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 41. Les inferis ♫ ft. Rosalina C. Bertone

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MessageSujet: 41. Les inferis ♫ ft. Rosalina C. Bertone   41. Les inferis ♫ ft. Rosalina C. Bertone EmptyMer 28 Jan 2015 - 18:42

Il y a des choses qui ne peuvent décemment pas nous laisser de marbre. Des choses qui nous ferons toujours réagir, Rosa et moi. Et j'avoue que si un jour ça change... non en fait je ne veux même pas imaginer un jour où je ne serai plus révoltée par la souffrance des autres. Je sais bien que je suis d'une nature sensible, et que d'un côté, il faut aussi que je me protège, que prendre tout à coeur ne me réussit pas toujours. Mais le contraire serait plus triste encore, je pense, si un jour j'en arrivais à ne plus ressentir la moindre empathie pour quoi que ce soit. Je crois de surcroît que ça dénaturerait aussi ma musique et ma peinture et non, clairement, je ne suis pas pressée que ce jour-là arrive.

Résultat, aujourd'hui comme les autres jours, nous sommes un peu tous sur nos gardes. Tout le monde sait que c'est devenu dangereux de sortir des bâtiments, mais je ne peux pas jeter la pierre à ceux qui sortent quand même, étouffés dans les édifices de l'école. Moi la première. Je suis claustrophobe et depuis qu'on nous a gentiment conseillé de rester à l'intérieur, j'ai l'impression que ça n'a fait qu'empirer ma phobie. Alors oui, comme d'autres, inconscients peut-être, il m'arrive de sortir, ne serait-ce que pour me rendre aux écuries. Et pour l'instant, je dois bien avouer que j'ai été plutôt chanceuse. Malheureusement, ce n'est pas le cas de tous mes camarades... Et voilà, nous apprenons qu'une nouvelle agression a eu lieu. Nous étions dans les couloirs, à discuter de tout et de rien avec Rosa - et je dois bien avouer que je suis ravie de son retour à BeauxBâtons, où son absence s'est cruellement fait ressentir, en tout cas pour moi - et nous avons vu un groupe passer avec un élève blessé en direction de l'infirmerie.

« Encore... »

Ma voix est faible, un souffle presque seulement. Je suis inquiète, chaque jour un peu plus. Et après avoir suivi le groupe jusqu'à sa disparition, mes yeux clairs se posent sur les prunelles de ma cousine.

« Rosa... »

Je ne sais pas trop bien comment amener le sujet, mais je sais une chose : Rosa et moi étions ensemble quand la nymphe de la forêt nous a en quelque sorte donné pour mission de rétablir l'ordre des choses, et même si j'ignore comment nous y parviendrons, si nous y parvenons un jour, je sais qu'elle a comme moi à coeur de tenir cette promesse. Et je ne peux pas m'imaginer que ça passe par laisser la licorne noire et les inferi décimer l'école.

« Je te demande pas si tu te souviens de notre rencontre en forêt, je sais bien que oui... Mais globalement, je ne sais pas trop quoi faire pour... rétablir l'ordre naturel des choses. Et est-ce que la licorne noire et les inferi, c'est pas justement un gros dérèglement qu'il faut arranger ? C'est bien beau de rester enfermés pour notre protection, mais c'est pas comme ça qu'on va faire changer les choses. Tu crois qu'on peut... agir ? Eviter que d'autres comme lui finissent à l'infirmerie ? »

Ou pire. Mais je préfère taire la fin de mes pensées. Evoquer les morts potentiels, ça ne servirait à rien d'autre que nous décourager davantage. Et ça n'est pas du tout mon but, bien au contraire.

« Je connais pas bien ces créatures, mais... il y a forcément un moyen de les combattre... et si les profs et le nouveau directeur nous en parlent pas d'eux-mêmes, y aura bien des infos quelque part à la bibliothèque, tu ne crois pas ? »

Evidemment, je doute que ça nous tombe dessus au premier bouquin ouvert, mais il faut bien que nous commencions quelque part et ça me semble le meilleur point de départ que nous puissions avoir. Première étape, les recherches. Et on verra après pour l'action...

