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 32. Mission : rebellion ♫ ft. Vahon && Zeppelin

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MessageSujet: 32. Mission : rebellion ♫ ft. Vahon && Zeppelin   32. Mission : rebellion ♫ ft. Vahon && Zeppelin EmptyMer 28 Jan 2015 - 18:16

Ce n'est pas mon genre. Ce que je suis en train de faire, ça ne me ressemble pas vraiment. Ou en tout cas, pas à l'image qu'on se fait de moi. Je sais que pour beaucoup, tout le monde, presque, je suis la rêveuse de chez les Hébé, celle dont on se demande pourquoi elle n'a pas atterri à Hypnos, celle qui reste dans son coin, au mieux. Au pire, la menteuse, mythomane, cruelle bitch qui raconte le pire à ceux qui lui laissent une chance de leur faire du mal. Ce que tous ne savent pas, c'est que je ne suis pas que ça. Je ne suis pas que la violoniste de l'orchestre. Je ne suis pas que la peintre qui passe des heures à l'atelier. Je ne suis pas que la fille qui parle aux chevaux. Et je ne suis pas que cette fille qui a peur des conflits et fait tout pour les éviter. Alors oui, je suis cette fille-là aussi, et ce que je vais faire me fait peur. Mais je ne veux pas rester les bras croisés pendant que ce type qui n'aurait jamais dû prendre la place de Mademoiselle Courterois nous enferme dans nos dortoirs et nous prive de nos libertés. C'est peut-être ça, aussi, qui fait que je suis une Hébé, j'ai besoin de vivre, à ma façon, certes, mais pleinement, et surtout, librement. Qu'il y ait des règles dans l'école, je l'ai toujours admis, même s'il m'arrive de faire le mur pour aller observer les étoiles la nuit, même si je cache une ratoune qui est interdite dans l'académie. Mais quand elles prennent des proportions aussi énormes que celles qu'il a imposées dès son premier jour ici, non. Je ne peux pas rester à ne rien faire. D'autant que je crains fort qu'à terme, on ne revive de nouveau une occupation telle que celle qu'on a déjà connue, qu'on se retrouve de nouveau sous un régime totalitaire. Et comme d'autres élèves, je me suis dit : « Plus jamais ça. »

Et parmi les autres, il en est un que je suis un peu trop heureuse de retrouver pour une mission qui n'a rien de joyeux. Je sais que c'est idiot, d'autant que puisqu'il a déserté les cours que je devais lui donner, je sais que je n'ai rien à espérer, mais je n'y peux rien. Je suis toujours plus souriante quand je le vois. Alors là... Non je n'ai pas un sourire béat accroché à mon visage, loin de là, l'heure est grave, mais je suis plus sereine que je ne l'aurais été en d'autre compagnie.

Je ne porte jamais de noir, c'est une règle que je me suis fixée depuis la mort de Maman. Je refuse d'encore porter le deuil, à moins que ce ne soit réellement nécessaire. Alors c'est un ensemble marron que j'ai enfilé pour le rejoindre. Un pull à col roulé en laine épaisse et un pantalon de velours rentré dans des bottes fourrées assorties. J'ai attaché mes cheveux, pour être sûre de ne jamais être distraite par une mèche dans mes yeux et j'ai repassé un nombre incalculable de fois dans ma tête les sorts qui me semblaient importants. Un sort d'oubliettes, pour qu'on oublie notre passage. Un sort de confusion, pour embobiner un éventuel intrus. Et deux ou trois autres bricoles qui pourraient nous servir à entraver d'éventuels poursuivants... J'avais fait l'impasse sur les potions, supposant que V., lui, se serait chargé de trouver quelques petites choses utiles à notre manoeuvre. Et armée de ma baguette, Brontë avec moi pour me rassurer un peu, j'étais prête à aller le rejoindre.

Les rejoindre, parce qu'il y aurait aussi Zeppelin. Et j'avoue que je ne savais absolument pas quoi penser de l'Hadès. Autant dans l'atelier créatif, je l'avais trouvée plutôt sympa, et j'avais apprécié son idée pour terminer ma toile, toile que je lui avais d'ailleurs offerte, parce qu'elle lui correspondait, à mon sens ; autant pendant la chasse au trésor, j'avais juste détesté tous les mauvais tours qu'elle et ses amies avaient joué aux autres et qui, il fallait bien l'avouer, avaient légèrement eu tendance à me retomber dessus. Alors je craignais un peu pour notre entreprise : en cas de problème, il faudrait qu'on puisse compter les uns sur les autres, et je n'étais certaine de rien la concernant. Quoi qu'à bien y réfléchir, je ne connaissais pas plus que ça V., au fond, et je pouvais tout à fait avoir une mauvaise surprise, mais je n'arrivais pas à être objective le concernant, et il avait donc ma confiance bien plus facilement que l'autre blonde.

A pas de loup, j'étais sortie de mon dortoir, et j'avais gagné la Nymphéa, aussi discrète que possible. Et quand j'approchais de la bâtisse, je vis la silhouette de l'Hypnos qui me faisait signe de le rejoindre avant de se dissimuler de nouveau dans un recoin. En quelques enjambées, je traversai les mètres qui nous séparaient, et me cachai près de lui.

« Salut V. Tu es prêt ? »

C'était une question comme une autre, murmurée tout bas pour ne pas attirer l'attention, mais pour m'occuper un peu : je me sentais assez fébrile à vrai dire, contourner ainsi les règles n'étaient pas dans mes habitudes et le moins qu'on puisse dire, c'était que le taux d'adrénaline commençait sérieusement à monter dans mon sang.

