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 37. Ouverture des Jeux Olympiques ♫ ft. people

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MessageSujet: 37. Ouverture des Jeux Olympiques ♫ ft. people   37. Ouverture des Jeux Olympiques ♫ ft. people EmptyMer 28 Jan 2015 - 18:26

Nous avions travaillé des heures et des heures à cette ouverture, à ce que nous présenterions devant toutes les écoles. Quelque chose qui soit sobre, mais joyeux à la fois. Quelque chose de raffiné, aussi, pour en mettre plein la vue à tout le monde. Nous n'étions pas très nombreux, mais Antigone, Sélène, Rosa, Flo et moi y avions mis tout notre coeur. La psychomage nous avait même filé un coup de main pour choisir les tenues que nous porterions, et je n'avais pas pu refuser ce qui avait l'approbation de toutes : des robes de soirée uniformément noires. Flo s'en tirait avec un smoking, apanage de la classe française, et je savais que, comme moi, il n'était pas très à l'aise ainsi. Parce que s'il y a bien une chose que je ne porte jamais, c'est du noir. J'ai refusé d'en reporter depuis la mort de maman, et même à l'inauguration de la stèle, je me suis contentée de bleu marine. Mais je n'avais guère le choix que de me plier à la décision de la majorité, je ne pouvais quand même pas faire bande à part. Alors pour compenser, j'arborai un large sourire, que j'espérais communicatif. Et tant pis si on me prenait pour une cinglée, plus encore qu'à l'ordinaire.

Je devais quand même bien admettre que ça en jetait. Sélène et Antigone étaient à tomber, et je ne doutais absolument pas de leur capacité à émerveiller le public dès qu'ils seraient temps pour elles d'entamer leurs chorégraphies, sur lesquelles elles avaient planché nuit et jour. Et nous trois, nous avions préparé plusieurs morceaux, chantés pour certains, purement instrumentaux pour d'autres, sur lesquels elles pourraient se mouvoir. Montés sur un kiosque moldu en guise de char, ensorcelé pour garder une superbe couverture de neige et rester entouré d'un nuage de vapeur, tiré par quatre abraxans, nous avions pris place avec nos instruments, Flo près de son piano, Rosa avec sa guitare et moi-même avec mon si précieux violon. Quelques flocons de neige nous encerclaient, virevoltant parfois jusqu'aux premiers rangs des gradins.

37. Ouverture des Jeux Olympiques ♫ ft. people Parade10

Les chevaux avançant doucement au pas dans le stade, nous entonnâmes le premier morceau, plutôt doux, et nos voix à Rosa et moi s'y mêlaient, amplifiées magiquement. Avec les derniers soucis magiques, nous n'étions pas à l'abri d'une défaillance technique, mais nous n'avions pas vraiment d'autre choix : la technologie moldue ne fonctionnerait pas correctement non plus à BeauxBâtons. Il ne nous restait plus qu'à prier pour ne pas avoir de problème majeur...

***

Le monde, je l'avais presque oublié. La mauvaise humeur de Rosalina aussi. Stressée, je l'étais sans doute autant qu'elle, simplement, nous ne l'exprimions pas de la même manière. Moi, j'avais gardé les doigts noués sur mon violon et mon archer, et attendu avec impatience l'ouverture du bal. Parce qu'alors, plus rien n'avait d'importance. J'étais concentrée sur la musique, sur les notes que j'égrenais au violon, sur les mots que je chantais, et le son des autres instruments. Malgré le peu de temps que nous avions eus pour répéter tous ensemble, ma cousine s'en tirait parfaitement, comme à chaque fois qu'il était question de jouer, mais je n'en attendais pas moins de sa part à vrai dire. Et dans mon champ de vision, Antigone était divine, complètement absorbée dans sa danse. J'ai bien vu que la présence de la psychomage à nos répétitions avait un effet sur la danseuse, sans être capable de déterminer exactement lequel. En tout état de cause, elle nous a grandement aidées et même si je n'aime pas le noir, la robe qu'elle a contribué à confectionner pour moi me va bien, je dois le reconnaître. Et voilà que des baguettes des danseuses pointées vers le ciel s'envolent des rubans colorés, égayant la scène et la foule mêlées. C'est le signe que c'est la fin de notre prestation, ou presque, et Rosa et moi confions nos instruments à notre cousin. Dans très peu de temps, nous devons déjà être de nouveau sous les feux de la rampe, en tant que membre de l'équipe de BeauxBâtons.

