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 Sywhaîd [Kathaleen O'Riordan]

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MessageSujet: Re: Sywhaîd [Kathaleen O'Riordan]   Sywhaîd [Kathaleen O'Riordan] EmptySam 18 Oct 2008 - 19:21

Sywhaîd [Kathaleen O'Riordan] Kath10

Prénom et Nom : Kathaleen Erin O’Riordan

Age :
22 ans (née un 6 août)

Origine : Galway, Irlande.

Famille :
Brian O’Riordan (spécialité : potions), son père, et Aisling Onora Doyle (spécialité : herboristerie), sa mère, sont tous deux sorciers. La sorcellerie, c’est une affaire de famille, ça se transmet de génération en génération, et ils en sont fiers.

Eogan O’Riordan, son petit frère (et ennemi juré) est né dix ans après elle, et en tant que fils cadet, il retient tous les regards. Même ceux des grands-mères, grands-pères, tantes et oncles perdus au fin fond de la campagne que Kath ne voit quasiment jamais. De toute façon, ça fait un moment qu’elle ne souhaite plus les voir, vu qu’ils ne lui parlent constamment que d’Eogan. Mère et Père ne comprennent pas cette aversion qu’elle a devant son « mignon petit frère » si gentil, si intelligent, si tout. Mais force lui est d’avouer qu’il y a parfois de quoi, vu ce qu’il est capable de réaliser à 13 ans…

Tante Aoife, la seule dont Kath reçoive parfois quelques mots, celle chez qui elle a fini par se réfugier… Celle qui est à l’origine de son périple pour trouver Sywhaîd, d’ailleurs. Celle qui a toujours été plus attachée à l’Ecosse qu’à l’Irlande, la seule qui n’ait jamais manifesté plus d’attention à l’un ou à l’autre des deux enfants O’Riordan. Sans doute parce que, pièce rapportée et divorcée, elle sait ce que sait que d’être mise à l’écart du reste de la famille, volontairement ou non… (enfin, c’est ce que Kath suppose, mais son point de vue n’est peut-être pas vraiment objectif…)

Parcours scolaire et/ou professionnel :
Il y a d’abord eu le préceptorat parental (une O’Riordan ne peut pas se mêler au commun des mortels, voyons, les écoles « normales » ne sont pas faites pour cette enfant…), jusqu’à ses onze ans, où Maman s’attelait à tout lui apprendre. Lecture, écriture, mathématiques, oui, mais aussi rudiments d’herboristerie, bases concernant les ingrédients pour les potions… Il y a eu l’accident, quand Kath, montée sur le dos de Macha, sa ponette, était partie se promener avec Maman et Papa auprès du Loch Coirib, qu’un corbeau avait effrayé sa monture, et que, dans la panique, l’animal avait couru jusqu’à la berge où elle s’était arrêtée brusquement, faisant vider les étriers à sa jeune cavalière qui s’était retrouvée tête la première dans l’eau, et qui, depuis lors, ne supportait plus la présence proche d’un animal, quel qu’il soit, particulièrement les volatiles.

Il y avait eu l’école de magie, où elle avait pu enfin utiliser la baguette que Mère et Père avaient fait confectionner pour elle, en bois de pommier, impérativement, avec l’écaille d’être de l’eau que la rouquine tenait serrée dans son poing quand ses parents l’avaient découverte sur la berge, répétant que Brigid-Boann, ou la Bansidh l’avait sauvée. Il y avait eu les premières années de réserve, comme sa nature plutôt effarouchée et capricieuse d’origine, et les kilos accumulés par manque d’activité depuis l’épisode du Loch, ne l’incitaient pas à se tourner vers les autres ; de rancunes aussi, comme elle vouait une haine farouche à tous ceux qui la regardaient de façon condescendante ou la raillaient sur son physique et trouvait toujours, tôt ou tard, un moyen de se venger.