***

« Raconte-moi encore par le menu tout ce que j’ai raté ? »

Combien de fois avions-nous raconté les dernières semaines à Rosa, Flo et moi ? Je ne les comptais plus. Et pourtant, elle me demandait encore de lui en parler, comme très souvent. Et je m'apprêtais à lui répondre quand j'avais été coupée dans mon élan par l'annonce d'une nouvelle victime.

« Mais qu’est-ce qui ne tourne plus rond, avec la magie ! »

Ca n'était rien de le dire... Et personnellement, je commençais à en ressentir les effets de façon un peu trop... proche. Je me posais beaucoup de questions, sur ce qui m'arrivait, sur la réalité, ou non, de ce que je pensais vivre... ou rêver. Et c'était le seul point que je n'avais pas encore évoqué avec ma cousine, ne serait-ce que parce que je ne savais même pas vraiment quoi lui dire, au fond. Et puis si ça se trouvait, je lui en parlerai, et ce serait irréel ? Et là, d'ailleurs, j'avais bien le sentiment que ce qui se déroulait était vrai, malheureusement, mais je gardais toujours un petit doute, assez perturbant.

« Je ne sais pas comment on peut faire. Mais oui, je me souviens de la nymphe. Je regrette qu’elle ne nous ait pas donné plus d’information. »

Moi aussi... Je dois bien avouer que c'était triste, parce qu'à présent, j'avais toujours envie de tenir ma promesse, mais j'ignorais parfaitement par où commencer. Et je ne pouvais pas m'empêcher de penser que si nous avions réussi cette... mission, en quelque sorte, que la créature nous avait confiée, peut-être que la Licorne Noire et sa horde d'Inferis ne séviraient pas, aujourd'hui. Alors j'avais proposé d'aller chercher des infos à leur sujet. Ce n'était pas vraiment la solution miracle, mais ne rien faire, c'était pire encore...

« Allons-y, oui… On trouvera peut-être quelque chose… Mais clairement, ce n’est pas en restant les doigts croisés qu’on pourra faire quelque chose… »

C'était rassurant de voir que Rosa me soutenait dans cette démarche. Alors sans plus attendre, nous nous étions rendues à la bibliothèque, direction les rayonnages sur les créatures magiques. Procédant par ordre alphabétique – un peu de logique ne faisait pas de mal, et il fallait bien qu'on commence quelque part – on avait suivi les titres de je ne sais combien d'ouvrages, sans rien trouver de concluant. Ce qui avait de quoi être quelque peu décourageant. Le rayon était loin d'être terminé, cela étant, et nous persévérions : il fallait qu'on finisse par trouver quelque chose, vraiment. Je ne pouvais pas croire qu'on ne pouvait rien faire contre ça...

« Tu trouves quelque chose ? »

J'étais d'abord passée devant sans vraiment le voir. Je m'étais tournée vers ma cousine, et j'avais perdu le fil de l'étagère. Et puis j'avais repris l'inspection un peu en arrière, et j'avais fini par le repérer. C'était assez haut, tout juste accessible pour moi, et il était là, coincé entre deux volumes énormes, si minuscule. « Les habitants de l'ombre », disait la couverture, et je l'extirpais d'entre les deux mastodontes avec difficulté. Ils devraient serrer les livres plus encore, tiens...

« Rosa, viens voir ! »

Je nous guidai vers la table la plus proche, et attendis qu'elle s'installe à côté de moi pour ouvrir les premières pages. La lecture ne nous apprit malheureusement pas grand chose de plus que ce que nous savions déjà. Evidemment que c'étaient des créatures malfaisantes. Evidemment qu'il valait mieux les éviter. Mais ça ne nous disait pas comment nous pourrions nous en débarrasser. Je réprimais un soupir, lasse. Tout ça ne nous avançait pas à grand chose. Mais perdre espoir non plus, et même si je n'étais vraiment pas rassurée quant à l'issue de notre entreprise, je tâchais de ne pas laisser voir mes inquiétudes.

