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 Les souvenirs devant ♠ jeu. 20.12.2068 - Chemin de Traverse

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MessageSujet: Les souvenirs devant ♠ jeu. 20.12.2068 - Chemin de Traverse   Les souvenirs devant ♠ jeu. 20.12.2068 - Chemin de Traverse EmptySam 21 Mar 2015 - 16:06

La matinée était bien entamée, la neige était présente et rendait difficile chaque mouvement que l'on faisait. Il avait neigé durant la nuit ce qui a avait réjouis les élèves une fois de plus. Noël arrivait à grand pas et je n'avais pas encore acheter de cadeau à Lily-Rose, ni à Ysaline et il fallait qu'y songe sérieusement. J'ai donc pris ma journée demandant à Logan de me remplacer le temps que je trouve de quoi faire plaisir aux deux femmes de ma vie. Toutes les deux ont l'air de s'entendre plutôt bien, même si je n'ai pas eu l'occasion de les voire ensemble.

J'avais quitté Ysaline ce matin en l'embrassant tendrement avant d'aller vaquer à mes occupations. Je me sentais tellement bien avec elle que j'avais du mal à m'éloigner, même pour quelques heures. Ça devenait de plus en plus compliqué d'être loin d'elle, même si je savais bien qu'on travaillait dans la même structure. J'avais simplement du mal à faire sans elle. Je m'étais vite attaché à elle à vrai dire, ça m'avait foudroyé et depuis j'étais au septième ciel. Il n'y a rien que je ne ferais pas pour elle.

J'avais marché jusqu'à pré au lard espérant trouvé quelque chose dans l'une des boutiques, mais il n'y avait pas grand chose qui me plaisait alors j'ai décidé de transplaner à Londres et d'aller au chemin de traverse. Je suis arrivé devant le chaudron baveur. Il y avait du monde, les sorciers profitaient du week end pour faire aussi leur achats, comme les moldus, c'est amusant de voir qu'au final on n'est pas si différent, si ce n'est qui leur manque la magie, mais on peu très bien s'en passé, d'ailleurs, je ne l'utilise pas tellement ces temps-ci. Je ne l'utilise plus beaucoup depuis l'accident en fait.

Je regardais les vitrines ne sachant pas trop quoi offrir à Ysaline. Je me rendais compte que je ne savais pas grand chose sur elle, on apprenait à se connaître bien sur, mais je ne connaissais pas tout ses goûts, alors il faudrait que se soit quelque chose de spécial à ses yeux et au mieux. J'avais toujours fonctionné comme ça pour faire des cadeaux.

Je me suis arrêté devant une vitrine avec des bijoux fait par des sorciers, ils étaient spéciaux dans le sens ou les pierres contenaient des fleurs miniaturisé et elles ne se fanaient pas à en croire ce qui était marqué sur la petite étiquette de présentation. J'allais entrer dans la boutique, lorsque derrière moi j'aperçus le reflet de mon ex-femme. Je ne m'attendais pas à la voir ici pourtant elle était plus apte à venir que moi qui ne venait pratiquement jamais. Je me suis retourné et je l'ai longtemps regardé avant de ne dire qu'une seule chose tellement la voir ici me faisait remonter des tas de souvenirs.
« Liz .. »

***

Noël est une période que j'ai aimée, par le passé, et qui me laisse aujourd'hui des souvenirs plutôt amers. La perspective de passer les fêtes de fin d'années avec mes frangins parfaits, mes parents encensant leurs vies parfaites, et loin de ma fille unique ne m'enchante clairement pas, d'autant que, tous les ans, je nous revois, tous les trois... il y a une éternité. On était heureux, à une époque. Et puis tout s'est brisé dès lors que l'accident s'est produit. A chaque fois, les souvenirs affluent, les bons comme les mauvais, et je ne peux pas m'empêcher de me demander comment ça se serait passé, si j'étais parvenue à l'aider, réellement, si j'étais restée. Avec des si, comme on dit... Je ne peux pas revenir en arrière, et peut-être que ça ne devait pas en être autrement. Mais je mentirais si je disais que je n'avais aucun regret.

