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 25. Chasse au trésor ♫ ft. people

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MessageSujet: 25. Chasse au trésor ♫ ft. people   25. Chasse au trésor ♫ ft. people EmptyMer 28 Jan 2015 - 17:58

Quand je m'étais éveillée et que j'avais trouvé la note sur mon oreiller, j'avais été plutôt surprise. Je n'avais bien évidemment aucune idée de ce qu'on attendait de nous, mais j'avais été un peu rassurée de savoir que les autres élèves étaient logées à la même enseigne que moi. Au moins cela ne constituait-il pas une de mes nombreuses exceptions. Noyée dans la masse, j'avais des chances de me faire oublier, au moins. Il n'en restait pas moins que j'avais attendu le samedi suivant avec une certaine impatience, et que je questionnais régulièrement mes cousins pour savoir si, eux, avaient la moindre idée de ce qu'il allait se produire dans les prochains jours. Nous avions beau chercher, cependant, nous n'avions pas l'ombre d'une piste, et c'est donc assez fébriles que nous avions attendu, à l'heure dite et à l'emplacement spécifié, les instructions.

Une chasse au trésor. Et par maison. Je jetais un coup d'oeil à mes cousins, pas très certaine de ce qu'ils allaient en penser, mais pour ma part, je songeai qu'à trois, nous avions des chances de bien nous en sortir, si nous nous répartissions les tâches. Rosa', cependant, sans doute gagnée par l'excitation, ou souhaitant faire cavalier seul, pour une fois, était partie en trombe dès le signal du départ retenti, et Flo' haussa simplement les épaules à mon interrogation muette avant de s'élancer à son tour. Je lâchai un soupir, et me décidai à vider les lieux, comme la plupart d'entre nous, mais ne parvins pas tout de suite à me décider sur ma première destination, et c'est peu après Zeppelin et son amie aux cheveux rouges que j'entrai dans le jardin ensoleillé, à la recherche, donc, des tourmalines. Après tout, autant commencer par la pierre de ma maison.

Le jardin, cependant, était vaste, et le panneau indicateur, et son énigme, ne m'aidèrent pas réellement. J'avais suivi sa direction, sans rien trouver de concluant, pas la moindre trace de pierre rose, et aucune idée d'ailleurs de la réponse à l'énigme. J'envisageai un instant de faire appel à la blonde, en mémoire de mon coup de pouce à l'atelier quelques semaines auparavant mais me ravisai : de toute façon, elles étaient déjà parties, et je me trouvais seule à présent au milieu des massifs de fleurs.

A défaut de trouver quoi que ce soit dans la direction indiquée par le panneau, je commençais à arpenter au hasard les autres parterres quand, alors que j'approchais des jonquilles, quelque chose s'enroula autour des chevilles et je manquai de perdre l'équilibre, le rattrapant in extremis. Pendant quelques secondes, je cessai de bouger, craignant que le moindre mouvement ne me fasse encore vaciller, puis j'observai mes pieds. Les fleurs me retenaient prisonnière, et je fermai les yeux avant de secouer la tête, un brin mécontente.

« Autant pour le fairplay.... »

Je sortis ma baguette et utilisai un contre-sort afin de me dépêtrer des racines, puis regardai autour de moi. Le piège avait, au moins, eu l'avantage de m'indiquer la direction où chercher. Et d'ailleurs, je remarquai la lueur rose qui s'élevait des fleurs jaunes.

« A la bonne heure... »

Restait encore à résoudre l'énigme. C'était quoi déjà ?

« Meilleur que les Dieux et euh... pire que l'enfer... Il y avait un truc avec ce que mange les morts et les vivants... Qu'est-ce qui peut bien les rapprocher ? Ca rime à rien, les morts ça mange pas, à part les pissenlits par la racine... Mais les pissenlits, ça a rien à voir avec les Dieux et l'enfer... »