« On va trouver, Rosa, ne t'inquiète pas. »

La question était : qui essayais-je vraiment de convaincre, là ? Parce qu'inquiète, je l'étais, sans le moindre doute. Pour nous tous, pour cet élève qui avait été une nouvelle victime des inferis, pour le monde magique en général...

« On va trouver », murmurais-je encore, pas très certaine d'avoir vraiment l'air serein...

***

Je ne sais pas trop quel espoir j'avais en entrant dans la bibliothèque. Sans doute quelque chose d'assez fou, du genre qu'on trouverait tout de suite ce qu'on cherchait, et qu'un ouvrage visible indiquerait clairement la méthode pour se débarrasser des inferis. Mais les choses sont rarement aussi simples, évidemment. Alors certes, nous avions trouvé un maigre ouvrage, mais après ma première lecture et celle supplémentaire de ma cousine, il nous fallait bien nous rendre à l'évidence : il n'y avait pas grand chose ici pour nous aider. Pourtant je refusais de complètement baisser les bras, quand bien même j'étais, effectivement, passablement déçue.

« Oui, nous allons trouver. Non, nous n'allons pas nous arrêter là... »

Nous étions d'accord, ce qui n'avait rien d'étonnant au fond. Mais que faire à présent. Je rangeai l'ouvrage à la place où je l'avais trouvé, avec plus encore de difficulté que pour l'extirper de là, d'ailleurs, et interrogeai Rosa du regard. Et maintenant ? Je crois que j'ai tout de suite vu à son regard qu'une idée avait germé dans sa tête. Et quelle idée ! Le professeur d'étude des créatures magiques ! Evidemment ! Je me demandais même comment j'avais pu ne pas y penser moi-même plus tôt ! En tous les cas, j'acquiescçai aussitôt à son idée, et la suivis dans les couloirs, sans doute un peu trop précipitamment d'ailleurs, ce qui nous valut parfois quelques regards réprobateurs, jusqu'à son bureau. Après l'examen que nous avions eu le matin-même, il y avait toutes les chances qu'il soit en train de corriger nos copies, et j'hésitai une petite seconde en jetant un nouveau regard à ma cousine avant de frapper à la porte.

L'avantage que nous avons, sans doute, sur d'autres élèves, c'est que nous sommes toutes les deux suffisamment studieuses pour ne pas nous attirer les foudres des professeurs. Résultat, quand il nous reconnut devant son bureau, ce fut avec le sourire qu'il nous accueillit. Et nous n'y allâmes pas par quatre chemins, ça ne servirait pas à grand chose finalement, autant être franches... Enfin pour ma part, j'avais surtout laissé Rosa expliquer notre démarche. D'une parce qu'elle avait clairement plus l'habitude de prendre la parole que moi, et surtout, parce qu'elle était préfète et que notre démarche, au fond assez dangereuse, passerait sans doute mieux venant d'elle que de moi. Sans grande surprise, le prof nous mit en garde contre le danger que représentaient ces créatures maléfiques, et j'enregistrais, attentive, tout ce qu'il pouvait nous dire. Pour un peu, j'aurais sorti un parchemin et une plume, mais je me promis de coucher sur papier tout ça une fois que nous serions seules, histoire de ne pas le couper dans son énoncé.

« Il faut savoir 3 choses sur les inféris ... Ce sont des êtres morts, on ne peut pas tuer ces créatures seulement les renvoyer d'où ils viennent. La plupart du temps, ils se terrent dans les profondeurs des lacs ou des océans et enfin ... »

Enfin... Nous ne saurions jamais. Le concierge nous avait interrompus, et emmenait déjà avec lui le professeur pour une réunion urgente avec le Directeur.