Aujourd'hui, en tous les cas, le plus grand que j'aie, c'est de savoir que Lily-Rose préfère passer Noël à Poudlard qu'avec moi. Avec son père, donc, qu'avec moi. Elle est la prunelle de mes yeux, et c'est encore un refrain que j'entendrais dans quelques jours, autour de la grande table à manger de mes vieux parents. « Tu consacres ta vie à ta fille, ça n'est pas une solution ». Et quoi ? Ils voudraient que j'abandonne la chair de ma chair ? Hors de question. Et puis c'est faux, j'ai mon travail aussi, même si je sais bien que ce n'est pas ce qu'ils évoquent. Non, ils s'étonnent tous que je n'ai pas refait ma vie, mais soyons réalistes : les hommes ne veulent pas vraiment d'une femme carriériste et déjà mère. Ils ne la voient que comme un fardeau, la plupart du temps, et c'est une pensée qui me répugne au plus au point. Alors, non, en effet, je n'ai pas refait ma vie, parce que jamais je ne la sacrifierai, jamais je ne sacrifierai son bonheur. Et c'est aussi pour cette raison que je lui ai dit oui, même si ça me tue. Elle n'est pas seule, je le sais, et elle est très certainement en sécurité, là-bas, j'ai toujours vu l'école ainsi. Mais... elle sera loin de moi. Et j'ai beau tenter de me rassurer en me répétant qu'il a certainement changé depuis l'époque de notre séparation, je ne peux pas m'empêcher de revoir Lesli dans l'état dans lequel il rentrait le soir, et ça m'effraie.

Parce que je ne supporterai pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. J'essaie d'être une bonne mère, de la protéger au mieux, mais au vu de nos relations actuelles, je ne suis vraiment pas sûre d'avoir bien fait mon boulot à ce niveau-là. J'ai le sentiment de la perdre et ça me désole. Et ça me mine d'autant plus que je me rends compte, alors que je cherche un présent pour elle, que je n'ai pas la moindre idée de ce qui lui ferait réellement plaisir. Chaque idée qui me passe par la tête est mise à l'écart, parce que trop enfantine souvent, ou trop proches de mes propres goûts et sans doute pas des siens. Elle n'est, clairement, plus la petite fille qu'elle a été, et ça aussi, c'est une source d'inquiétude. Elle grandit, et c'est normal, et elle fera forcément ses propres expériences, mais je suis loin d'elle, et je ne sais pas comment la soutenir dans les moments difficiles dont l'adolescence peut regorger, ni la protéger des mauvaises personnes... Si tant est que j'arrive à déterminer qui elles sont.

Lasse, j'ai arrêté mon périple pour allumer une cigarette, un briquet moldu à la main – quand même plus maniable que notre baguette pour ce genre de simple geste, il faut l'avouer – quand j'ai entendu cette voix. Je l'aurais reconnue entre mille, de même que ce surnom, d'ailleurs.

« Liz... »

A mon tour de marquer un temps d'arrêt et de tourner doucement la tête puis mon corps entier dans sa direction. Une bouffée de cigarette pour me donner une contenance, et je l'ai retirée de mes lèvres pour lui répondre. Un minimum de politesse, tout de même, même si mon apparente neutralité dissimule la tempête qui sévit sous mon crâne.

« Lesli ? Je ne m'attendais pas à te voir ici... »

A te voir tout court, même. C'est évidemment la stricte vérité, et mon ton de voix reste calme, comme si tout était naturel. Ca ne l'est pas. Je ne l'ai pas revu depuis que le divorce a été prononcé. Quand il devait récupérer Lily-Rose, c'était chez mes parents, et moi, je travaillais. C'était plus facile comme ça. Plus lâche aussi, peut-être. On ne peut pas être brave cent pour cent du temps. A part peut-être certains Gryffondors... comme notre petite blondinette favorite. Mais ça n'est pas mon cas. J'ai hésité à m'approcher, mais au fond, je crois bien que je n'en ai pas la force. Et pendant quelques instants, on est là, face à l'autre, moi fumant ma cigarette, immobiles à se dévisager sans savoir quoi se dire.

« Je suppose que tu es à la recherche du cadeau unique... »

Comme un peu tout le monde dans les rues aujourd'hui, certes. Oui, je sais, cette conversation n'a aucun sens, mais c'est ça ou le silence, et je ne supporte plus de le laisser planer autour de nous, perturbé seulement pas les propos diffus des autres magasineurs pressés. Dis quelque chose, je t'en prie...

***

Je ne m'étais pas attendu le moins monde à voir mon ex-femme ici, enfin j'aurais peut-être du m'y attendre en fait, c'était noël et quand on était ensemble c'était ici qu'on venait faire nos achats, mais je ne pensais pas que je la croiserais. C'est drôle d'un côté de tomber sur elle et à la fois douloureux. On ne s'est pas quitté en très bon terme, même si c'était d'un commun accord, elle avait l'air plus d'accord que moi. J'ai laissé faire, parce que je savais que pour ma fille ce n'était pas l'idéal de voir son père ainsi et d'ailleurs c'est un peu beaucoup pour elle que j'ai remonté la pente que je n'aurais jamais su remonter sans Ysaline. Liz fait partie de ma vie, c'est une évidence et c'est mon premier amour, je ne pourrais jamais l'oublier. Je ne ressens plus la même chose pour elle, ça aussi c'est évident, mais je ne sais pas ce qu'elle pense de tout ça, ce qu'elle a vécut durant tout ce temps, ni si elle a retrouvée quelqu'un comme cela m'est arrivé. J'ai sans doute une chance incroyable d'ailleurs d'avoir croiser la directrice de l'école, je ne sais pas où je serais sans elle. « Lesli ? Je ne m'attendais pas à te voir ici... » vive l’enthousiasme. Je peux la comprendre, même si j'aurais aimé que ça lui fasse un peu plus plaisir, là j'ai juste l'impression d'être à nouveau un poids.