Il y avait eu les années suivantes, jusqu’à la majorité, où la silhouette de l’irlandaise s’était progressivement affinée, bien qu’elle restât plutôt petite pour son âge, et où ses formes étaient devenues plus harmonieuses ; où elle n’avait pas manqué de remarquer les regards qui changeaient, surtout lorsqu’ils lui étaient lancés par ceux-là même qui s’étaient moqué d’elle quelques temps plus tôt, ceux-là même qui n’oublieraient sans doute pas de sitôt qu’une rose, aussi belle qu’elle fût, possédait toujours des épines, parfois même empoisonnées ; où elle avait commencé à en profiter, sulfureuse, séduisant l’un ou l’autre pour le plaisir de plaire (enfin !) ou pour obtenir quelque chose de précis.

Il y avait eu un baiser volé sur le quai de la gare après la dernière année d’école, qu’elle avait tourné en jeu bien qu’il fût le seul qu’elle eût donné avec sincérité à cet instant. Il y avait eu encore divers stages et voyages, pour parfaire ses connaissances dans les domaines qu’elle affectionnait particulièrement : l’herboristerie et la potion, complémentaires entre eux, ainsi que l’étude des fluides, son lien avec l’eau qui avait failli la tuer, qui l’avait sauvée, ne s’étant jamais brisé avec les années, sans doute grâce à son artefact ; toutes ses années où Kath ne jurait que par elle-même, n’attendant rien de personne, parce que personne n’agit jamais par pure bonté, il ne faut pas se leurrer.

Et puis, il y avait eu ce jour où elle avait posé le pied sur le sol gelé de l’île nordique où elle comptait étudier les propriétés de certains champignons résistants au froid. Une rencontre avec des esprits-animaux terrorisants, la confiance d’un renard, une fiole d’une eau qui devait décupler la puissance de la potion qu’elle parviendrait à créer – elle se l’était promis, et plus encore, elle l’avait promis à son protecteur, aussi loin soit-il à présent – une autre d’un philtre de soin dont elle recherchait encore certaines composantes, des rencontres, des visages, des joies, des peines. Une vie qu’elle n’aurait jamais imaginé vivre, qu’elle ne voulait pas vivre, des liens qu’elle ne pensait jamais avoir à créer, qu’elle n’aurait jamais voulu créer...

Pour ne pas avoir à les laisser derrière elle.

Elle s’était toujours refusé à échafauder de tels rêves, absurdes, si aisément destructibles. Elle y repensait encore, se maudissant de s’y être pourtant laissé prendre… refusant de s’avouer, sans pouvoir réellement se voiler la face, qu’elle n’aurait pas voulu ne pas les vivre pour autant. Un portrait d’un jeune homme à l’air perdu ornait toujours la première page d’un calepin portant son nom en lettres d’or, un ruban noir aux reflets bleutés, autrefois éternellement noué à son poignet, cerclait à présent le manche d’un balai magique à qui elle s’adressait parfois comme s’il s’agissait d’une personne répondant au nom d’Ainir et qui lui servait toujours de monture, une boîte en bois de cannelle, au parfum presque trop entêtant, même pour cette essence pourtant odorante d’origine, trônait toujours sur sa table de chevet, devant un tableau noir où divers noms tirés des œuvres de Shakespeare étaient inscrits à la craie…

Elle était revenue en Irlande après la trahison, volontaire ou non, de celui à qui elle avait fait confiance - stupide promesse qu’il avait faite et à laquelle elle avait voulu croire - profitant des accusations qui avaient plané sur la direction de l’établissement et qui avait par la suite précipité la fermeture de celui-ci, pour plier bagages. Elle avait repris un temps les « bonnes vieilles habitudes », passant d’un flirt à l’autre sans pouvoir effacer son visage de sa mémoire, et puis elle avait fini par rester cloîtrée au Manoir, plus taciturne que d’ordinaire, presque aussi silencieuse et renfermée que lorsqu’elle était enfant. Elle s’était disputée avec Mère au sujet d’un ouvrage que celle-ci n’avait jamais avoué avoir écrit, mais dont elle avait eu un exemplaire entre les mains. Elle avait curieusement fini par accepter de parler (parfois) à Eogan, ou au moins à l’écouter lorsque celui-ci lui racontait ses prouesses à l’école. Et puis elle n’avait plus supporté les regards et les silences, terriblement interrogateurs de Père, et avait migré auprès de sa tante, Aoife, « l’Ecossaise ».

