ne me doute pas qu’elle a peur à ce point de me perdre. Je lui fais confiance et je sais qu’elle m’aime alors je ne m’imagine pas vraiment ce que c’est de son côté. Je suis le plus jeune des deux, c’est peut-être pour ça, mais je me fiche vraiment de l’âge. Elle est la seule que j’aime et que j’aimerais. Je le sens, je ne sais pas comment l’expliquer. C’est tout à l’intérieur de moi, depuis que je la connais, je me sens tellement différent. Elle m’a appris à m’accepter et m’a fait comprendre que ma différence n’était pas un obstacle. Elle n’a pas peur de moi. J’avais surtout peur au début de finir par lui faire du mal, mais ce n’est jamais arrivé et puis je prends mes précautions à l’approche de la pleine lune, j’essaie de ne pas trop rester dans les parages, même si c’est toujours dur, parce qu’au final je ne me sens bien qu’avec elle.

Ça me fait sourire qu’elle soit toujours aussi timide après tout ce temps que l’on a passé ensemble et c’est ce que j’aime chez elle. Elle a gardé sa simplicité et son naturel. J’aime ses baisers et j’aime quand elle me touche, ça doit être la seule personne dont j’aime autant le contact. Avec les autres j’évite parce que j’ai du mal à supporter des accolades ou autre attentions, mais quand il s’agit de Médée, c’est différent, d’abord parce qu’elle est ma petite amie, enfin je devrais dire grande … même si je la dépasse en taille à vrai dire, sans doute pas de beaucoup, mais quand même. Enfin-là n’était pas la question. Je l’aime, c’est tout et c’est le plus important.

Elle s’assoit à côté de moi et ses doigts se glissent dans les miens. Je penche ma tête vers elle et l’embrasse encore une fois. J’ai tellement rêvé de nos retrouvailles cet été, que maintenant que je suis là, j’ai envie d’en profiter.

« Je n’ai pas cessé de penser à toi, chaque jour. Il faudra que tu viennes l’an prochain. Je suis persuadé que ça te plairait de voir le monde et puis … on passera du temps ensemble avant que tu ne reviennes ici. »

Le sujet fâcheux de cette année. Ma dernière année, je sais que je ne reviendrais pas et que je ne pourrais plus profiter de sa présence comme je le souhaite et cette idée m’effraie plus que de rater mes études, peut-être parce que je sais que je vais les réussir aussi, oui sans doute. J’ai même déjà une petite idée de ce que je voudrais faire après, même si c’est tout récent, mais je n’ai pas vraiment envie d’y penser. C’est tout près et à la fois trop loin. Je veux vivre le moment présent.

***

Ce n'est pas que je ne lui fais pas confiance, seulement que j'ai peur de tellement de choses, à l'origine, que notre différence d'âge et le fait que nous n'ayons pas d'autre choix que de cacher notre amour n'est clairement pas pour me rassurer. J'ai mis un bon moment à accepter mes sentiments pour lui, à accepter notre lien, pour réussir à me faire l'idée que ça puisse disparaître un jour. C'est une chose dont j'ai terriblement peur, viscéralement. C'est sans doute aussi le manque de confiance en moi-même qui joue. Je ne réalise même pas que je suis si importante dans son acceptation de sa nouvelle nature, j'ai le sentiment d'avoir simplement fait mon travail, à ce moment-là, même si la tendresse que j'éprouvais pour lui était déjà révélatrice de mes sentiments réels. Etrangement, malgré le danger que sa nature lupine représente, je n'ai jamais eu peur. On a toujours pu faire en sorte de prendre les précautions nécessaires lors de l'approche des pleines lunes, et même s'il ne s'éloignait pas comme il le fait systématiquement à cette période du mois, je ne crois pas que ça m'inquiéterait davantage. Je sais qu'il ne me fera jamais de mal, c'est peut-être un peu naïf, mais c'est comme ça. Parfois, j'aimerais pouvoir passer une nuit de pleine lune avec lui, partager ça, aussi, mais je sais que ce n'est pas vraiment l'endroit, ni le moment. Un jour, peut-être. Pour l'heure, je profite seulement des moments qui nous sont accordés, et mes doigts se glissent dans les siens, mes lèvres savourent le contact des siennes tant que nous sommes encore seuls.

« Je n’ai pas cessé de penser à toi, chaque jour. Il faudra que tu viennes l’an prochain. Je suis persuadé que ça te plairait de voir le monde et puis … on passera du temps ensemble avant que tu ne reviennes ici. »

Je baisse instantanément le regard. C'est sa dernière année, je le sais bien. L'été prochain... L'idée de le passer avec lui fait s'accélérer mon rythme cardiaque, mais la rentrée prochaine, plus encore, de façon complètement opposée, cependant. Passer les mois d'été en sa compagnie, sans retenue, c'est une perspective qui me ravit, et je serais presque impatiente d'y être... Si ça ne signifiait pas aussi l'approche imminente de notre séparation géographique. En septembre prochain, je reviendrai ici, mais lui ? L'idée de ne plus le voir que pendant les vacances scolaires me terrorise, mais pour l'heure, je tâche de ne pas y penser.

« Où voudrais-tu aller alors ? »

Je suis curieuse de voir où il espérerait qu'on puisse se rendre, je crois que j'ai envie d'essayer de m'imaginer ça, où on serait, tous les deux, et comment ça se passerait. Je me prends à rêver du moment où on pourrait vivre ensemble, sans s'inquiéter de rien. Moi je suis londonienne depuis toujours, et mes connaissances du monde sont presque inexistantes finalement. Je crois qu'on pourrait aller n'importe où, tout m'irait, n'importe quel endroit m'émerveillerait. Et en réalité, tant que je suis avec lui, c'est tout ce qui compte pour moi...