" Moi non plus ..."

Et voilà j'ai tendance à la mettre mal à l'aise, il y a certaines choses qui ne changent pas, mais j'avais espérer que nos retrouvailles ne se passent pas de la sorte. On ne peut pas tout avoir comme on dit. Le passé reste le passé et quoi que je fasse ça ne changera rien au notre. Je ne sais pas si on serait toujour ensemble si on ne s'était pas quitté, mais quoi qu'il en soit il est inutile de revenir sur les évenements ancien, dont j'avais fait le deuil désormais. J'avais une nouvelle vie et j'étais heureux. J'espérais juste qu'elle l'était aussi. « Je suppose que tu es à la recherche du cadeau unique... » Elle a toujours eu le chic pour deviner ce que je faisais. A croire qu'elle savait exactement comment je fonctionnais, c'est assez étonnant de voir que ça n'a pas changé.

" Oui, comme toi je suppose. Lily-Rose?"

Je lui demandais ça histoire de savoir si elle cherchait un présent pour sa fille ou pour quelqu'un d'autre, oui j'étais curieux et aussi je savais qu'elle me retournerait la question et j'avais un peu envie de lui faire montrer que pour moi ça roulait. C'est sans doute méchant de ma part de vouloir la faire culpabiliser de la sorte, mais je n'ai pas pu m'empêcher.

***


S'il était surpris, je n'étais pas mieux lotie. Pourtant, c'était un endroit où lui comme moi avions coutume de venir pour nos achats de Noël, il n'était donc que peu surprenant que nos routes finissent par s'y croiser. Mais à cet instant, j'aurais réellement préféré qu'il n'en soit rien. Ca se sent sans doute dans le ton de ma voix, et pourtant, je n'ai pas le moins du monde envie de me montrer désagréable. Mais je ne suis pas à l'aise, c'est indéniable. Et je n'ai pas le moins du monde envie qu'il s'en rende compte, quand bien même je crois que je ne me fais pas vraiment d'illusion.

« Moi non plus... »

Ca nous fait au moins un point commun. Je continue à tirer sur ma cigarette en me demandant ce qu'il est devenu, réellement. Des dires de notre fille, les choses se sont arrangées pour lui, et si j'en crois ce que je vois, il a réellement remonté la pente, peut-être pas encore parfaitement, mais au moins en partie, et c'est rassurant. Malgré tout ce qu'il s'est passé, je ne lui ai jamais voulu du mal, pas à lui, celui que j'ai tant aimé. J'avais peur, pour moi, pour notre fille, et j'ai préféré partir que courir le risque qu'il lui arrive le moindre mal. Je ne sais pas si c'était la meilleure solution, mais Lily-Rose va bien, et je crois que c'est le principal. Ca l'est à mes yeux, toujours. Et savoir, donc, que son père avec qui elle souhaite passer les fêtes va mieux que la dernière fois où je l'ai vu, ça reste rassurant, même si ça n'enlève rien à ma déception d'être éloignée d'elle pendant ce temps. Des fêtes pour lesquelles, donc, l'un comme l'autre sommes en phase de magasinage intensif pour trouver la perle rare...

« Oui, comme toi je suppose. Lily-Rose ? »

J'ai hoché la tête, manifestement peu loquace.

« Qui d'autre ? »

Cette toute petite phrase, je l'ai regrettée à peine a-t-elle passé mes lèvres. Trop révélatrice du fait que ma vie ne se résumait qu'à elle, qu'à notre princesse. C'est pourtant bel et bien le cas. Et tirant une nouvelle fois sur ma cigarette, machinalement, je lui ai renvoyé la balle.

« Et toi ? »

Je crois que dans mon esprit, ça ne peut être qu'elle. Non pas parce qu'il ne peut pas avoir une vie plus remplie que la mienne, je n'en suis tout de même pas à penser ainsi, même si une petite part de moi attend un peu le résultat de cette comparaison, mais simplement que s'il est bien une chose dont je n'ai jamais douté, quand bien même il buvait et ne contrôlait plus ses actes, c'était de son amour pour Lily. La huitième merveille du monde. A mes yeux tout du moins. Et je ne peux pas m'empêcher de croire que c'est le cas aux siens également.

Je n'imagine donc pas que sa réponse sera tout autre, me renvoyant en pleine face ma propre solitude...