Toute à mes réflexions, je tournai en rond dans les fleurs, sans me rendre compte que la lueur rosacée s'était intensifiée. Quand enfin je reposai les yeux sur l'emplacement des gemmes, je remarquai l'ouverture du mécanisme, interloquée. Je n'avais absolument aucune idée de ce que j'avais pu dire ou faire pour que ça fonctionne, mais je n'allais pas m'en formaliser. J'approchai davantage, m'emparai d'une des pierres, et reculai, baguette en main, craignant que les jonquilles ensorcelées ne m'attrapent de nouveau. Enfin, je parvins à reculons au panneau mentionnant l'énigme, qui n'indiquait pas du tout la direction du massif que je venais de quitter, et restai dubitative un instant. Devais-je le remettre en place ? Mon sens de l'honneur me criait de le faire, mais une petite voix plus insidieuse me soufflait de le laisser en place, de continuer à brouiller les pistes. Pire même, elle m'incitait à replacer le sort que les autres filles avaient placé, et qui m'avait retenue. Et pour la première fois de ma vie, ou presque, je l'écoutai. Fermant presque les yeux de honte, je replaçai le sort qui arrêterai la démarche de quiconque pénétrerait parmi les jonquilles, et vidai les lieux le plus vite possible, me répétant, pour m'en convaincre, que c'était comme si c'était Zep et sa copine qui l'avaient fait, finalement. Je n'étais pas très fière de moi, mais je m'éloignais donc pourtant, sans avoir touché au panneau, une première pierre dans la poche, en direction des serres.

***

J'avais quitté le jardin ensoleillé, et m'étais décidée à poursuivre ma quête des pierres d'abord au plus près de l'école. Je ne savais pas où les autres avaient décidé de commencer leur course, mais je rencontrai peu de monde sur ma route, et songeai avec dépit que s'ils avaient tous gagné le bois, ou s'ils avaient tous commencé par le labyrinthe,certaines gemmes me seraient définitivement inaccessible : quand j'arriverai là-bas, il n'en resterait assurément aucune. En tout état de cause, et un peu découragée d'avance, je me dirigeai vers les serres, où je ne tardai pas à découvrir l'emplacement des topazes : l'écriteau sur la porte de la serre et le trou recouvert d'herbe impossible à dégager manuellement étaient sans équivoque. Par acquis de conscience, j'avais quand même tenter de déplacer les touffes d'herbes à la main, évidemment sans succès, et j'avais donc résolu de lire l'inscription.

Il y a quatre frères en ce monde qui sont tous nés ensemble.
Le premier court sans cesse et ne se fatigue jamais.
Le deuxième mange sans jamais être rassasié.
Le troisième boit et a toujours soif.
Et le quatrième chante une chanson sans jamais s'essouffler.
Qui sommes-nous ?

Je me creusai les méninges, pas très certaine d'avoir plus de succès que pour les tourmalines. La chance - parce que ce devait être ça qui m'avait sauvée au jardin ensoleillé - ne m'aiderait certainement pas à chaque coup. Je tournai, et retournai les phrases les unes après les autres dans ma tête, jusqu'alors sans succès, et, lasse, finis par me décider à m'asseoir à même le sol, el tailleur, devant la zone où se trouvaient les pierres.

Qu'est-ce qui pouvait bien chanter une chanson sans s'essouffler ? Par affinité, j'avais fini par décider de tenter de trouver cette réponse-ci, avant de, peut-être, en déduire les autres. Mais voilà, chanter sans s'essouffler, ce n'était clairement pas donné à tout le monde. Les humains étaient à l'évidence hors de course. Un oiseau, ça s'essoufflait aussi. De quoi pouvait-on parler en utilisant le terme chanter ?

« Allez Mi... Tu peux bien la trouver celle-là, non ? »

Ca n'était pourtant pas gagné d'avance, et bientôt, je ne fus plus seule devant la serre...

***

Je n'avais rien demandé à personne, j'étais tranquillement assise devant la serre à me creuser les méninges quand elle était arrivée. Je la vis sortir sa baguette, l'air passablement agacé, et si je ne savais pas ce qui la mettait dans cet état, je comprenais bientôt que j'allais faire les frais de sa mauvaise humeur.

« Micaëla ... Comment vas-tu ? »

J'aurais bien répondu, mais je n'en eus guère le temps, et à vrai dire, je crois bien qu'elle se fichait passablement de ma réponse : à partir du moment où j'avais ouvert la bouche, elle avait repris la parole et je fronçai les sourcils.

