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 39. Just back from Scotland ♫ ft. Rosalina && Ophelia

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MessageSujet: 39. Just back from Scotland ♫ ft. Rosalina && Ophelia   39. Just back from Scotland ♫ ft. Rosalina && Ophelia EmptyMer 28 Jan 2015 - 18:29

Je ne le savais pas encore, mais ce qui me rendait déjà confuse ces derniers temps n'allait faire que s'empirer. J'avais du mal à déterminer ce qui n'était qu'un rêve anodin ou ce qui tenait de mon don, et j'ignorais que, prochainement, je ne parviendrais même plus à déterminer la réalité de mes rêves. Pour l'heure, j'étais encore simplement un peu confuse, mais je n'en parlais pas vraiment, pas très certaine de savoir comment l'expliquer, ni désireuse de me heurter à l'incompréhension des autres, même de ceux qui restaient proches de moi. Et puis... ce n'était pas vraiment mon seul problème. Parce que voilà, venir aux thermes, c'était toujours un peu l'expédition pour moi qui n'aimait pas être en tenue légère devant les autres, mêmes de sexe féminin. Mais je n'avais certainement pas prévu que lorsque j'entrerai dans la Violette, ce serait face à elle que je me trouverai.

Ophélia. Ma soeur. Celle dont j'aurais sans doute dû être proche, et avec qui, en fait, les relations étaient plutôt... froides. Distantes. Haineuses ? Peut-être pas jusque-là - quoi que... - mais on s'en rapprochait. Nous ne nous adressions que rarement la parole, et là, je devais bien avouer que je n'avais absolument aucune idée de ce que je devais dire ou faire. Bon ça aurait pu être pire, il aurait pu y avoir du monde... beaucoup de monde... beaucoup trop de monde. Pourtant, on n'était que toutes les deux dans la pièce, mais était-ce la tension qui régnait entre nous, la chaleur ambiante, ou un mélange de plein de choses, je sentais bien que je commençais d'ores et déjà à me sentir oppressée. Un bain rapide, me dis-je, dénouant la serviette qui entourait mon corps et masquait un maillot de bain une pièce que je ne pouvais résolument pas me résoudre à enlever, même devant ma famille...

« Euh... Bonjour... »

Pas très certaine de ce que je pouvais rajouter, j'avais fini par me glisser dans l'eau chaude, en évitant résolument de croiser le regard de ma soeur. Et fort heureusement pour moi, quand la porte s'ouvrit, ce fut pour laisser entrer notre cousine. Voir le visage de Rosa, après les premières secondes de crispation due à la compagnie non désirée, avait l'avantage de me détendre quelque peu, et je lui adressai un sourire comme elle prenait la parole.

« Salut les filles !
- Salut Rosa ! Tu es rentrée quand ? »

Je savais qu'elle devait revenir, oui, mais je crois que j'avais un peu zappé la date exacte. Et à vrai dire, j'étais tellement à côté de la plaque que je commençais à avoir du mal à savoir quel jour on était...

« J'ai raté quoi, pendant un mois ? En dehors de l'ouverture des JO et de la licorne noire, puisque j'étais là...
- Bah... je crois que c'est l'essentiel... »

A vrai dire, je n'avais vraiment pas beaucoup de choses à dire de plus. A part mes soucis de don, bien sûr, mais je n'avais pas vraiment envie d'en parler devant Ophélia. Et rien que d'y penser, je sentais un nouvel étau se resserrer autour de moi. Me forçant au maximum au calme, j'essayais de respirer le plus calmement possible, fermant les yeux un instant pour tenter de m'apaiser, sans trop y parvenir.

« Tu devineras jamais, Mica ! J'ai vu ma soeur à Pré-au-Lard, l'autre jour !
- Oh ! Comment elle va ? »

Evangelyna a toujours été comme une grande soeur pour moi, et j'en venais à penser davantage encore à l'idée que j'avais eu récemment d'aller faire le tour des autres écoles à mon tour. Histoire de voir un peu ce qu'il se passait ailleurs, d'une part, mais aussi - peut-être - d'en profiter pour voir Evie et Adam au passage...

« Et toi ? Qu'est-ce que tu racontes de la fin de ton séjour ? »

Je tentais de garder un ton serein, mais définitivement, mon souffle restait trop court, comme si j'avais un poids sur la poitrine. Il y avait toutes les chances pour que je ne puisse pas rester indéfiniment ici, au final, mais je ne voulais pas non plus que ma soeur puisse penser que je cherchais à me faire remarquer ou je ne sais trop quoi du genre... Et j'étais persuadée que si je disais « Ca ne va pas là... », c'était le type de réflexion que j'allais me prendre...