***

Les retrouvailles étaient très strictes, pas d'embrassades, pas d'accolades, mieux vaut de toute manière que ça reste ainsi. On n'a plus grand chose à se dire après tout. Elle m'a quittée parce que j'ai merdé. Le constat est là et si j'ai tourné la page je ne pourrais cependant jamais l'oublié, c'est la mère de ma fille après tout. Je ne pourrais jamais lui en vouloir réellement, même si je le voulais, j'ai essayé de la détesté, de la haïr de m'avoir laissé tomber dans un moment pareil ... pour le meilleur et pour le pire qu'ils disaient. Des conneries tout ça, enfin il semblerait que se soit notre destin et que l'on ne peut plus rien y faire de toutes façons. Aujourd'hui, tout va beaucoup mieux. Je me sens mieux dans ma peau, mieux dans ma vie alors je ne peux que comprendre qu'elle a fait sans doute le meilleur choix à l'époque. Noël approche et c'est ma période où l'on pardonne tout, mais se serait un peu trop bizarre si on redevenait ami du jour au lendemain et puis je ne sais pas si je suis encore capable de redevenir ami avec elle, même si c'était légitime, je lui en ai quand même un peu voulu.

Elle cherchait bien un cadeau pour Lily-Rose, notre adorable fille qui grandit bien trop vite à mon gout. Il faudrait peut-être que je parle d'elle avec Liz d'ailleurs, qu'elle sache qu'elle m'a envoyé ce Richard pour me faire parler, ce n'était pas très sympa de sa part et je ne sais pas de qui viens cette idée, mais en tout cas il y a intérêt que ça ne se reproduise plus. En tout cas je me sens mal à l'aise lorsqu'elle me fait remarquer que je devais chercher un présent pour notre fille. Pas tellement en vérité, aujourd'hui je cherche surtout pour Ysaline et je dois dire que ça me met plus mal à l'aise que ce que j'avais imaginé. J'aurais aimé lui faire montrer à quel point j'avais changé et que je m'étais rangé, mais je me sens un peu mal d'avoir trouvé quelqu'un en premier. Je me suis passer une mains dans les cheveux en regardant mes chaussures d'un air un peu coupable. Lui dire ou pas lui ? J'ai relevé la tête en lui avouant finalement :

" Non, pas vraiment ... Je en fait je ... Je suis avec quelqu'un et j'essaie de lui trouver quelque chose de spécial."

J'ai bafouillé ces quelques mots, me rendant compte que j'étais ridicule d'être aussi mal à l'aise, en fait ça me gênait pour Liz, parce que je savais qu'elle n'avait personne et que du coup, ça la blesserait peut-être, on a tout de même passé plus de dix ans ensemble et eu un enfant ce n'est pas rien.

***

Je n'aurais pas dit que nous n'avions plus grand chose à nous dire, sans doute même bien au contraire. Seulement après toutes ces années, après le mal qu'on s'est fait, le dialogue reste difficile à renouer. Regardez-nous, là, face à face, à ne pas savoir comment engager la conversation, comment aborder l'autre. On se connaissait par coeur pourtant, on était persuadés d'être des âmes soeurs, unies pour le meilleur et pour le pire. L'erreur est humaine, certes. Mais je ne peux pas m'empêcher, parfois, de penser que je n'aurais pas dû partir. Que j'aurais le soutenir davantage. Que notre erreur, ce n'était pas cette union, mais son terme. Même si je ne vois pas très bien comment, et surtout, pas comment j'aurais pu le faire sans mettre en danger Lily-Rose.

Et Lily-Rose représente tellement tout pour moi qu'il était simplement impossible que je fasse autrement, pourtant. C'est pour elle, d'ailleurs, que je suis là aujourd'hui, sans grande surprise. La prunelle de mes yeux, dont j'ignore la relation autant que les manigances. Je n'imagine évidemment pas une seconde qu'elle a envoyé son petit-ami tirer les vers du nez de son père, et je crois que ça ne me plairait pas beaucoup non plus. Quand bien même je suis capable de comprendre qu'à défaut d'obtenir des confidences d'une personne, on tente de les obtenir de manière détourner par son entourage, je serais mal placée pour faire la pige à ce sujet, je crois que je n'enverrais pas quelqu'un que l'autre connaît pas ou peu pour en apprendre davantage. Ma technique, c'était plutôt de questionner ses amis, il faut bien avouer. Ca n'est pas forcément plus glorieux, cela dit...

Ce qui n'est pas très glorieux non plus, c'est son air embarrassé quand j'insinue qu'il cherche sans doute le cadeau parfait pour notre fille, et je fronce légèrement les sourcils, pas très certaine de ce que ça peut bien vouloir dire.

