La journée a été longue pour tout le monde. La fin d'année est toujours une grosse période pour le ministère. Les délinquants nombreux et les affaires ministérielles très nombreuses alors même le 31 le ministère grouillait de sorcier près à fêter pourtant la nouvelle année. Peu a peu ils quittèrent le ministère, quelques un d'entre eux restaient pour travailler encore, souvent ce qui n'avaient pas de famille ou qui était soucieux du travail bien fait et qui ne voulaient pas commencer l'année avec des dossiers en trop.

Au alentour de minuit lorsque les douze coup retentir pour la nouvel année des explosions retentirent au sous sol. Le ministre était encore à son bureau avec quelques conseillers. Très vite les mangemorts tuèrent le ministre mais, la bataille ne faisait que commencer.

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Je suis de retour à l'extérieur de poudlard. De retour dans une partie de ma vie d'avant, mais bien sur rien n'est pareil. D'abord je suis marié à Ysaline et elle attends nos jumeaux, deux bébés qui vont arriver. Deux magnifique bébés, je suis certain qu'ils seront beau parce qu'ils sont d'elle et elle est belle. Elle est magnifique même. Je n'arrive pas à croire que je suis de nouveau auror. C'est une aubaine pour moi. Je vais faire ce que j'aime vraiment. Je suis arrivé tôt ce matin au ministère parce que je sais qu'avec tout ce qui se passe à poudlad c'est compliqué et qu'il y a énormément de travail surtout un trente et un décembre. Je ne me souvenais pas qu'il y avait autant de travail. Tout ça remonte à très loin et pourtant je n'ai pas perdu autant la main que je pensais. Je ne me souvenais juste plus que les journées roulaient comme ça. Les heures de traque à courir après des supposés mangemorts, les heures dans le froid à guetter, bref je suis entrain de me demander si je n'ai pas fait une bêtise et si je ne fuis pas mes responsabilités de père, mais non j'adore ça en fait. Bouger et agir pour une cause, c'est ce qui m'a toujours fait vivre.

Je suis rentrée vers vingt heure et j'ai encore beaucoup de paperasse à finir. Je regarde vers le ciel et vers le nord, m'imaginant ce qu'Ysaline pourrait faire, l'imaginant me dire qu'elle m'aime et imaginant qu'elle m'embrasse tendrement. Je souris en y songeant. Elle me manque déjà. Si je ne finis pas trop tard je pourrais transplaner à pré au lard et finir la nuit avec elle. Je me suis assoupi sur mes dossiers, plus d'une heure au moins. Bon sang il est déjà minuit. C'est la nouvelle année. Je commence à sourire lorsque j'entends une explosion pas loin d'ici. Une explosion ? Je me lève d'un bon et sors du bureau des aurors. Quelques collègues qui sont restés tard aussi on eu le même réflexe. Cela vient d'en bas et ça remonte. Le bruit de sortilège qui claquent, les jets de lumières. Ont est attaqués.

Bonne année … elle commence fort. Je lance un premier sortilège sur un de nos assaillants. Je ne saurais dire combien ils sont mais en tout cas ils ne lâchent rien et semblent très bien entraînés, très sur d'eux aussi, pour venir nous chercher jusqu'au bureau des aurors, il faut le faire. Quelle audace, je ne cesse d'envoyer des sorts ne sachant pas si mes camarades sont debout ou à terre. Puis des mangemorts se faufilent et disparaissent dans les étages, envahissant totalement le ministère. Ils ont du prévoir leur coups et à mon avis ils visent très haut.

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Quatre mois. Quatre mois que je suis enceinte - à peu près selon Medee. Je devrais peut-être pas m'en remettre autant à cette jeune femme, mais je ne parviens, clairement, pas à faire autrement. Quatre mois que je cache aux autres ce que je ne vais, bientôt, plus pouvoir dissimuler. Les vêtements un peu amples, les pulls hivernaux me permettent encore de faire illusion, d'autant que j'ai assez peu pris - et sans doute que mon état de santé psychologique assez précaire joue pour beaucoup à ce niveau -, mais... Après les fêtes, ce ne sera clairement plus possible.

Lesli est revenu au Ministère, et soyons honnêtes, j'ai fait mon possible pour l'éviter. Nos affectations sont différentes, et nos emplois du temps chargés ont fait le reste, mais le temps ne jouera pas en ma faveur, je le sais. Il est marié, il va être papa, à nouveau, prochainement, les bruits de couloirs m'ont tenue informée et si je suis heureuse pour lui, je ne peux pas m'empêcher de comparer ma situation plutôt précaire à la sienne. Et de l'envier, un peu, aussi.

On est le 31 décembre, et je devrais me ménager. Dixit mon infirmière attitrée. Pourtant il commence à se faire tard, et je suis toujours à mon bureau, plongée dans une pile de dossiers dont je ne vois plus le bout. Je n'avais pas vraiment envie de fêter le nouvel an, de toutes les façons, loin de Lily, ça n'avait pas vraiment d'intérêt, mais ce n'est, malgré tout, sans doute pas la façon la plus réjouissante de passer la nuit de la Saint-Sylvestre. Et il faut dire ce qui est, j'ai passé plus de temps à extirper un cliché déjà passablement abîmé de mon portefeuille qu'à réellement avancer sur mon travail.

Je me souviendrai toujours de son sourire. C'est peut-être la seule chose qu'il me restera de lui, cette photo que je passe mon temps à triturer. Et l'enfant que je porte, et que je crains de ne plus pouvoir élever correctement.

Je suis plongée dans ces pensées plus ou moins mélancoliques quand les douze coups de minuit commencent à sonner, bientôt rejoint par un vacarme bien moins anodins. Et mon sang se glace comme je ferme les doigts sur ma baguette. Non... non, non, non. Pas maintenant. Pourquoi je suis restée au juste ? Si j'étais partie plus tôt, comme la majorité de mes collègues en réalité, mon bébé ne risquerait plus rien. Mais là ? Cloîtrée dans mon bureau, toujours assise sur mon fauteuil, je ne bouge plus d'un poil, l'air stoïque alors que l'angoisse fait bouillir mon sang dans mes veines. Je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe réellement, pas de détail sur ce(ux) qui attaque le Ministère ce soir. Tout ce que je sais, c'est qu'à un moment ou à un autre, cette porte va s'ouvrir, mais...

... Sur qui ? Ami ? Ou ennemi ?