Elle avait poursuivi, là-bas, au fin fond des montagnes noires du nord du pays, ses recherches, sans parvenir à un résultat qu’elle jugeât probant. Elle avait fini par apprendre la langue française, des cours intensifs occupant ses journées pendant plusieurs mois, et lisait les œuvres de Verlaine ou Dumas, en cachant des larmes qui perlaient chaque fois aux coins de ses yeux. Jusqu’à ce qu’Aoife lui annonce un soir, qu’elle n’apprendrait rien de plus en restant ici, qu’elle ne panserait pas ses blessures en rouvrant les plaies aussi souvent, qu’il était temps pour elle de découvrir, de vivre autre chose. « Un deuil ne doit pas durer plus d’un an », lui avait-elle dit, « quel qu’il soit, et tu es partie pour le maintenir à vie ». Alors elle lui avait parlé d’une brume étrange entourant une communauté autarcique qui, peut-être, l’éloignerait d’un passé qu’elle ne parvenait pas à oublier tout en lui apportant, peut-être encore, d’autres moyens d’atteindre son objectif.

Elle avait promis à un esprit de ne pas le décevoir, et pour l’heure, elle était loin d’approcher du but. Peut-être, en effet, était-ce là une planche de salut qu’elle ne devait pas laisser passer… Et c’est dans cet état d’esprit qu’elle avait entrepris de rejoindre Sywhaîd, dont sa tante lui rebattait les oreilles : faire une croix sur le passé, si tant est que ça lui soit possible, et parvenir au but qu’elle s’était fixé lorsqu’elle était entrée dans l’école supérieure sise sur l'île nordique qui hantait encore ses songes...

Caractère :
Plus jeune, Kathaleen était « légèrement » complexée par ses rondeurs. Elle ne supportait pas qu’on évoque ses formes, et c’était souvent le motif de ses rancunes et des misères qu’elle pouvait provoquer. En découlait alors une pudeur exacerbée, qui faisait qu’elle ne se dévêtait jamais devant quiconque, même de confiance. Elle avait toujours l’air calme, voire distante, imperturbable vis-à-vis de tout et de tous, mais là encore, il ne s’agissait que d’un artifice : Si la pire des nouvelles la laissait de marbre, on pouvait sans doute craindre le jour où tout ce qu’elle emmagasinait exploserait au grand jour…

Adolescente, elle avait compris qu’un physique agréable pouvait être une arme redoutable face à la gente masculine ; et elle en avait profité, jusqu'à récemment. Un décolleté plongeant, une jupe relevée dévoilant des jambes galbées, oui, cela faisait partie de ce dont elle usait face à ces messieurs pour parvenir à ses fins, ou pour le simple plaisir de voir leurs regards, emplis de désir, et non plus du dégoût ou de la pitié qu’elle y avait si souvent vu auparavant. Elle était devenue plus ouverte, plus joueuse assurément, peut-être un peu trop exubérante parfois, n’hésitant pas à sauter au cou de ceux qu’elle connaissait ou qu’elle cherchait à séduire pour obtenir ce qu’elle désirait. La jeune fille effacée avait laissé place à une femme flamboyante, autant que sa crinière, et peut-être un peu trop opportuniste parfois.

Et puis le feu s’était éteint, n’en restent à présent plus que des braises. Kath se sait belle, mais à quoi bon, puisque celui pour lequel elle voulait que ça compte n’est plus auprès d’elle ? Si elle ne baisse pas les bras, si sa volonté reste intacte concernant ses ambitions, elle a perdu le goût du jeu auquel elle jouait depuis des années depuis qu’elle s’y est laissé prendre, et s’est brûlé les ailes. Plus de regards aguicheurs, plus d’embrassades osées, plus de décolletés plongeants… Mais toujours une terreur incontrôlable concernant toutes les créatures animales, daemons y compris, volatiles en particulier. Si elle reste susceptible, ses réactions se sont quelque peu tempérées – parfois, elle regrette d’être partie si vite, sans attendre d’explication, bien qu’au fond, elle sache qu’aucune ne lui aurait semblé valable – et ses revanches et ses répliques cinglantes sont devenues moins systématiques.