« Non, pas vraiment ... Je en fait je ... Je suis avec quelqu'un et j'essaie de lui trouver quelque chose de spécial. »

La gêne perceptible chez lui se propage jusqu'à moi instantanément et je détourne le regard. Je sens bien cet embarras ridicule et mon coeur qui bat un peu plus vite. Pourtant, cette pointe de jalousie qui m'assaille n'a absolument aucun lieu d'être. Il a tous les droits de refaire sa vie, et c'est même très certainement ce qui pouvait lui arriver de mieux. Une part de moi, plus raisonnable sans doute, est ravie pour lui mais... Mais je ne peux pas m'empêcher de voir ma propre solitude en miroir à son bonheur. Et vu le malaise qui s'installe entre nous, qu'il a ressenti avant même de prononcer ces mots, je ne doute pas un instant qu'il en soit tout à fait conscient. Je refuse sa pitié, cependant, tire une nouvelle fois sur ma cigarette et plante à nouveau mes yeux dans les siens.

« Il y a cette bijouterie là-bas... dont j'ai oublié le nom. Celle qui regorge d'antiquités adorables et introuvables ailleurs ou presque. Je comptais m'y rendre pour Lily... Enfin je ne sais pas ce qu'aime ton amie, mais... »

J'ai haussé les épaules. Ca ne coûtait pas grand chose de lancer des idées, au pire il irait de son côté et moi du mien. Au pire ? Peut-être que ce serait pour le mieux, en fait, pour couper court à cette situation grotesque où l'un comme l'autre, on n'a aucune idée de la manière dont on doit se comporter. Ou peut-être pas. Peut-être que le hasard fait bien les choses et qu'il était grand temps de renouer un minimum de dialogue. Je n'en sais absolument rien. L'idée est lancée, toutefois, à lui de voir à présent. La seule chose que je sais, c'est que je ne le retiendrais pas outre mesure, je ne m'abaisserais pas à ça. Quand bien même au fond de moi, je crois que j'aimerais qu'on se retrouve un minimum, même si rien ne sera jamais comme avant - d'ailleurs je crois que ni lui ni moi ne le souhaiterions réellement.

***

Elle ne s'attendait pas à ça, j'en suis sûr, vu la tête qu'elle tire ça veut tout dire. J'aurais du avoir plus de tact. Je suis un peu de mauvaise foi quand j'y pense. Je lui ai dis simplement pour qu'elle culpabilise. Je me sens stupide et mal à l'aise à présent. On a quand même été marié elle et moi, on a eu une petite fille tous les deux et avec une autre c'est comme si je tournais définitivement la page. C'est le cas, certes, mais quelque part je ne pourrais jamais l'oublié elle, parce qu'elle est mon premier amour, elle est ma première femme et la première qui m'a aimée. J'aime Ysaline tout autant, c'est juste différent avec Liz, ce n'est plus ma femme, mais elle restera à jamais la mère de ma fille et je l'espère une amie, même si nos chemins semblent étroits, même si nos routes se séparent. Je ne lui en veux pas au fond, j'aurais peut-être agit de la même sorte. Elle voulait juste protéger Lily-Rose d'un père qui aurait pu être dangereux pour sa fille, pour notre fille et ça je peux tout à fait le comprendre. Ce que je comprends moins c'est qu'elle m'ait laissé. C'est toujours douloureux d'être abandonné, mais je n'avais pas fait d'efforts non plus pour la retrouver et pour changer. Ce n'est qu'en rencontrant Ysaline que ma vie à pris un nouveau tournant.

« Je suis désolé … je crois que s'est mieux comme ça, tu devrais trouver aussi quelqu'un. Lily-Rose serait contente de te voir heureuse, elle me parle souvent de toi tu sais.»

Je ne sais pas si c'est la meilleur des solutions pour la mettre plus à l'aise, mais je vois bien qu'elle n'est pas au meilleur de sa forme et je n'ai pas envie d'être responsable de ça, je n'ai pas envie qu'elle se morfond. Elle va sans doute me rabâcher qu'elle n'a pas besoin qu'on lui dise quoi faire que s'est une grande fille, je la connais encore bien, ce n'est pas son genre d'écouter les conseils, encore moins les miens. Savoir que sa fille parlait beaucoup d'elle lui redonnerait peut-être le sourire. Pour elle aussi Lily-Rose compte énormément, la seule chose qui pourrait nous rapprocher c'est bien notre fille. Elle fume toujours et je ne peux m'empêcher de sourire de la voir comme ça, parfois on se mettait sur le perron de la maison et on parlait en fumant tous les deux une cigarette, avant que Lily ne naisse.

« Tu sais ce qu'elle te dirait si elle était là?»

Je lui souris en entendant ma fille me dire que fumer n'était pas bien, que je polluais ma santé, elle a du le dire douze-mille fois à sa mère aussi, vu qu'elle à plus de descente que moi. Trêve de plaisanterie Elle m'indique une boutique à côté vers laquelle je me dirige, j'observe la vitrine et je vois tout de suit une bague. Une bague qui ressemble à une bague de fiançailles avec sa petite Rose sculpté comme de la glace, on dirait presque un diamant, elle est magnifique.

