Revenir en haut Aller en bas

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 21. Falling down, holding you up ♫ ft. Adelaide de C.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Fiona - Admin
Fiona - Admin
Directrice ♠
Nombre de messages : 797
Date d'inscription : 07/01/2008

https://fionaslab.forum-actif.net
Paspoort
A Amsterdam depuis: Toujours
Petites infos utiles:

21. Falling down, holding you up ♫ ft. Adelaide de C. Empty
MessageSujet: 21. Falling down, holding you up ♫ ft. Adelaide de C.   21. Falling down, holding you up ♫ ft. Adelaide de C. EmptyMer 28 Jan 2015 - 17:47

Cette journée avait simplement été infernale. Outre la folie des courses, j'avais été enfermée à Gringott's, et ça, c'était quelque chose que je ne pouvais simplement pas supporter. Sans Mademoiselle Courterois et Jonatan, j'aurais continué à croupir là-bas, tétanisée, en larmes, incapable de réfléchir à un quelconque moyen de sortir de là. Sans eux, j'aurais fini par mourir de faim et de soif. De soif surtout, paraît-il. En tous les cas, je ne m'en serais pas sortie. Rien que cette idée me faisait encore frissonner, alors que je marchais sous le soleil de plomb de cette dernière journée que je passais à Londres. Prendre l'air avait été plus que nécessaire, mais je ne me sentais clairement toujours pas au mieux de ma forme, et j'avançais plus que lentement, parfois bousculée par ceux qui terminaient en quatrième vitesse leurs courses de rentrée. Les miennes m'attendaient à l'hôtel. Et ma ratoune était cachée dans ma poche, où ma main était fourrée, comme si toucher sa fourrure pouvait m'apaiser un peu.

J'avais beau être sortie, j'avais beau être dehors, mon coeur battait encore à tout rompre, je tremblais encore, et j'avais le coeur au bord des lèvres. J'étais tout à fait consciente qu'il allait falloir que je mange quelque chose à un moment donné, mais pour l'heure, j'en étais tout simplement incapable. La simple odeur de la nourriture, quelle qu'elle soit, me donnait la nausée. Et j'étais bien trop faible pour agir de quelque manière que ce soit, et même, et surtout, pour encaisser un contact. Malheureusement, c'est ce qui se produisit. J'étais devant la boutique d'artefacts, quand cette femme blonde était venue à moi. J'étais seule à la voir, j'en étais consciente, mais j'étais trop faible pour entretenir correctement cette conversation et maintenir le lien sans en pâtir. Pourtant j'étais incapable de la repousser, aussi bien parce que c'était contraire à tout ce que j'avais appliqué que parce que je n'en avais même pas la force.

« Vous pouvez me voir... Et vous m'entendez, n'est-ce pas ?
- Oui mais... je vous en prie... Eloignez-vous. Je ne peux... pas vous parler... maintenant... »

Ma voix était particulièrement faible, mais quelques passants me regardèrent de travers puisque je parlais toute seule pour eux. Folle, je passais sans doute pour une folle. Ca changeait de la mythomane ou de la bitch cruelle. Mais l'esprit ne partit pas, pas tout de suite en tout cas, et les larmes roulaient sur mes joues tant ce lien que je ne pouvais contrôler me blessait tant mentalement que physiquement à présent.

« Dîtes-lui... Dîtes-lui que je l'aime et que je l'aimerai toujours, mais qu'il doit continuer à vivre. Qu'il retrouvera quelqu'un, qu'il aimera de nouveau. Il faut qu'il me laisse partir. Et qu'il profite de sa vie, pour nous deux.
- Je... »

J'étais incapable de prononcer correctement ce que je voulais lui dire. Je compatissais sincèrement, et je voulais transmettre son message, mais là, je n'avais pas la force même de parler de façon intelligible et chaque mot me demandait un effort incommensurable.