Pourtant quand je descends de notre char pour courir vers les vestiaires improvisés avec ma cousine, c'est une nouvelle musique qui attire mon attention, et en particulier le son d'un autre violon. Je me retourne et c'est avec une certaine surprise que je reconnais le visage de la fabricante de baguette qui m'a ramassée devant son échoppe avant la rentrée, debout sur la scène. Un sourire illumine mon visage, c'est qu'elle joue divinement bien ! Mais je n'ai pas vraiment le temps de m'extasier devant son art : il faut déjà que je me change. C'est au son de la voix de la soliste invitée pour chanter l'hymne des jeux que je me change, complètement tétanisée à l'idée de me dévêtir même si c'est dans la partie féminine de ce qui nous sert de vestiaire. Mes doigts tremblent comme je descends la glissière de la robe noire que je portais jusque-là et je suis écarlate en quelques secondes, refusant de croiser le regard de qui que ce soit. Et je lâche un juron quand j'entends l'annonce de notre équipe au micro. Je ne suis pas prête !

Tant pis pour la coiffure, je file rejoindre mes camarades à dos d'abraxans pour la suite. Le mien rejoint sa place un poil plus tard que prévu, parce que je n'ai guère eu le temps de rattraper tout le monde, et des mèches de mes cheveux gênent un peu ma vision, plaquées sur mon visage par le chapeau traditionnel de l'école. N'empêche qu'on a la classe, tous montés sur nos chevaux, baguettes pointées vers le ciel. Je fais mon possible pour rester stoïque, mais je me rends bien compte que le nuage de fumée bleu et argent et les paillettes qui sont censées nous entourer tombent mollement au sol, un truc de plus qui déconne dans le monde magique, et j'ai toutes les peines du monde à ne pas laisser voir mon trouble. La foule n'est pas collée à nous non plus, et je prie pour qu'on ne regarde pas trop mes états d'âme, parce que je suis passée de l'écarlate dans les coulisses au blanc cireux en un instant. Derrière nous, un char figurant une licorne supporte Pascal, notre charmant camaléon qui parade fièrement devant tout le monde, une mini couronne de lauriers sur la tête. Il a pris les couleurs de l'arc en ciel et s'amuse à les faire varier, comme une guirlande de Noël clignotant, ce qui me ferait sans doute sourire si je pouvais me retourner et si je n'étais pas aussi nerveuse. J'ai beau entendre les commentaires positifs de Norton et O'Neil, je ne suis toujours pas rassurée, et je crois que je ne le serai qu'une fois que je serai définitivement à l'abri des regard dans les coulisses.

***

Prendre part aux jeux olympiques lui avait semblé naturel. D'une part, parce qu'elle était fière de l'académie, et qu'elle souhaitait le montrer, la représenter. Et d'autre part, parce qu'elle avait un esprit de compétition fort, qui la poussait toujours à se dépasser, à tenter de surpasser les autres, dans le bon sens du terme. Aller toujours plus loin, plus vite, en apprendre toujours davantage. Elle avait toujours été battante, et sportive de surcroît. Il lui avait donc semblé qu'apposer son nom sur la liste des participants était une évidence. Et depuis lors, elle avait redoublé d'efforts pour être au top niveau physiquement, quand bien même elle s'entraînait toujours quotidiennement.