***

Je sais bien qu'elle est beaucoup moins expressive que moi concernant notre histoire et je peux comprendre ses peurs. La peur qu'on nous découvre et qu'on ne puisse plus être ensemble, la peur que je puisse aimer quelqu'un d'autre, même si cette dernière me paraît invraisemblable. Je ne pourrais pas aller voir ailleurs. C'est elle que j'aime. J'ai eu un véritable coup de foudre pour elle. Je ne sais pas comment l'expliquer, j'ai su que j'aimais avec le temps et je sais que je passerais le reste de ma vie avec elle.

Je suis assis sur le bureau et on parle d'avenir, c'est un peu étrange. J'ai du mal à m'imaginer l'année prochaine et je ne sais pas exactement où je serais, ni ce que je ferais. Je sais juste que je n'ai aucune envie de que la distance nous sépare. Je viendrais autant de fois que possible à Pré au Lard pour que l'on se voit et que l'on soit proche l'un de l'autre, peut-être même que j'établirais domicile au village. Je ne pourrais pas être loin d'elle de toute manière. Je voudrais juste qu'on soit ensemble et que rien ne nous sépare.

« Où tu voudras. J'ai déjà vu beaucoup de pays, tu aurais envie d'aller où?»

Ses désirs passent avant les miens. Je veux juste être près d'elle. Je me sens plus fort lorsqu'elle est là et surtout je me sens bien. Il y a une phrase qui dit « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.» C'est exactement ça. Je ne suis pas totalement complet sans elle. Je ne sais pas si elle ressent la même chose pour moi mais j'espère. Je voudrais qu'elle voit à quel point je l'aime et qu'elle ne doit pas avoir toutes ses peurs. Je voudrais qu'elle prenne confiance en elle. J'espère en tout cas qu'elle sait qu'elle peut avoir confiance en moi.

***

J'espère tellement qu'il soit dans le vrai quand il affirme si facilement que rien ne nous séparera. Pourtant il pourrait advenir tellement de choses, on pourrait nous surprendre et m'imposer de quitter l'école, on pourrait m'interdire légalement de l'approcher pour avoir abusé d'un jeune homme. Il est majeur à présent, mais il reste sous l'autorité du personnel de l'établissement, et ce pourrait passer pour un abus de cette autorité. Et il pourrait rencontrer une femme plus jeune, éprouver un coup de foudre pour lequel je serais sans arme. Après tout, c'est un peu ce qui nous a réuni, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui empêcherait qu'il se lasse de nos rendez-vous secrets et souhaite une relation sans contrainte ? Qu'est-ce qui empêcherait qu'une autre femme puisse lui offrir ça ? L'an prochain me semble encore loin, et terriblement proche, à la fois. Et quand il sera au dehors, et que je resterai ici au sein du château, qu'est-ce qui empêchera qu'il refasse sa vie, loin de moi ? Je ne devrais pas avoir aussi peu confiance en lui, en nous. En vérité, c'est en moi que je n'ai pas confiance, il a beau me montrer chaque jour à quel point il m'aime, je n'arrive pas à croire qu'on puisse m'aimer à ce point, et que je puisse donc rivaliser avec n'importe quelle autre femme.

« Où tu voudras. J'ai déjà vu beaucoup de pays, tu aurais envie d'aller où ?
- A vrai dire, je n'en sais absolument rien... »

Je n'ai jamais quitté l'Angleterre et visiter un autre pays me semble tellement hors de portée. C'est ridicule pourtant, en tant que sorciers, nous sommes tous les deux capables de nous rendre n'importe où en un claquement de doigts. Pourtant je n'ai jamais fait cette démarche. Partir seule m'a toujours beaucoup trop effrayée et à vrai dire, je n'ai pas vraiment cherché à combler ce manque de découverte. Pourtant, je crois que j'aimerais assez découvrir d'autres pays. Je ne sais simplement pas par quoi commencer. Et puis les choix de mes parents concernant nos prénoms à ma soeur et moi s'impose à mon esprit.

« Peut-être... Peut-être la Grèce. L'Acropole et les Cyclades... Enfin... Si ça te dit ?... Je crois que j'aimerais assez photographier tout ces vestiges et la mer Méditerranée... »

Je cherche une réponse dans son regard, je ne doute pas qu'il me dise oui, je cherche juste à être sûre que ce ne soit pas seulement pour me faire plaisir, que cette destination l'attire aussi. Au fond, je crois qu'on pourrait aller n'importe où, tant que je suis auprès de lui, tout m'ira. Et quelque part, je crois que je sais tout de même que c'est le cas pour lui aussi. Je n'arrive seulement pas à faire taire la peur qui me noue les entrailles en permanence... Dans peu de temps, il faudra regagner la Grande Salle comme si rien ne nous unissait et je dois bien avouer que le secret que nous devons garder me pèse de plus en plus. Dans peu de temps, il faudra à nouveau porter le masque neutre de l'infirmière de l'école, et ne pas trop chercher son regard à la table des Feuphénix. Et je ne suis pas vraiment pressée de voir les minutes qu'il nous reste déjà s'écouler.
Revenir en haut Aller en bas
 

I will love you unconditionnally ♥ 01.09.2075 - Infirmerie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Halloween ♥ jeu. 31.10.2069 - Infirmerie
» There's a spark in you... ♥ 13.09.2068 - Infirmerie
» The rhythm of the night ♥ 17.01.2069 - Infirmerie
» Cracbadaboum ♠ xx.10.2075 - Ministère
» Say something ♥ 04.08.2069 - Ste Mangouste

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fiona's Laboratory :: RP&co :: Medee-