« Eh bien allons-y ensemble, après-toi.»

Je lui tiens la porte espérant qu'elle ne s'enfuie pas à toute jambe, ce n'est pas un rendez-vous, se sont des retrouvailles amicale, rien de plus et j'aurais peut-être besoin des conseils d'une femme pour faire plaisir à une femme et à ma fille.

***

Et bien pour ce qui était de me mettre mal à l'aise, il avait réussi son coup. Mais à bien y regarder, je vois bien que lui non plus, n'est pas super à l'aise et peut-être que c'est pour ça que je ne tourne pas les talons dans l'instant. Et quand il présente des excuses, je tire une nouvelle bouffée de nicotine sur ma cigarette.

« Je suis désolé … je crois que c'est mieux comme ça, tu devrais trouver aussi quelqu'un. Lily-Rose serait contente de te voir heureuse, elle me parle souvent de toi tu sais.
- Tu n'a pas à être désolé, c'est bien que tu aies trouvé quelqu'un. »


Je sais bien que Lily-Rose voudrait me voir heureuse, tout comme je souhaite qu'elle le soit elle. Et ça me touche de savoir qu'elle parle de moi à son père, sans doute plus que ça ne devrait. Mais je ne renchéris pas sur ses points, pas plus que je ne réagis tout de suite sur le fait qu'il me conseille de retrouver quelqu'un. Ca n'est pas que je ne le souhaite pas, simplement que les choses ne sont pas forcément si simples. Ca n'est pas non plus que je n'aie pas essayé, mais ça n'a jamais fonctionné. C'est la vie, je suppose.

« Je peux me débrouiller toute seule, tu sais. Ca fait des années que je le fais, il paraît. »


Ca, c'était un peu acerbe, plus que je ne l'aurais souhaité, mais je n'ai jamais trop aimé qu'on prenne un ton paternaliste avec moi. Et je suis pire avec ma fille, c'est l'hôpital qui se fout de la charité, je sais, mais passons. C'était surtout amer, parce que je sais bien que je suis seule et qu'autant je ne le montre pas forcément, autant ce n'est pas toujours une partie de plaisir...

« Tu sais ce qu'elle te dirait si elle était là ? »


Je suis restée une petite seconde à me demander de quoi il parlait, là, et comme j'ai porté la fin de ma cigarette à mes lèvres, j'ai compris. Et j'ai souri.

« Que c'est mauvais pour ma santé et que je devrais arrêter, oui... J'imagine que si tu fumes toujours, elle te le sort aussi à toutes les sauces. »


Pour ça, notre fille tient bien de ses parents, entêtés comme des mulets... Comme quoi tout ne nous sépare pas complètement, n'est-ce pas ? Alors j'ai proposé cette boutique où je compte me rendre, de toute façon, s'il cherche quelque chose pour sa nouvelle compagne. Je ne sais pas s'il compte m'y accompagner au final, ni ce que je souhaiterais vraiment l'entendre répondre, si bien que je reste mitigée quand il reprend la parole.

« Eh bien allons-y ensemble, après-toi.
- Merci. »


Je me rends compte que ce genre de petite attention galante comme il me tient la porte me manque. Tous les hommes ne considèrent plus vraiment que ce soit nécessaire et pourtant, toute indépendante que je sois, je trouve que c'est le genre de petite choses qui font plaisir, au jour le jour... Et qui m'ont manqué, oui. J'ai terminé ma cigarette, donc, écrasé le mégot puis l'ai rangé dans mon paquet, refusant de le jeter à terre, et ai suivi mon ex-mari dans cette bijouterie. Je crois que j'ai toujours aimé cet endroit, même sans craquer sur un objet réellement, j'aime cette ambiance ancienne. Et romantique. Ici, tout ou presque pourrait sortir d'un de mes romans favoris, en fait... J'ai inspiré profondément, comme pour m'imprégner un peu plus de l'atmosphère antique, et puis je me suis tournée vers lui. J'ai bien vu vers quoi il portait son regard dans la vitrine, et tout comme lui sans doute, je m'en suis approchée, de l'intérieur cette fois.

« C'est une très jolie bague. Très délicate. Est-ce que ça lui correspond ? »

Un sourire attendri fleurit sur mes lèvres. Attendrie, oui, c'est exactement ça. J'espère qu'elle prendra bien soin de toi, Les', mieux que moi en tout cas. Et puis je me décide à faire le tour de la boutique à la recherche du présent pour notre fille, craignant un peu de choisir quelque chose qui me plairait à moi, mais qui, à elle, ne lui conviendrait pas...