« Tu veux pas aller faire un tour plus loin, voir si j'y suis ? »

Je ne comptais ni l'attaquer, ni quoi que ce soit, simplement lui dire qu'on pouvait chercher ensemble, mais je n'en eus, une fois de plus, pas le loisir. Tout ce que j'avais fait, c'était lever la main en signe d'apaisement et...

« Everte Statim »

Je me retrouvais quelques mètres plus loin, un peu sonnée pour le compte. Déjà, le coup de la pancarte et du sort d'emprisonnement près des tourmalines, je n'étais pas trop pour, mais plus ça allait, et moins j'étais ravie de la tournure des choses. N'y avait-il donc que moi à vouloir jouer à ça honnêtement ? Dire que je m'en étais voulue de replacer le sort et de ne pas retourner la pancarte dans le bon sens !

Je n'étais pas très certaine d'avoir bien compris ce qu'elle disait devant le trou, mais je tâchais d'y songer. De toute façon, étalée par terre, je n'avais pas grand chose de mieux à faire. Et d'un coup, je réalisais que si j'aimais la pluie, c'était parce que son bruit me faisait penser à une chanson. De là, il n'y avait plus qu'un pas. Et une surprise, aussi : Lyka venait m'aider à me relever, et si j'acceptai la main tendue, je n'en restais pas moins interloquée par son comportement.

« Je sais pas si je dois te dire merci ou t'en coller une...
- Cherche pas trop compliqué la blonde. »

Elle partait de toute façon, et moi, je n'étais pas vraiment du genre à mettre ce genre de menace à exécution. J'étais même surprise qu'elle me donne un conseil en prime... Je revins vers l'énigme après l'avoir vue disparaître, et plissai les yeux. Le chant de l'eau. L'eau. Et le feu qui dévore tout. Bon sang, j'étais vraiment blonde par moment.

« Ce sont les quatre éléments. »

Je vis avec un certain soulagement les herbes s'éparpiller et me permettre d'attraper une pierre. Une seule, parce que je n'arrivais toujours pas à me convaincre de jouer de la même manière que les autres. Et je me dirigeai vers le kiosque à colombes, un peu inquiète de ce qui allait encore me tomber dessus là-bas.

***

Je m'interrogeais sérieusement en arrivant au kiosque à colombes. Près des tourmalines, c'était une pancarte changée de sens et un sort pour enchaîner les pieds dans les racines. Près des topazes, j'avais fait un vol plané. Et maintenant, ce serait quoi ? J'avançais prudemment, baguette en main, prête à recevoir à peu près n'importe quoi. Mais une nuée de colombes en ouvrant la porte, finalement, ce n'était pas si terrible, n'est-ce pas ? Et je passai quelques minutes à lancer plusieurs sorts pour les ramener chez elles, songeant que si c'était ça le petit tour des personnes qui m'avaient précédées, ça n'était pas si terrible. Une petite perte de temps, mais rien de bien grave.

Pourtant, je gardai le sentiment de ne pas être en sécurité et comme j'entrai dans le kiosque, pas très certaine de vouloir savoir pourquoi le sol était inondé, je gardai ma baguette à la main. Bien m'en prit, parce que si la pancarte n'avait pas l'air d'avoir été touchée et que je me concentrai sur l'énigme, mettant à profit les anciens jeux de lettres que nous faisions avec Nath' petits, il n'en restait pas moins un piège plus désagréable et que j'eus à peine le temps de dévier légèrement d'un coup de baguette.

« La lettre V. »

La grille s'ouvrait, bonne nouvelle, dévoilant les pierres restantes. Mais mauvaise nouvelle, il restait un piège, donc. Le contenu de je ne sais pas combien de bombabouses venait de m'exploser en pleine figure, et sans un pur réflexe dont j'ignorais la provenance, c'est mon visage qui aurait tout pris. En l'occurrence, mon jean était maculé, et le bas de mon chandail aussi. Je ne parlais même pas de mes pauvres bottines claires, sans doute bonnes à jeter à présent. Les larmes aux yeux, je pestai en italien. D'ordinaire, je n'utilisai pas trop la langue de mes cousins, parce qu'ils la maîtrisaient mieux que moi et qu'ici, personne d'autre ne me comprenait vraiment, mais lorsque j'étais vraiment en colère, comme à cet instant, ça avait tendance à s'entendre ainsi.