Physique :
Enfant, c’était une petite rouquine aux grands yeux émeraude, des tâches de rousseur plein les joues et un visage poupon prouvant ses origines celtes, à l’air doux… bien que ce ne fût qu’une façade. Un peu boulotte, ses quelques kilos superflus accentuaient la rondeur de son visage, et elle ne portait pour masquer cela que des tenues plutôt larges, noires de préférence.

Et puis les années ont passé et le vilain petit canard s'est transformé en cygne, il faut croire... Un cygne de petite taille, certes, mais tout de même. 1.58m - 46 kg - 91-62-93. Elle avait pris l’habitude de porter des tenues médiévales, mettant en valeur ses mensurations, couleur émeraude ou saphir, pour trancher avec ses cheveux de feu. Mais c’était « avant ».

A présent, ses cheveux sont presque toujours lâchés, tout juste démêlés, elle n’y porte plus tant d’attention. Ses yeux autrefois éclatants semblent avoir perdu de leur lumière. Elle ne porte plus que du noir, de nouveau, des coupes simples, des vêtements fonctionnels plus qu’esthétiques, qui lui permettent de monter sur Ainir lorsqu’elle ressent le besoin de voler, comme si le vent sur son visage pouvait, l’espace de quelques instants, lui faire tout oublier…

Daemon :
Oh que non ! Toujours pas ! Sa crainte reste la plus forte. Même si parfois, elle songe que, peut-être, il l’aiderait à supporter « tout ça ».

Aptitudes magiques :
La magie de Kath a longtemps été très basique : une baguette magique pour médium, qu’elle utilisait le mieux dans la manipulation des fluides, et une connaissance des propriétés des plantes et des potions presque parfaite, par atavisme sans doute. Une certaine potion lui résiste pourtant encore…
Par contre, elle n’a jamais eu aucune prédisposition pour ce qui concerne le psychisme et son état d’esprit actuel n’est pas pour l’avantager.

Elle cherche – seul objectif qui la motive à l’heure actuelle – à parfaire ses connaissances, particulièrement dans ses domaines de prédilection, est toujours à la recherche d’une potion révolutionnaire qui lui permettrait de se faire un nom dans ce milieu, mais a abandonné sa baguette, vestige du passé, quand elle a accepté de rechercher Sywhaîd. Si elle doit utiliser la magie, ce à quoi elle se refuse la majeure partie du temps – à quoi bon ? – elle tente de se passer de médium, de n’utiliser, donc, que sa propre force… plutôt fluctuante ces derniers temps. Et puis de toute façon, son truc, ce sont les potions, alors la baguette…

Pour la vie en communauté, c’est plus complexe… peu habituée aux corvées domestiques comme elle est issue d’une famille plutôt aisée, elle ne sait guère – et n’a jamais guère souhaité d’ailleurs – travailler de ses mains autrement qu’avec des plantes ou pour gribouiller. C’est un travail sur elle-même qu’elle devra effectuer pour pouvoir avoir une place dans la communauté. Cependant, elle reste particulièrement apte quant à proposer des soins à base de plantes, des infusions apaisantes…

Développements pour Majeures :
Pour l’instant l’optique de Kath va rester la magie environnementale, aussi bien eau qu’herboristerie et potions… Mais il se pourrait qu’elle ait besoin d’évoluer, aussi bien dans son rapport à elle-même qu’aux autres. Elle ne suivra pas de majeure pour l’heure, je pense, donc, mais peut-être que plus tard...

Capteur de magie :
Jusqu'à peu, elle utilisait toujours son ancienne baguette : Bois de pommier, torsadé par souci d’esthétisme, écaille d’être de l’eau visible par une incision à la base, 21cm. Kath le « rangeait » jusque-là dans une fente ménagée dans les corsets qu’elle portait.
Sauf qu’elle ne porte plus de corset, et qu’elle a laissé volontairement son medium chez tante Aoife.


Dernière édition par Fiona - Admin le Dim 12 Juil 2009 - 11:04, édité 1 fois
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