***

Je voulais la mettre mal à l'aise, oui c'est vrai qu'au départ je voulais qu'elle voit que je m'en étais sorti sans elle, que j'étais heureux maintenant, mais je culpabilisais déjà à l'idée de lui faire de la peine, parce qu'elle a été mon premier amour et que nous avons une fille ensemble, je ne peux pas être indifférent à ça, je ne peux pas lui faire de mal malgré tout. Je n'ai jamais été comme ça alors je m'étais excusé et j'espérais qu'elle ne m'en voulait pas trop. Elle me disait que c'était bien que j'avais trouvé quelqu'un, mais au fond je n'en étais pas si sûr, sinon elle n'aurait pas cette petite fois que je connaissais trop bien et qui signifiait tout le contraire de ce qu'elle affirmait, j'ai baissé la tête et me suis mordu la lèvre parce que j'étais vraiment idiot d'avoir voulu lui faire de la peine. Elle sait se débrouiller toute seule, je n'en doute pas, elle n'a jamais eu besoin de moi pour de débrouiller, moi par contre j'ai eu besoin d'elle et je me suis senti tellement perdu quand elle n'était plus là.

« Je sais bien … et j'ai appris à me débrouiller seul aussi, mais à deux … enfin quand ça sera le moment je suppose que tu trouvera ton bonheur aussi et je ne te souhaite que ça, tu sais bien que malgré tout, je ne voudrais pas qu'on ne soit plus amis.»

Je ne sais pas si elle le savait réellement, mais en tout cas, maintenant oui. Je peux comprendre qu'elle m'ait laissé tomber, je n'étais pas présent, j'étais sans doute devenu dangereux, même pour ma fille, alors il était normal qu'elle avait pris peur, une toute petite part de moi pourtant lui en voulait encore. On aurait pu s'en sortir, mais sans doute que ça ne devait pas se faire. J'ai ris lorsqu'elle m'a sorti la phrase fétiche de notre fille, oh que oui qu'elle me sortait tout le temps.

« Moins qu'avant, mais je n'ai pas arrêté et évidement que dès qu'elle me voit j'ai le droit à ce même sermon. Enfin je pense qu'elle veut juste nous préserver, mais il y a des choses dont elle n'a pas à s'occuper, ce n'est encore qu'une adolescente et je crois qu'elle ne comprends pas tout, qu'elle veut jouer à la grande et ça m'agace un peu parfois, mais elle tient ça de nous sans doute.»

C'était même certain, j'étais exactement pareil à son âge, peut-être même pire que têtu alors je pouvais très bien comprendre qu'elle voulait être adulte, mais elle le serait bien assez tôt, pas la peine de brûler les étapes. Nous sommes entrés dans la boutique et approché de la bague pour la voir de plus près elle était parfait, on aurait dit une rose de cristal.

« Oui je crois.»

En vérité je ne savais pas si elle l'aimerait, mais elle était si jolie que personne ne pourrait trouver ça affreux, même quelqu'un qui n'y connaît rien en bague remarquerait que tout le monde la trouverait belle, sans doute parce qu'elle avait du être faite magiquement et que du coup ça lui donnait plus de charme, mais au fond de moi je savais que ça lui plairait. Une vendeuse est venue me voir et je lui ai demandé si elle pouvait m'en faire un paquet cadeau. « Bien sûr, c'est pour vôtre épouse?» Elle m'a désigné Liz qui était juste à côté, ça faisait tellement de temps qu'on ne nous avait pas pris pour mari et femme. « Oh nous … nous ne sommes plus mariés en fait, c'est pour ma future fiancée. » Elle a eu l'air surprise et n'a rien répondre, je l'ai suivi jusqu'à la caisse ou elle me faisait un petit paquet et j'en ai profiter pour voir si Liz trouvait ce qu'elle cherchait, je l'ai donc rejoint :

« Alors tu trouves ce que tu cherches ? »

***

Et bien c'était une réussite. Ca n'a pas été vraiment difficile de me mettre mal à l'aise à cet instant. Ce que j'apprends aujourd'hui, ça ne me laisse absolument pas indifférente, et je suis partagée. Entre être heureuse pour lui, parce que malgré ce qu'on a vécu de moments difficiles, il reste et restera mon premier amour, mon meilleur ami, peut-être aussi, et quelqu'un qui comptera toujours énormément dans ma vie, et être désolée pour moi parce que... Regardez-moi. J'aime mon travail, et j'aime ma fille mais... Ma vie se résume clairement à ça. Et elle serait la première à dire que ce n'est pas normal, n'est-ce pas ?