***

L'ambiance tendue ne me convenait pas du tout. Que ce soit concernant la Licorne Noire ou concernant le froid palpable entre ma soeur et moi d'ailleurs. Un froid qui emplissait presque les thermes toutes entières. Ou était-ce seulement mon impression ? Je commençais à être un peu embrouillée sur mes sensations, alors je laissais ça de côté, ou tout au moins essayais de le faire. Parce qu'évidemment, j'avais beau ne rien vouloir dire pour envenimer les choses, j'étais tout à fait consciente que mon malaise quant au fait de me retrouver là seule avec ma soeur était très certainement visible, et je ne me faisais aucune illusion quant à ce qu'elle allait en penser. Résultat, quand son « Bonjour » répondit au mien, je ne fus pas surprise d'y trouver le même détachement tout juste poli quand dans le mien.

Je n'imaginais évidemment pas que le fait que j'évite son regard, pour la seule raison qu'il me mettait mal à l'aise parce que je savais ce que j'allais y trouver, allait attiser ses foudres. Au final, nous étions là, l'une à côté de l'autre, bien malgré nous, à nous éviter soigneusement… Pathétique.

Et Rosa nous avait rejointes, ramenant un peu de fraîcheur dans l'atmosphère tendu qui régnait là. Les salutations d'usage, l'éternelle question « Comment ça va ? », les petites nouvelles qui ne paient pas de mine me passèrent un peu au-dessus. Je notais que ma cousine était rentrée à l'instant ou presque, quelque part dans un coin de mon cerveau, rassurée de ne pas l'avoir loupée si longtemps au final. La suite de la conversation me fit blêmir, cependant.

« Je suis contente de voir que ça s’est arrangé entre vous deux. »

Rosa se fourvoyait complètement, et mettait, clairement les pieds dans le plat. Et moi je ne trouvais rien de convaincant à répondre, alors je m'étais contentée d'éluder ce qu'il y avait pu y avoir de particulier ces dernières semaines, puisque rien ne me venait à l'esprit. Et à mon grand dam, ma cousine continuait de nous enfoncer. Pour la peine, je ne jetais plus le moindre regard vers ma soeur, parfaitement paniquée de la réaction qu'elle pourrait avoir.

« Bah si ! Quand même ! Vous voir ensemble, c’est pas rien ! Tu aurais pu m’en parler quand même, Mi’ ! Je sais que tu le gardais pour toi, mais tu souffrais de cette distance entre ta sœur et toi ! »

Je n'avais qu'une envie, plonger sous l'eau et qu'on oublie ma présence. Ou sortir et quitter la pièce en courant, mais je n'étais vraiment pas sûre de pouvoir le faire, physiquement, dans l'état où j'étais, et de toutes les manières, je ne pouvais décemment pas partir dans cette tenue. Autre chose, parler d'autre chose, maintenant. Revenir sur ce qu'elle a dit avant, tiens. Evie. Ne serait-ce que parce que je souhaitais vraiment prendre des nouvelles de mon autre cousine, d'une part, et puis aussi parce que là, vraiment, il fallait qu'on change de sujet.

« Elle va bien. Elle adore ses cours. On lui manque, tous… Les Bertone, les Delibes… Elle passe le bonjour à tout le monde, d’ailleurs : Flo, Adam, Nath, et vous deux. »

J'esquissais un sourire. Evie s'était toujours un peu posée en grande soeur pour nous deux, et je n'étais pas complètement certaine qu'elle ait cité Ophélia dans sa liste, réellement, mais j'étais soulagée de savoir que ça se passait bien pour elle.

« Elle me manque aussi, mais je suis ravie si ça va bien pour elle là-bas. »

Même si mon ton de voix devait un peu démentir mes propos, parce que, clairement, je n'en menais pas large. Respirer. Comment on faisait déjà ? Pourquoi c'était si dur, là ? Non parce qu'une pièce confinée, je sais que je supporte pas, mais là, rien ne m'empêche de sortir, et les thermes sont vastes… La réponse était pourtant évidente…

« Heu… à propos de famille… c’est quoi, cette histoire avec l’adoption de Gaël ? C’est un danger public, ce type !
- Gael a été adopté ? Il est de notre famille, maintenant ?
- Pas officiellement à ce que je sache, les papiers ne sont pas signés, mais les Du Pin n'en démordent pas. Et puis… Ils veulent qu'ils changent de nom. »

Qu'est-ce que je devais répondre à tout ça, au fond ? J'aimais beaucoup Gaël, c'était un de mes plus proches amis, au final, mais j'étais persuadée qu'Ophé' aurait le sentiment qu'on se liguait contre elle si j'exprimais mon opinion. D'autant que je savais pour l'accident, il m'en avait parlé et…

« C’est quelqu’un de bien Ophélia, tu sais… »

C'était mon esprit qui me jouait des tours ou il y avait une certaine tristesse dans la voix de ma cousine ?