***

Je referai la même chose. Quoi qu'il arrive désormais, si on me demandait de revenir en arrière, je ferai la même chose. Je m'associerai avec eux, même si ça se passe mal, même si on ne s'en tire pas sans peine. Parce que c'est quelque chose qui me tient à coeur. Parce que je ne peux pas rester les bras croisés alors que ce type se croit tout permis et dénature notre académie. Et si j'ai du mal avec l'idée d'enfreindre les règles en général, il y a des choses qui vont au-delà, qui me forcent à passer outre certains principes. Qu'on tente encore de nous passer un collier et de nous tenir en laisse, ça donne ça. Une tentative presque désespérée pour montrer qu'on a soif de liberté, et qu'on se battra pour elle.

« Bouh ! »

Alors voilà, on en est là, à se retrouver dans le noir. Fébriles, oui, mais déterminés. J'ai peur, bien sûr, parce que je ne suis pas complètement inconsciente et que je sais qu'on risque gros. Mais je ne compte pas reculer, ni maintenant, ni jamais.

« Bon, par où on commence ? On n’a pas toute la nuit devant nous ! »

Je hoche simplement la tête. Zepp a raison, et il est temps de se bouger. Ce que nous faisons aussitôt, nous dirigeant vers la salle de potions, au fond de laquelle nous savons se trouver l'étagère aux potions... Sauf que nous n'avions pas prévu cet écueil : Ce n'est pas l'écriteau « Entrée interdite » qui va nous poser problème, ni le verrou magique simple qui ferme la porte. Non, c'est ces milliers de fioles ni triées, ni étiquetées, à peine différentiables les unes des autres par leur couleur... Comment le professeur fait-il pour s'y retrouver lui-même ? Je suis effarée, juste le temps qu'il faut pour qu'on entende quelqu'un approcher. Et nous n'avons clairement pas vraiment besoin d'un spectateur.

« Attrapez une potion, n’importe laquelle, tant pis, il faut qu’on se tire de là. »

Nous n'avons pas vraiment de meilleure option, de toute façon, alors je suis les directives de V., attrapant une fiole, puis finalement une autre au cas où, au hasard, et m'élançant à mon tour vers la sortie. Que je gagne finalement avant lui, merci mes longues jambes et le sport, et Zepp à ma suite, je prends le premier couloir à gauche sans me retourner pendant un moment, jusqu'à être sûre que nous ne sommes pas suivis. Alors seulement je m'arrête dans une salle vide et me retourne pour faire face à mes compagnons de route. Ou à ce qu'il en reste.

« Où est V. ? »

Une pointe d'angoisse perce dans ma voix, paniquée que je suis à l'idée qu'il ait pu lui arriver quelque chose de fâcheux.

***

Ca avait été surprenant de se retrouver face à un placard aisément forcé. Moins cependant de réaliser qu'à défaut d'alarme, de sort récalcitrant ou de surprise à l'ouverture de la porte, les fioles étaient toutes sans étiquettes, impossibles à différencier au premier coup d'oeil. Et comme nous avions été pris de court, précipités hors de la salle par un bruit qui nous avaient surpris et qui, au final, ne s'avérait être qu'un chat - plus de peur que de mal, pour le coup... - nous nous retrouvions avec deux potions aussi disparates qu'inconnues.

Je jetais un regard noir au matou qui nous avait foutu une trouille bleue, avant d'en rire, nerveusement. On était belles, tiens, les voleuses du dimanche, effrayées par un matou. Voleuses, oui, parce que nous n'étions plus que deux.

« Relax, je suis sûre qu’il a dû rentrer au dortoir. On lui demandera demain. »

C'était plus facile à dire qu'à faire, mais même si je n'étais pas vraiment rassurée, je voyais bien l'effort de Zepp pour me rassurer, alors je hochai simplement la tête, cherchant à paraître assurée. Et pour ça, rien de tel que d'imaginer la tête de Rubens au banquet de son investiture pour me rappeler pourquoi j'étais dehors ce soir. Enfin en dehors de mon dortoir quoi. J'ai une imagination visuelle assez débordante, c'est presque comme si je me trouvais de nouveau dans la salle à manger à le regarder débiter son discours révoltant. Et quand ma camarade me lance un clin d'oeil et me pose la question fatidique : « On continue ? », c'est avec une fermeté retrouvée que je réponds.

« On va pas s'arrêter en si bon chemin. »

Alors j'observe les deux fioles que nous avons dérobées. Zepp en a attrapée une dorée, à l'aspect clairement plus ragoûtant que celle que moi, je tiens dans la main : vaseuse, un peu épaisse, d'une couleur tirant sur le gris verdâtre rappelant les marais. Rien de bien agréable à l'oeil. Restait à espérer qu'au goût, ce ne serait pas aussi... peu engageant.

« Advienne que pourra... »

Si j'attends un peu plus, il y a toutes les chances pour que je n'ose plus boire cette mixture à l'air infâme. Alors en tâchant de cesser de respirer, et histoire de montrer l'exemple, j'avale le contenu du flacon que j'ai dans les mains d'une traite, passant sous silence le goût qu'il peut avoir. Advienne que pourra, c'est l'expression. Et je regarde l'Hadès, inquiète des effets de la potion qu'elle a bue sur elle autant que de la mienne sur moi.

« Et maintenant ? »
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32. Mission : rebellion ♫ ft. Vahon && Zeppelin

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