« Bon sang Mica, ils ont réussi à t'énerver… Ah bonjour l'odeur... Je comprends pourquoi. »

Mon cousin venait de me rejoindre, et je refusai tout bonnement de me retourner, je ne voulais pas qu'il me voie comme ça. Je ne voulais pas que quiconque me voie comme ça, d'ailleurs. J'étais déjà bien assez isolée le reste du temps, ce n'était pas pour me rendre encore plus ridicule maintenant.

« Allez, je te file un coup de main. Il y a personne, t'inquiète pas. »

Il m'aida à retirer, à force de divers sorts de nettoyage, le plus gros sur mes vêtements, puis à retirer ceux dont je ne pouvais décemment plus rien faire. Je n'avais absolument pas prévu de me retrouver en boxer et en t-shirt, ni pieds nus de surcroît. Flo' ne s'en formalisait pas, mais moi, j'étais particulièrement mal à l'aise, même si marcher pieds nus ne me chagrinait pas, de ne rien avoir de mieux à mettre sur mes jambes. Mon cousin me passa sa chemise, cependant, histoire que je sois un peu plus couverte et je l'en remerciai avant d'attraper non pas une, mais toutes les pierres restantes. D'un regard, je lui fis signe de ne rien rajouter à cette mesquinerie qui ne me ressemblait pas vraiment, et je pris le temps, au dehors du kiosque, d'incendier mes vêtements maculés que je refusai de jamais reporter. Devant les flammes, je ruminai ce qui venait de se passer. Je détestais ça, ce que je venais de faire autant que ce qu'on m'avait fait. Je détestais les injustices et les coups bas, et évidemment, il avait fallu que je sois aux premières loges. Maintenant, j'avais quatre aigue-marine dans les mains en plus de ma tourmaline et de ma topaze.

« Pas un mot, s'il te plait. »

Flo' n'avait manifestement pas l'intention de rajouter quoi que ce soit, et si je gardai une gemme et lui en tendis une, je jetai les autres un peu n'importe où. D'accord, un accio suffirait à les rapatrier maintenant qu'elles n'étaient plus protégées. Mais encore fallait-il le savoir... J'hésitai entre le labyrinthe ou la rivière à suivre, gardant le bois pour la fin.

« Onyx ou rubis ? »

Mais sans attendre la réponse de son cousin, elle prit la direction du labyrinthe, même si elle avait songé à rentrer se changer pendant un instant. Elle voulait en finir, mais pas abandonner. Elle n'était pas aussi lâche qu'elle l'avait suggéré devant Caliane. Elle ne se battait pas pour rien, simplement. Elle n'aimait pas les conflits ouverts. Mais se dépasser pour avoir sa revanche, finalement, elle était capable de le faire. Il faut croire que les coups bas l'avaient vraiment suffisamment agacée...

***

J'étais toujours avec Flo' en pénétrant dans le labyrinthe, en tenue pour le moins légère ce qui ne me plaisait absolument pas et colorait mes joues de rouge, autant de honte que de colère. Mon cousin, fort heureusement, se tut à ce sujet, mais quand nous tournâmes à l'embranchement suivant - et pour ma part, j'étais déjà perdue - il me fit signe de m'arrêter et de garder le silence. Effectivement, une voix retentit un peu plus loin que je n'eus pas de mal à reconnaître.

« Zepp ! J'ai la solution de l'énigme ! Lance-lui un sourdinam ! »

Ok Alice, c'était comme ça que tu jouais. Je songeai sans la moindre certitude qu'elle était peut-être à l'origine de ce qu'il m'était arrivé, et, je regrettais presque d'avoir aidé Zeppelin l'autre jour à l'atelier. Voilà comment j'étais remerciée, ça avait de quoi aigrir n'importe qui. Je me demandai aussi contre qui elles se liguaient, l'hadès et l'hébé, et je ne reconnus pas, cependant, la voix qui s'éleva.