« C'était un accident, Ophé… Ca arrive à tout le monde… Mais Gaël est vraiment un gentil garçon tu sais… »

J'étais persuadée que j'allais m'en prendre une là… Ou tomber dans les pommes, allez savoir. Je fermai les yeux un instant, espérant vaguement que ça calmerait un peu mon état, en vain. Allez… Encore quelques minutes, histoire de partir l'air de rien. Juste quelques minutes de plus…

***

Là, je n'avais plus qu'une envie, disparaître. Ne surtout pas me trouver là, dans cette pièce, avec elles deux. Sans le savoir, ma cousine m'enfonçait. Et la réaction de ma soeur ne se fit pas attendre, sans grande surprise.

« Tu parles d’une réconciliation ! Et je suis encore la méchante dans cette affaire ? Génial. Vraiment.
- J’ai pas dit que tu étais la méchante, Ophélia ! Je dis juste que tu lui manques ! Qu’elle voudrait parvenir à avoir avec toi les mêmes rapports que j’ai avec ma soeur ! Et moi aussi, j’aimerais que vous les ayez, ces rapports ! »

J'ai pas dit ça, Ophé, j'ai jamais dit ça. Juste qu'on se comprend pas. Et que je suis jalouse de toi et inversement. Et le résultat, il est là : dès qu'on est dans la même pièce, ça donne ça, on finit par s'engueuler. Enfin… Tu gueules et moi je fuis, parce que je ne sais pas faire autrement. Et là, c'est précisément ce que j'ai désespérément envie de faire. Du coup pendant que Rosa s'explique avec Ophé, je ferme les yeux, retiens ma respiration et plonge la tête sous l'eau. Je voudrais être n'importe où sauf ici, à cet instant. Et en extérieur, d'ailleurs, à choisir… Sauf que c'est pas le cas, et que l'apnée s'avère être une très mauvaise idée quand on vient de passer le dernier quart d'heure à chercher sa respiration. Quand je refais surface, j'ai l'impression que je ne vais jamais parvenir à reprendre un souffle normal, et je lutte, en silence, tandis qu'on dérive sur Gaël et les grands-parents. Je n'ai pas entendu l'annonce des cadeaux d'Evie, mais ça n'avait pas grande importance pour l'heure. S'il y a bien un sujet sur lequel on est toutes les trois d'accord, c'est sur le fait que les Du Pin étaient vraiment pas les personnes les plus sympathiques du monde, et que, oui, ils n'auraient de cesse de harceler Gaël jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils voulaient.

« Je suis désolée, les filles. Je sais ce que ça peut vouloir dire pour vous. D’abord, Nath, maintenant Gaël… »

D'un côté, je suis un peu soulagée qu'ils fichent la paix à mon frère pour se focaliser sur Gaël. De l'autre, je ne souhaite vraiment pas à l'autre Zeus de se retrouver sous la houlette de Ronan et Morgane, parce qu'ils ne sont vraiment pas tendres, d'une part, et parce qu'ils feront tout pour l'empêcher de continuer à dessiner s'ils se rendent un jour compte que lui aussi, c'est un artiste.

« Moui… gentil, certes, mais…
- Mmmh… Vous m’expliquez, ou bien…
- J'ai pas tous les détails », soufflai-je tant bien que mal. « Mais Gaël a un merdé un sort… qui est tombé sur Ophé il y a quelques semaines… Ils ont… Ils ont réussi à rattraper le truc… mais je conçois que ça ait pas été très agréable… d'être la victime et… »

Mais elle ne lui avait clairement pas pardonné, manifestement, et même si d'un côté, je pouvais comprendre qu'être involontairement la cible d'un sort raté, c'était assez peu agréable, ils avaient manifestement réussi à remettre les choses en ordre donc… Il n'y avait pas mort d'homme quoi. Sauf que là, moi, je parle comme je peux, avec l'impression que j'ai atteint le bout de mon souffle tous les deux ou trois mots, les mains un peu trop crispées sur le rebord du bassin. Et j'ai beau tenté de rester calme, ça ne marche plus, mais alors plus du tout.

« Faut que je sorte, pardon… »

Sauf que j'ai toutes les peines du monde à sortir de l'eau, et qu'à peine les pieds posés hors du bassin, je dois me raccrocher à la première colonne venue, à deux doigts de tomber à terre.