Et puis il y avait une autre facette de sa personnalité que l'événement révélait, et que peu connaissaient : son côté créatif. Elle ne s'était pas contentée d'être une des concurrentes, elle avait aussi supervisé beaucoup de choses, notamment les costumes de l'équipe artistique autant que ceux des concurrents, et elle avait donné son appui à l'équipe artistique lorsqu'ils semblaient hésitants sur un point de leur numéro. Tout en gardant par la même occasion un oeil sur Antigone, même si elle ne souhaitait pas que la jeune fille prenne sa présence comme celle d'une espionne. Elle se sentait simplement concernée par l'état de l'Hadès et avait craint que la prestation qu'elle devrait faire sur scène ne réveille de vieux démons. C'était un message d'encouragement qu'elle avait voulu passer à sa 'patiente' mais elle avait bien vu dans son sourire amer qu'elle ne l'avait pas perçu ainsi.

Ses craintes s'étaient avérées infondées, cependant, et quand les trois musiciens et les deux danseuses étaient descendus du char qui les avait mené devant l'énorme public de la cérémonie d'ouverture, elle avait applaudi comme toute l'assistance, et adressé un sourire particulier à l'attention des demoiselles de Fabre et Delibes, avant d'achever de se préparer, de sorte qu'elle puisse être disponible pour aider les deux musiciennes qui n'avaient que quelques minutes pour se changer.

« Venez par là, Micaëla... »

Quand la blonde avait rejoint presque en catastrophe leurs rangs, la psychomage avait donné un coup de baguette de sorte que ses cheveux prennent une forme plus disciplinée, balayant les mèches qui encombraient sa vision pour les ramener bien sagement de chaque côté de son visage. Et puis, comme tous, elle leva le bras, baguette fièrement pointée vers le ciel pour commencer à avancer, et défiler fièrement devant l'assistance.

Comme tous, elle nota le fiasco que leur nuage de fumée produisait au lieu de l'effet escompté, mais il restait une lueur d'espoir pour que ça passe inaperçu, et elle garda un large sourire plaqué sur son visage : ce n'était qu'un détail, qu'elle ne laisserait pas assombrir un événement aussi heureux que les JOs, et elle espérait que les élèves aussi, garderait le moral. Ils représentaient l'académie, ils n'avaient pas vraiment le droit à l'erreur...

***

Tout ne s'était pas vraiment passé comme on avait prévu, mais bon... C'était sans doute moins... pire que ça aurait pu être avec les dérèglements magiques. Après tout, tout ce qu'on avait 'râté' indépendamment de notre volonté, c'était ce nuage de fumée qui n'avait pas donné le résultat escompté. Moins de majesté que prévu. Mais bon, ce n'était sans doute pas si grave, n'est-ce pas ? La psychomage m'avait rajusté ma coiffure d'un coup de baguette, on était arrivées à temps dans le cortège... Non vraiment, tout allait... bien. Ou presque. Parce que, clairement, moi, je n'en menais pas large. Et si les commentaires nous parvenaient depuis les tribunes, j'en notais que je n'étais absolument pas citée. Je n'avais pas participé pour ça, évidemment, mais... je dois bien avouer que mon moral en prenait un coup. Par contre... Un mince sourire avait étiré mes lèvres quand ils avaient parlé des costumes, puisque je savais qu'ils avaient été confectionnés par la psychomage elle-même, et j'étais persuadée que le commentaire lui allait droit au cœur.

C'était au tour de Durmstrang, et je dois bien avouer que j'étais autant impressionnée que jalouse de leur mise en scène. Et eux, au moins, ils réussissaient leur sort. Le feu qui les entourait était juste parfait, leurs costumes mettaient en valeur leurs moindres formes et même leurs dragons étaient réalistes. Presque tous en tout cas. Je reconnus vaguement Lina, de loin, et sourit légèrement, réprimant le signe de la main que j'avais envie de lui faire mais qu'elle ne verrait sans doute jamais.