« Qui... ?
- Marilyn Carlson... Il est à Durmstrang maintenant. L'infirmier. Je vous en prie... Il ne doit pas continuer à me pleurer... Je m'appelle Calypso et je serai toujours son ange même si je suis passée de l'autre côté. »

Je tentai avec peine de hocher simplement la tête. La jeune femme me regarda avec peine, comme si elle réalisait seulement le mal qu'elle me faisait et elle s'éloigna après avoir murmuré un faible « merci » comme s'il lui écorchait les lèvres. Pour ma part, je n'en pouvais tout simplement plus, et comme la veille à l'inauguration, où j'avais tout fait pour tenir le plus longtemps possible, je sentis mes jambes vaciller et m'effondrai devant la boutique sous le regard médusé de ceux qui passaient près de moi.

Je ne réalisai pas le cercle inquiet qui s'était formé autour de moi, ni des gens qui dégageaient le passage pour qu'une femme brune vienne auprès de moi et m'aide à me relever. Ce n'est que lorsque je fus de nouveau debout, à peine consciente que je compris que quelqu'un avait fait un peu de cas de mon malaise et même si pour l'heure j'étais incapable de la remercier, j'étais profondément touchée. Peut-être que mon état exacerbait aussi mes réactions, mes sentiments. Le ballet précipité des employés me passe complètement au-dessus, et quand on m'installe au milieu de coussins je garde les yeux fermés un instant, la tête particulièrement lourde, nauséeuse davantage encore qu'avant l'apparition de Calypso et trop faible pour même tenir en main le verre d'eau qu'on me tend.

Je m'efforce de l'attraper, pourtant, mais mes mains tremblent tellement qu'une partie de son contenu n'arrive pas jusqu'à mes lèvres. J'arrive cependant à en avaler quelques gorgées, et la fraîcheur du liquide me réveille un tout petit peu. J'ouvre les yeux, toujours pâle et faiblarde et croise le regard clair de ma sauveuse.

« Je suis désolée... »

Et je le suis réellement parce que je n'aime pas déranger ainsi les gens. Brontë, puisque j'ai fini par opter pour ce nom, sort de ma poche et me grimpe le long du bras pour venir se lover dans mon cou, son petit museau moustachu me chatouillant la joue. Elle s'inquiète, et il y a de quoi, évidemment. Cet animal est vraiment particulièrement sensible avec moi, c'est assez étrange, mais je suis ravie de l'avoir et un faible sourire étire mes lèvres.

« D'habitude, j'arrive à encaisser un esprit à la fois mais là... »

Je réalise seulement ce que je viens de dire une fois qu'il est trop tard, et je ferme de nouveau les yeux, prête à entendre une série de questions et/ou d'insultes... Et je n'ai même pas pris la peine de remercier celle qui m'a ramassée, alors je me rattrape comme je peux.

« Merci... pour votre aide... Je ne veux pas abuser de votre temps... Mais je crois qu'il m'en faut encore un peu avant de pouvoir rentrer... »

D'autant qu'à l'heure actuelle, je ne peux clairement pas transplaner jusqu'à Vaulx-sur-les-Pins, ce serait de la folie. Il faudra bien que je regagne la France pourtant, mais... plus tard.

J'ai laissé un peu de temps passer, ai conversé avec Adelaïde, donc, parlé de musique surtout - dès lors que j'ai su qu'elle était musicienne elle aussi - et quand j'ai enfin pu de nouveau tenir sur mes jambes, j'ai pris congé, après l'avoir remerciée peut-être une douzaine de fois. Je suis pas encore super vaillante, mais j'ai pu rejoindre mon hôtel. Et puis la France, un peu plus tard. La rentrée approchait et j'avais un léger problème logistique à gérer : cacher Brontë à BeauxBâtons...
Revenir en haut Aller en bas
 

21. Falling down, holding you up ♫ ft. Adelaide de C.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» 59. Don't leave me behind ♫ ft. noone
» 24. And I want to thank you ♫ ft. Jonatan de Robles
» 09. Cause we all need explanations ♫ ft. Caliane
» 26. Le bal du clos du lys ♫ ft. people
» 58. Le bal de la Renaissance ♫ ft. people

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fiona's Laboratory :: RP&co :: Holly :: Micaela - Vulnera Samento-