***

Je ne suis plus là. Enfin si, mais sous l'eau, pendant le temps que je peux, suffisamment pour que les phrases les plus… gênantes ne me parviennent que de façon étouffée et déformée et que je n'en comprenne pas le sens. Et c'est tant mieux. Parce que ce que ma cousine avoue à ma soeur, je n'avais aucune envie qu'elle l'apprenne comme ça. Alors évidemment, qu'Ophé comprenne que j'étais jalouse d'elle, oui, mais qu'elle n'en restait pas moins ma soeur, ce n'était pas une mauvaise chose en soi, mais ce n'était peut-être pas la meilleure façon de faire, là. Et surtout, je crois que j'aurais nettement préféré ne pas être là. Je n'ai pas vu tous les sentiments qui sont passés sur le visage de la rouquine, et peut-être que ça aurait pourtant été une bonne chose. Mais à cet instant, je voulais simplement qu'on m'oublie, et faire moi-même abstraction de cette conversation pour le moins dérangeante, basée sur un beau quiproquo…

Il faut bien que je reprenne mon souffle, cela dit, et bien plus tôt que je ne l'aurais espéré. Résultat, je suffoque pendant qu'on parle de Gaël, je tente de rester calme un moment, de répondre aux interrogations de Rosa comme si de rien n'était, mais ça m'est juste impossible, et finalement, alors que ma soeur explique plus en détail ce qu'il s'est passé, je sors de l'eau.

« Ouais… Il a fait disparaître l’un de mes doigts, en fait. Pas génial. C’est réglé, évidemment et heureusement, mais j’en garde pas un très bon souvenir. J’ai…
- Ah… En effet… Un doigt qui disparait, c’est plutôt gênant… Et… C’était lequel ? Bon… En même temps ça va, t’aurais pu te retrouver avec une partie de son anatomie… Tu sais ! Celle que nous n’avons pas… »

C'est sans doute le type d'humour qui me met le plus mal à l'aise. Je suis déjà pas bien, accrochée à cette colonne, mais quand ma cousine parle d'anatomie masculine comme ça, je rougis plus encore que la chaleur n'a déjà coloré mes joues, et je me sens faiblir un peu plus. J'entends vaguement le mouvement dans mon dos sans trop bien savoir ce qu'il se passe. Je crois que je suis loin d'imaginer que ma cadette a été la première à se lever, même si, finalement, elle reste au milieu du bassin, sans trop bien savoir quoi faire. Et pour le coup, c'est pour moi dans l'ordre des choses que ce soit Rosa qui s'approche de moi.

« Mi’ ? Ca va ?
- Pas… très bien. »

C'est un euphémisme. Je sais qu'il faut que je sorte. Je sais que j'ai besoin d'air. Mais je n'arrive même pas à faire un pas, à me décrocher de cette fichue colonne sur laquelle je suis clairement appuyée de tout mon poids. Et de toutes les manières, je n'aurais jamais pu aller dehors. Pas dans cette tenue. C'est peut-être un cas de force majeure, mais moi, dans les jardins en maillot de bain ? Impossible. Et de toutes les manières, il faudrait déjà que j'arrive jusqu'à la porte. L'idéal, ç'aurait été que je parvienne à me sécher, à me changer dans une des cabines, et à regagner la sortie… mais c'est, clairement, hors de portée. Je sais que j'ai besoin d'aide, mais en même temps… Je ne veux pas qu'on croie que je fais encore mon intéressante ou quelque chose du genre… ou que c'est une façon pour fuir cette conversation qui me met mal à l'aise, ou pour qu'on s'apitoie sur mon sort. C'est juste… plus fort que moi, je n'y peux rien.

« Est-ce que tu pourrais apporter la serviette de Micaëla, s’il te plait ? »

Je reconnais bien là ma cousine la préfète, à vrai dire. Et c'est tant mieux, parce que clairement, là, toute seule, je suis juste incapable de gérer ça. Sans son aide, sûr que je finis par terre… Déjà que là, c'est limite… Et c'est un souffle qui passe mes lèvres quand on pose ladite serviette sur mes épaules.

« Je suis… désolée… »

Je n'ai pas vraiment la force d'en faire ou dire beaucoup plus, et Rosa m'aide à me sécher, puis m'habiller en vitesse pour sortir d'ici, sous les yeux de ma soeur. Ma cousine a dû écourter son propre bain à cause de moi, et ça me désole de l'ennuyer ainsi. Quant à la Zeus, à vrai dire, je ne sais pas trop ce qu'elle peut penser de tout ça, je n'ai pas le courage de croiser son regard. Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici, retrouver l'air libre, frais, loin de l'humidité et de l'oppression ambiante. Pourtant quand on approche de la porte, je jette un regard désolé à ma cadette. Elle qui avait espéré avoir les thermes pour elle toute seule en arrivant, elle allait être servie à présent.
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