« Je sais bien … et j'ai appris à me débrouiller seul aussi, mais à deux … enfin quand ça sera le moment je suppose que tu trouveras ton bonheur aussi et je ne te souhaite que ça, tu sais bien que malgré tout, je ne voudrais pas qu'on ne soit plus amis. »

Ca me touche et à la fois, j'ai envie de hurler. J'ai reposé les yeux sur lui, cherchant à déceler dans son regard s'il était sincère mais... oui évidemment. Tous les deux, finalement, nous ne sommes pas si différents. C'est peut-être pour ça que ça a fini si violemment, et qu'on en a tant souffert. On ne pouvait pas accepter que l'autre ne comprenne pas notre point de vue. Et à vrai dire... Je me demande encore comment on en est arrivés là. Quant à trouver mon bonheur... j'aurais bien eu envie de répliquer quelque chose de mesquin et sarcastique à cet instant, mais je ne suis même pas sûr d'en avoir le courage. Et encore moins de vouloir briser déjà le peu de lien qu'on essaie, l'un comme l'autre, de recréer. Mon bonheur, il s'est envolé il y a longtemps, et je ne vois pas comment il pourrait réapparaître, prochainement. Je ne sais pas encore que je vais à nouveau y croire... pour mieux m'écraser dix mètres plus bas quelques semaines, quelques mois après... Et que je ne risque, donc, pas vraiment d'arrêter complètement la cigarette, au grand dam de ma fille.

« Moins qu'avant, mais je n'ai pas arrêté et évidement que dès qu'elle me voit j'ai le droit à ce même sermon. Enfin je pense qu'elle veut juste nous préserver, mais il y a des choses dont elle n'a pas à s'occuper, ce n'est encore qu'une adolescente et je crois qu'elle ne comprends pas tout, qu'elle veut jouer à la grande et ça m'agace un peu parfois, mais elle tient ça de nous sans doute.
- Très certainement. On n'a jamais vraiment été du genre à écouter les conseils des autres après tout. »

Certainement pas ceux de mes parents pour ce qui me concerne.

« Cela dit, je comprends qu'elle ne veuille pas nous perdre. »

Tout comme je ne souhaitais pas le perdre lui, et que je ne souhaite toujours pas la perdre elle - et ça, ça ne changera jamais.

Nous sommes tous les deux entrés dans la boutique de bijoux, et son regard s'est aussitôt posé sur cette bague. Très belle, il faut bien avouer. Je crois que j'avais oublié comme son regard pouvait étinceler quand quelque chose l'enthousiasmait à ce point.

« Oui je crois. »

J'ai hoché la tête. On ne sait jamais comment un cadeau va être reçu, mais lorsqu'il vient du coeur, il y a peu de chances pour qu'on soit complètement à côté de la plaque, et je ne m'inquiète pas pour lui. Je suis retournée à l'exploration de la boutique, mais j'ai eu un instant de bug quand la vendeuse a répondu à Lesli.

« Bien sûr, c'est pour votre épouse ? »

ncore non loin de lui, je l'ai dévisagé... avant d'éclater d'un rire aussi discret que possible comme il tentait de nous justifier.

« Oh nous… nous ne sommes plus mariés en fait, c'est pour ma future fiancée. »

L'air ahuri de la vendeuse a eu raison de moi, et je me suis éloignée comme il allait avec elle vers la caisse pour régler son achat. Peu de temps après, cela dit, sa voix résonnait à nouveau près de moi.

« A vrai dire pas trop... oh... »

Mon regard vient de se poser sur ce pendentif, et... Je crois que la réponse est oui, donc. Sur l'instant, c'est juste un coup de coeur, et je me suis donc approchée de la vendeuse pour acquérir ce bijou ouvragé. On est sortis de la boutique tous les deux, après nos achats respectifs, et j'ai pris congé, davantage parce que j'avais quelques choses à digérer avant de pouvoir me trouver de nouveau parfaitement naturellement en sa présence, que pour une réelle urgence. Mais je n'ai pas non plus envie de fermer toutes les portes qu'on a eu tant de mal à entrouvrir, alors je reprends la parole, avant de partir de mon côté.

« Ca m'a fait plaisir de te revoir, Lesli. Tu as toujours été mon meilleur ami... J'espère qu'on pourra retrouver ça un jour. »

Je ne sais pas où on en est à présent, mais je n'ai pas envie de redevenir une étrangère. Cela dit, je ne suis pas encore complètement à l'aise, et après un dernier sourire, je m'apprête à tourner les talons.

« Passez de bonnes fêtes, ta future fiancée et toi. Occupe-toi bien de notre fille, hein ? »

A vrai dire, je crois que je n'en doute plus une seconde. Il est redevenu l'homme que j'ai aimé, au moins en partie. Et le père de Lily. C'est sans doute le plus important à présent. Et peut-être qu'à l'avenir, plus tard on arrivera à retrouver un minimum de la complicité qu'on avait, fut un temps, et qu'on a perdu depuis si longtemps...
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Les souvenirs devant ♠ jeu. 20.12.2068 - Chemin de Traverse

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