« Rictusempra !
- Stupéfix ! »

Ca, j'aurais pu le parier. Encore cachée au détour d'un des nombreux virages du labyrinthe, je m'avançai légèrement pour observer la scène. Marie par terre, stupéfixée. Zeppelin soumise au rictusempra. Et Alice, donc, qui s'approchait de la blonde.

« Finite Incantatem. »

Je la vis s'approcher de l'énigme et tendis l'oreille.

« L'ombre. »

Et comme elle s'emparait d'une des pierres, et se tournait vers Zeppelin, je fis signe à mon cousin. Une chacun. D'habitude, je ne suis pas vraiment d'un naturel revanchard, mais il faut croire que c'était l'exception qui confirmait la règle. Surtout qu'Alice reprenait la parole et aux mots qu'elle prononça, mon sang ne fit qu'un tour.

« Bon, maintenant t'as des idées pour la mener vers une fausse piste ? Je te fais confiance, la laide. J'ai vu Rosalina traîner près de certains buissons tout à l'heure, elle a probablement chopé une pierre là bas. »

On ne touchait pas à ma famille. Certainement pas à ma cousine. Et d'un même geste, Flo' et moi avançâmes, brandissant chacun notre baguette, lui en direction de Zeppelin, moi en direction d'Alice, profitant de l'effet de surprise.

« Stupéfix !
- Stupéfix ! »

Et avec précaution, prête à réagir et à ré-attaquer les filles si besoin, j'approchai en compagnie de mon cousin.

***

« Merci. »

Ce mot-là, je ne l'avais jamais entendu dans la bouche de Zeppelin. Je ne lui avais pas sauvé la mise, en août, dans l'atelier, pour lui faire une reconnaissance de dette, et je ne lui avais rien demandé. Je l'avais fait parce que ça m'avait semblé naturel, et à la base, je n'attendais rien en retour. Mais maintenant que je l'entendais prononcé à ma camarade de maison, je ne pouvais pas m'empêcher de remarquer la différence de traitement. Mais après tout, nous n'étions pas amies, n'est-ce pas ? Même si, à mon sens, un simple merci ne coûtait pas grand chose. Toujours était-il que là, après les avoir vues s'en prendre à Marie, je n'avais plus aucune envie d'être amicale avec elles. Pire encore, je reconnus instantanément ce que Zepp sortit de sa sacoche. « Des bombabouses... » Je n'avais dès lors plus aucun doute sur l'origine de ma mésaventure, sur celle à qui je devais de me trimballer maintenant dans la chemise de mon cousin.

« Protego ! »

Nos sorts ricochèrent, et s'évanouirent dans l'espace autour de nous tandis que la blonde nous lançait ses munitions. « Pas deux fois ! » Et pas mon cousin. D'un coup de baguette, je déviais les projectiles qui s'écrasèrent quelques mètres plus loin et déversèrent leur puanteur dans l'air ambiant. Je fronçai le nez, incommodée et par l'odeur, et par cet air de déjà-vu assez désagréable. Le temps que je m'exécute, les deux filles s'éloignaient en courant. « Lâches et mauvaises joueuses... » C'était rare d'en arriver à m'énerver, à me faire sortir de mes gonds, mais là, Alice et Zeppelin, je les retenais. En attendant, il y avait une pauvre Hadès à terre, et je ne pouvais décemment pas la laisser comme ça.

« Ennervatum. »

Et tandis que Flo tendait la main à ma camarade d'infortune pour l'aider à se relever, je me rapprochais des pierres.

« L'ombre. »

Au final, je n'avais même pas regardé l'énigme, et je m'en fichais. Les autres avaient prononcé ce mot et pris des pierres, je ne m'attachais même plus au jeu en lui-même, mais bel et bien au résultat, et je pris deux pierres, une que je fourrais dans la poche de la chemise de mon cousin et l'autre que je tendis à Marie.

« Je vais chercher les rubis. Tu me suis Flo, ou tu restes avec Marie?
- Whererver you will go, cousine... »

Je lançais un léger sourire à l'hadès, qui devait vouloir signifier qu'elle pouvait nous suivre, si elle le désirait, et pris la direction de la rivière.
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