« Attendez professeur ! Comment fait-on pour... »

Je m'étais levée, et j'avais voulu l'arrêter, mais je m'étais moi-même stoppée sur ma lancée, d'une parce que ce n'était pas correct que de le retenir, de deux, parce que je n'avais pas vraiment envie d'en parler aussi au concierge. Et pour peu que ça finisse par arriver aux oreilles de Rubens... Sans façon. La porte était restée ouverte, mais je ne terminais ma phrase qu'une fois le couloir vide.

« ...pour les renvoyer d'où ils viennent ?... »

Un peu lasse, je passai une main sur mon visage avant de me retourner de nouveau vers Rosa.

« En gros, pour les trouver, il faut chercher une étendue d'eau ? Tu crois que la rivière suffit ou ils sont plus loin ? Et surtout... Les renvoyer d'où ils viennent... C'est bien beau, mais comment ? »

***

Je ne voulais pas baisser les bras non plus, ni céder à la panique. Je voulais qu'on trouve une solution, mais pour l'instant, je dois bien avouer que j'étais un peu perdue, et… découragée, oui. Après avoir fait chou blanc à la bibliothèque, où j'avais plus ou moins compris que Rosa râlait dans son coin sans parfaitement entendre ce qu'elle disait, ma cousine avait eu l'idée d'aller voir le professeur d'étude des créatures magiques, et je dois bien avouer que j'avais fondé de grands espoirs sur cette entrevue. Cette idée je m'en voulais presque de ne pas l'avoir eue, mais pour le coup, nous n'avions pas hésité une seconde de plus, et nous nous étions dirigées vers le bureau du prof, où nous avions été plutôt bien accueillies en définitive. Et j'écoutais, presque religieusement, ce que ma cousine pouvait lui demander, et, surtout, ce qu'il nous répondit. Tout comme Rosa, j'étais suspendue aux lèvres du prof, et j'attendais une suite à ses propos - la partie qui nous intéressait, au final, le plus - avec un peu trop d'impatience et de fébrilité. Une suite qui ne vint pas, puisqu'il fut coupé dans son élan par le concierge et qu'il déguerpit pour aller rejoindre le Directeur. Dépitée, après m'être levée par réflexe pour rien en définitive, je m'étais finalement rassise, et avais demandé à Rosa son avis sur la question, puisque je n'avais pas obtenu la réponse que j'attendais. Mais sans grand surprise, elle ne put pas nous avancer plus que moi.

« C’était justement la question que j’étais entrain de me poser… »

Silencieuse encore un moment, je vis ma cousine se lever, faire le tour de la pièce des yeux et sortir du bureau. Et sans rien dire tout d'abord, je la suivis. Nos pistes terminaient toutes en cul de sac, c'était… désespérant. Il nous restait peut-être un espoir, cependant. Et alors que nous marchions dans un couloir, je posai une main sur le bras de ma cousine.

« On n'a plus quarante mille chemins à suivre maintenant… La seule personne qui peut en savoir plus que nous sur les inferis c'est… Celui qui les a vus… »

Je n'aimais pas trop ça. Le pauvre était sans doute dans un triste état depuis son agression, et il n'avait certainement pas envie de revivre tout ça. Mais je ne voyais pas vraiment d'autre solution, et, sans grande gaieté de coeur, nous nous étions donc rendues toutes les deux à l'infirmerie. L'infirmière nous accueillit chaleureusement, songeant sans doute que nous compatissions pour notre camarade. Au fond, ça n'était pas complètement faux, même si le but premier était tout autre. Et lorsque l'infirmière nous quitta en nous demandant de ne pas trop le déranger et de le ménager, j'acquiesce d'un signe de tête et d'un sourire. Bien sûr. Je ne me voyais pas le malmener de toutes les façons, ni conduire un interrogatoire éprouvant. Et de toutes les manières, il dormait profondément, et je refusais parfaitement de le réveiller. Et puis il parlait de lui-même, donc nous pouvions tout à fait écouter ce que son sommeil pouvait révéler n'est-ce pas ? Je jetais un coup d'oeil à Rosa pour m'apercevoir qu'elle avait même une autre idée en tête, et tandis qu'elle s'emparait du sac de l'élève infortuné, je vérifiais par de fréquents coups d'oeil que personne ne viendrait nous surprendre.