Et puis ce fut au tour de Londres, et je saluai les prouesses sur leur balai, et leur technique magique pour ce duel aérien. La virtuosité des filles, aussi, et je reconnus Kendall, que j'avais croisée à Londres lors de l'inauguration. Et puis la métamorphose de cet homme en lion ailé... J'applaudis, subjuguée, impressionnée... et rassurée aussi, que ça n'ait pas terminé comme pour MacArthur, cela dit. Et enfin, ces flèches enflammées qui fusaient à travers les airs, et laissaient ensuite la place à des silhouettes animalières. J'applaudis à tout rompre, songeant avec une pointe d'amertume que notre numéro avait l'air bien pâle à côté de toutes les prestations des autres équipes, je le pensais sincèrement, et ça me désolait.

Et la suite ne me rassura pas : les représentants de Poudlard entraient en scène, montés sur des sombrals, et contrairement à d'autres dans la foule, je pouvais les voir. Je jetais un coup d'oeil à mes cousins à mes côtés qui ne verraient sans doute qu'une partie du show en lui-même, et peut-être que c'était mieux pour eux, d'ailleurs, que de les voir dans les airs sans monture aucune, leurs capes enflammées, des flammèches tout autour d'eux... Sensationnel. Et puis les acrobaties, les emblèmes des maisons... J'en avais presque les larmes aux yeux, pas seulement d'admiration d'ailleurs.

Sauf que la fête ne dura pas. Un frisson me parcourut sans que je sache exactement pourquoi et puis je la vis. Comme beaucoup d'autres, et il fallait bien avouer qu'on ne pouvait guère la louper. Majestueuse en un sens, mais qui me glaçait le sang. Et quand le chaos s'empara des gradins, un cri d'effroi passa mes lèvres. Les bougies enflammaient tout, incontrôlées cette fois, contrairement à toutes les prestations précédentes.

« Rosa, Flo, vite ! Il faut qu'on fasse quelque chose ! »

Pour ma part, j'avais déjà ma baguette en main, prête à intervenir, mais ne sachant pas trop où donner de la tête à vrai dire. Mes premiers réflexes furent d'éteindre les débuts d'incendie les plus proches de moi, pour permettre aux autres de s'échapper le plus facilement possible. Et puis je la vis. Une des poudlardiennes, montée sur son sombral, fusant vers la Licorne Noire. Non, non, non... Je voyais bien que la monture refusait la direction qu'on lui imposait, se débattait, et je ne doutais pas une seconde de son instinct de protection, manifestement largement supérieur à celui de sa cavalière. J'ignorais qu'elle n'était pas réellement consciente de ce qu'elle faisait, envoûtée, je ne connaissais pas la créature sombre et ses effets sur certaines personnes. Tout ce que je voyais, c'était la jeune fille qui continuait tout droit, et le sombral qui faisait son possible pour se débattre.

« Je m'occupe d'elle ! »

J'avais pointé de ma baguette la fille rousse, et tandis que mes cousins aidaient ceux qu'ils pouvaient à fuir, moi j'avais quitté les gradins pour foncer chercher l'abraxan que je montais auparavant pour m'élancer à la poursuite de la fille. Il fallait absolument que j'arrive à l'arrêter, que j'arrive à m'approcher et à maîtriser son sombral avant qu'elle ne soit au contact de la créature qui, à mes yeux, était parfaitement démoniaque. Et ma propre monture commençait à renâcler, refusant de s'approcher de sa consoeur équine ténébreuse.

« Arrête ! » hurlais-je à la rousse, pas très certaine pourtant qu'elle m'écoute, malheureusement. Je continuai à foncer vers elle, et ça tombait vraiment bien que je sois plutôt bonne cavalière, sinon je pense que ma monture m'aurait déjà envoyée valser pour s'éloigner de la Licorne Noire. Jusqu'à attraper les rênes du sombral pour ralentir et dévier sa course d'abord, en espérant que la fille me laisse faire...
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