« Tu trouves quelque chose Rosa ?… »

Je n'étais pas très fière de ce que nous faisions - parce que non, je ne comptais pas me désolidariser de ma cousine - mais aux grands maux les grands remèdes comme on dit, n'est-ce pas ? J'espérais seulement que, d'une, il ne se réveillerait pas, de deux, l'infirmière ne viendrait pas nous trouver la main dans le sac, littéralement, et de trois, tout ça ne soit pas pour rien, non plus…

***

Près du blessé endormi, je n'en menais pas vraiment large. Je n'aimais pas ce que nous faisions, après tout, fouiller dans les affaires des autres n'avait jamais été dans mes habitudes encore moins dans ma ligne de conduite. Pas que cela soit plus dans les méthodes habituelles de ma cousine, d'ailleurs, pas à ma connaissance en tout cas. Je crois que l'une comme l'autre, nous étions résolues à trouver une solution, peu importe laquelle, peu importe comment - ou presque. Après tout, avions-nous vraiment beaucoup d'autres options ? Absolument pas, nous avions déjà épuisé toutes nos autres pistes. Alors, les doigts noués de nervosité, j'attendais avec une certaine fébrilité le résultat des recherches de ma presque jumelle. Que je ne cherchais absolument pas à mettre mal à l'aise, loin de là, même si je vis bien à ses pommettes rougissantes que c'était le cas, en lui posant la question fatidique à ce sujet. Pour le coup, je m'en voulais un peu et me mordis la lèvre, préférant garder le silence que d'ajouter encore à son malaise. Regardant régulièrement vers l'entrée, je m'assurais que la voie était libre quand Rosa sortit une vieille revue et un briquet du sac. Ma curiosité piquée, je me penchais vers la brunette à mes côtés pour regarder, tout comme elle, plus avant dans ce magazine de recherches magiques.

Il s'y trouvait un article sur les inferis, que nous nous empressâmes bien évidemment de parcourir. Un article qui, enfin, nous apporta la réponse que nous cherchions. Quelque chose pour contrer les inferis. Quelque chose qui pourrait réellement nous servir. Et la présence du briquet avec le périodique prenait tout son sens au fil de la lecture.

« Le feu… Opposé à l'eau, c'est tellement logique… »

Logique, et pourtant manifestement pas si évident que ça, puisqu'à notre connaissance, personne ne s'en était encore servi. Pas même le professeur d'études des créatures magiques, ce qui ne me plaisait pas beaucoup. J'étais persuadée que lui, pour le coup, savait quoi faire, et ça avait l'air tellement simple que je ne comprenais pas qu'il n'ait pas déjà agi pour faire quelque chose contre les envoyés de la Licorne Noire. Pour l'heure, pourtant, je gardais ces doutes pour moi, inutile de commencer à soupçonner tout le monde dans l'Académie, nous n'avions, clairement, pas besoin de ça. La question restait à présent de savoir ce que nous allions faire de ces précieuses informations. Jetant un nouveau coup d'oeil derrière moi, je fis signe à ma cousine de remettre les affaires de notre pauvre camarade en place.

« Je crois qu'il est temps qu'on le laisse tranquille et qu'on aille travailler nos INCENDIO… Il y a peut-être même des sorts plus puissants pour ça, quelque chose qui résisterait à l'humidité de la rivière par exemple… »

Une chose était sûre à présent : nous avions un moyen de réussir à les combattre, et nous ne comptions absolument pas rester plus longtemps dans l'attente d'une autre solution miracle, je pouvais lire dans le regard de Rosa qu'elle était aussi déterminée que moi. Et qu'importait que les professeurs ne fassent rien de leur côté. Nous, nous ne resterions définitivement pas les bras croisés.
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